L'Auberge rouge
Honoré de Balzac
Folio (2¤)
Note : 2,5/5

Dans une auberge au bord du Rhin sont réunis par le hasard deux jeunes Français et un riche négociant allemand qui passent une agréable soirée avant d'aller se coucher. Au petit matin, on retrouve le négociant décapité...
* * *
Ce livre est une nouvelle de 60 pages, par conséquent la chronique va être très, très courte ! Le prof de 19e siècle (c'est comme ça que je l'ai surnommé) pense que cette nouvelle est idéale pour commencer Balzac, et il n'a pas tort (dommage que les profs précédents n'aient connu que des énormes romans).
C'est l'histoire de deux jeunes médecins qui partent à la guerre, parce qu'au 19e siècle on n'avait pas tellement le choix, et qui s'arrêtent en chemin dans une auberge. Ils y rencontrent un riche négociant, qui est retrouvé décapité le lendemain matin. On accuse Prosper Magnan, l'un des deux jeunes hommes.
D'abord : c'était horriblement prévisible ! Au bout de 15 pages, on a déjà tout compris, et c'est un peu dommage. Ou en tout cas, quand on fait des études littéraires et qu'on est habitué au mécanisme des livres, c'est gros comme le nez au milieu de la figure (ce qui n'est une insulte pour le nez de personne). Du coup, il faut trouver l'intérêt de l'histoire ailleurs que dans sa fin, et dans ce cas-là, c'est plutôt dans la leçon de morale qu'il y a derrière (la richesse acquise malhonnêtement, c'est pas bien ! Ah, et aussi : méfie-toi de tes amis). Balzac appelait ça une étude philosophique, et c'est vrai que ça peut poser quelques questions philosophiques, mais comme j'avais tout deviné du début, je me suis surtout dépêchée de terminer ce livre et tant pis pour la réflexion ! (Lisez Le Seigneur des Anneaux, si vous voulez philosopher grâce à une bonne histoire)
Je vous avais dit que ce serait très court, alors laissez-moi faire encore plus court : assez intéressant, mais trop prévisible. Gros avantage : très rapide à lire. Voilà, vous savez tout ce qu'il vous faut !
