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Création : 04/08/2014 à 12:21 Mise à jour : 16/03/2019 à 14:38

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84 articles taggés Jeunesse

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Aberrations, tome 1, Le Réveil des Monstres, de Joseph Delaney


Aberrations (tome 1)
Le Réveil des Monstres 
Joseph Delaney 
Bayard 
Note : 5/5 
 
 

Aberrations, tome 1, Le Réveil des Monstres, de Joseph Delaney
 
 
   Le Shole, un monstrueux brouillard, a englouti des régions entières de l'Angleterre et continue son expansion vers le nord. Ceux qui s'y trouvent piégés meurent ou sont transformés en créature immondes : les aberrations.
Dans le duché de Lancaster, Crafty, treize ans, est l'un des rares survivants qui peut traverser ces étendues maudites. Recruté pour servir au château, il devient l'apprenti d'une mystérieuse guilde qui l'envoie effectuer des missions dans les zones dangereuses. Mais bientôt, le garçon devine que les aberrations ne représentent peut-être pas le plus grand danger... 




* * *



   C'est la nouvelle série de Joseph Delaney, et j'étais tellement contente de pouvoir lire ce premier tome ! Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Bayard de m'avoir permis de le recevoir ! Je n'ai pas encore terminé la saga de L'Epouvanteur, il me reste encore un tome, mais c'est chouette de savoir qu'une autre série dans une ambiance un peu similaire nous attend.
 
   Dans ce premier tome, on découvre Crafty, qui vit dans la région de Lancaster et dans une époque un peu médiévale (comme un certain autre personnage qu'on connaît bien). Dans cette région, un brouillard s'est étendu et recouvre de plus en plus de terrain. On l'appelle le Shole, il tue les gens qui se retrouvent piégés à l'intérieur ou les transforme an aberrations, et ça fait 70 ans qu'on l'étudie pour l'empêcher de progresser et si possible s'en débarrasser, mais ça n'avance pas des masses. C'est pour cette raison que Crafty est envoyé au château de Lancaster : il va passer un test pour devenir mouche de porte (autrement dit, moins que rien à la disposition de nobles d'une guilde qui s'y croient). Il va aller dans le Shole pour aider à l'étudier, alors même que le brouillard a pris sa mère et que ses deux frères ont été tués dans leur travail de mouche de porte.
 
   Je ne vais pas vous en dire beaucoup plus, puisque de toute façon, on n'en sait pas beaucoup plus. Crafty est un chouette personnage. On sait tout de suite qu'avec son nouveau travail, il a une espérance de vie de seulement quelques mois, et il a perdu sa mère et ses frères, ça commence plutôt mal pour lui. Il pose beaucoup de questions et il ne se contente pas d'obéir aux ordres des manciens, les mages pour lesquels il travaille, ce qui le rend très sympathique. Le seul petit détail un peu dérangeant, c'est qu'il a parfois l'air vraiment très détaché : quelqu'un meurt, il l'oublie rapidement ; quelqu'un disparaît, il l'oublie rapidement. Il n'a même pas cherché à savoir comment ses frères étaient morts, alors qu'on a assez d'éléments pour le supposer. Enfin bon, il se fait des amis tout aussi sympas que lui, Lucky et Click, ce qui forme un bon trio pour la suite.
 
   L'idée du Shole est absolument géniale ! Ça m'a beaucoup fait penser à la trilogie Grisha, même si je ne l'ai pas encore lue, mais surtout au Bois dans Déracinée. J'aime qu'il n'y ait pas un méchant clairement défini. Ce brouillard mystérieux, c'est parfait : on ne sait pas d'où il vient, ni pourquoi il est là, ni si quelqu'un le contrôle, ni vraiment ce qu'on peut trouver dedans. Autant de mystères, c'est souvent ce qui fait une bonne histoire à mes yeux ! J'ai hâte d'en savoir plus, parce que ce n'est pas les révélations qui encombrent ce premier tome (et heureusement, qu'on nous laisse d'abord plein de questions pour qu'on cherche !). En même temps, le brouillard et ses habitants donnent une ambiance bien lugubre, un peu comme dans L'Epouvanteur, qui est très prenante. J'ai été absorbée par l'histoire, et j'ai terminé le livre en seulement quelques jours. Je l'ai trouvé vraiment passionnant (combien de devoirs j'ai "oubliés" pour pouvoir le terminer !).
 
   On a aussi droit à des inégalités sociales bien présentes en permanence. C'est écoeurant de voir comment les mouches de portes sont traitées : on joue avec leur vie sans se préoccuper d'eux une seule seconde ! On leur fait croire qu'ils sont des collaborateurs, qu'ils peuvent poser des questions, mais dès qu'ils veulent exprimer une opinion on les remet à leur place ! Ça ne fait jamais de mal de rappeler que tout le monde est égal en tant qu'être humain, avec des droits, même quand une hiérarchie stupide pense le contraire.
 
   Il y a deux personnages plutôt secondaires que j'ai adorés, et je vais vous en parler très vite, ce sont la Reine du Marécage et le Duc de Bois. L'ancienne reine guerrière a une classe incroyable, trois titres de chapitres rien que pour elle, et je sens qu'elle va prendre de l'importance. Et le Duc de Bois, je ne vais pas vous dire beaucoup de choses sur lui, mais c'est mon personnage préféré à égalité avec Crafty. Déjà, j'aime bien ce surnom, ça lui donne un côté magique. Et surtout, c'est le genre de seigneur envers lequel on a envie d'être loyal. Ce qui lui est arrivé est horrible, j'espère vraiment que sa situation s'arrangera.
 
   Enfin, un mot sur le texte et la couverture. D'abord, je suis très heureuse que la couverture VO n'ait pas été gardée, je trouve celle-ci bien plus jolie et elle va parfaitement avec les livres de L'Epouvanteur ! Sa simplicité est parfaite ! Sur un écran, ça ne se voit pas, mais le texte et le monstre brillent un peu, et le dégradé sur le texte fait très joli. En plus, le fond n'est pas tout à fait uni, on dirait vraiment un genre de brouillard très épais. C'est une couverture très stylée. Ensuite, avant de me décider à commencer cette série en français, j'ai vérifié qui l'avait traduit, et c'est bien Marie-Hélène Delval, comme pour L'Epouvanteur. Comme ça, ça ne fait pas de décalage de style. On retrouve le talent de Joseph Delaney et celui de la traductrice. C'est très bien raconté, parce qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde en lisant ce livre (enfin, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, même si j'ai vu plusieurs avis opposés).
 
   C'était un plaisir de découvrir un nouveau livre de Joseph Delaney ! Ce premier tome annonce une très bonne série, et il laisse beaucoup de mystères pour la suite. Ça va être très difficile d'attendre le tome 2 ! J'ai lu que l'auteur pense faire trois tomes, ou en tout cas pas plus de cinq, ce qui est déjà rassurant : ce ne sera pas une attente de dix ans ! Je suppose que si vous avez aimé L'Epouvanteur, vous aimerez Aberrations aussi.
 
 
"Était-ce une bonne chose de recevoir ce qu'on méritait ?
Ca dépendait sans doute de la façon dont on menait sa vie." 
Aberrations, tome 1, Le Réveil des Monstres, de Joseph Delaney
Tags : Aberrations, tome 1, Le Réveil des Monstres, Joseph Delaney, Bayard, Fantasy, Jeunesse, Young Adult, Coup de Coeur
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#Posté le samedi 16 mars 2019 14:25

Modifié le samedi 16 mars 2019 14:38

Le Dernier Dragon, de Sherryl Jordan


Le Dernier Dragon 
Sherryl Jordan 
Casterman
Note : 5/5 
 
 
Le Dernier Dragon, de Sherryl Jordan
 
 
   Angleterre, an de grâce 1356. Les chevaliers du royaume ont exterminé les derniers dragons lors d'une grande chasse, il y a plus de soixante étés. Depuis, le souvenir de ces créatures s'est confondu avec la légende et nul ne craint plus la mort venue du ciel. Jusqu'au jour où une rumeur se répand comme une traînée de poudre : des villages entiers ont été réduits en cendres. Le peuple accuse les pillards venus d'Ecosse, mais les anciens savent que le dragon est de retour. 
 
 
*  *  *
 
 
   Je suis tombée sur ce livre à la bibliothèque complètement par hasard (c'était il y a plusieurs années, mais j'ai du retard à rattraper), je regardais les rayons et j'ai vu "dragon", ce qui a forcément attiré mon attention ! La couverture est vraiment très belle, les écailles du dragon sont en relief, et j'adore les deux personnages au milieu de l'½il comme s'ils allaient en sortir. En plus, il fait seulement 160 pages, alors il avait vraiment tout pour revenir avec moi. Le résumé ne m'avait pas tellement plu (mais je ne fais pas confiance aux résumés, ils ne reflètent pas souvent l'histoire aussi bien qu'ils le devraient), parce que dans ce livre le dragon est un ennemi qui brûle des villages entiers (avec les habitants dedans bien sûr), et que je suis plutôt habituée aux dragons sympas ou qui vivent dans leur coin (comme dans Eragon par exemple. Eh oui, je trouve le moyen de vous en parler dans tout, mais vous deviez quand même vous en douter en voyant le titre !).
 
   L'énorme point positif du livre, c'est qu'il est très marrant ! C'est Jude (Jude de Doran, ceux qui regardent Game of Thrones, vous imaginez sûrement ma réaction en voyant ce nom, "Doran") qui raconte son histoire au frère Bénédict pour qu'il l'écrive (au moins on est fixé dès la première page : il a survécu). Le truc, c'est que le frère Bénédict a fait v½u de silence, et que Jude est incroyablement bavard ! Ses remarques font toujours rire, même quand le reste est sérieux ! C'est ce que j'ai le plus aimé dans ce livre !
 
   Ce qui est aussi chouette, c'est que Jude est un incapable, un trouillard, il est maladroit et j'ai eu l'impression que j'aurais pu être à sa place (oui, tout ça c'est positif). Il est désespérant, ça en fait un personnage normal et attachant parce qu'il est plein de défauts mais aussi plein de bonne volonté, ce qui compense tout. On voit rapidement que c'est quelqu'un de bien, mais il est persuadé du contraire. Il fait très réaliste et ça change agréablement des héros parfaits qu'on voit souvent (même si je n'ai rien contre les héros parfaits, au contraire ! Mais là ça rajoute beaucoup d'humour au livre). Les autres personnages sont vraiment secondaires, alors c'est surtout Jude qu'on retient.
 
   En résumé, c'était une lecture très agréable qui m'a beaucoup plu (pas loin du coup de c½ur) mais sans vraiment de raison, j'ai aimé Jude et l'humour tout au long de l'histoire, c'était simple mais suffisant. Je vous le conseille si vous avez envie de lire une histoire fantastique rapide à lire et sans se prendre la tête.
Le Dernier Dragon, de Sherryl Jordan
Tags : Le Dernier Dragon, Sherryl Jordan, Casterman, Fantastique, Fantasy, Jeunesse, Young Adult
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#Posté le mercredi 13 février 2019 04:00

L'Epouvanteur, tome 15, La Résurrection de l'Epouvanteur, de Joseph Delaney


The Starblade Chronicles (VO) 
The Dark Army (tome 2) 
Joseph Delaney 
(aka L'Epouvanteur tome 15)
Red Fox 
Note : 5/5 
 
 
L'Epouvanteur, tome 15, La Résurrection de l'Epouvanteur, de Joseph Delaney
 
 
   Thomas Ward, le nouvel Épouvanteur, combattait l'obscur dans le Comté avec son apprentie quand il a été appelé loin de chez lui pour une nouvelle bataille : diriger la lutte contre une armée de créatures bestiales qui s'apprêtent à condamner la Terre à un éternel hiver. Les humains n'avaient jamais affronté d'aussi terrifiants guerriers. Mais Tom gît à présent, raide et froid, dans sa tombe. Et ceux qui avaient mis tous leurs espoirs en lui se désespèrent. Qui prendra la tête des troupes, avant que l'armée noire ne les submerge et ne répande la guerre jusque dans le Comté ? 
 
 
*  *  * 
 
 
   Enfin, mes amis, enfin ! L'avant-dernier tome est là, la fin approche ! J'ai l'impression de ne même plus avoir besoin de vous donner mon avis, vous savez déjà ce que je vais dire, mais partageons un peu d'enthousiasme ! (et au passage, désolée de ne pas vous avoir mis la couverture française, un petit peu la flemmeet je ne savais pas où lui trouver une place)
 
   Avant de commencer, je tiens à vous prévenir que vous risquez quelques spoils sur le tome précédent si vous continuez (vous êtes prévenus). Donc allons-y tout de suite (et de toute façon, le titre français est assez clair) : le livre commence forcément par la résurrection de Tom. D'ailleurs, sur la couverture VO, il n'a pas très bonne mine (je trouve qu'il a un petit air de créature de Frankenstein). Il se retrouve embarqué dans une guerre loin du Comté contre les Kobalos, et cette fois, il en a un peu marre. Il a une apprentie à entraîner, et au lieu de ça, il met sa vie en danger en l'emmenant loin de chez elle, alors que lui même peine à se remettre de sa propre mort. Les ennemis sont de plus en plus forts : ils ne se contentent pas d'avoir une confrérie d'assassins surentraînés et des mages plus puissants que ceux des humains, bien sûr que non ! En plus de ça, il fallait qu'ils aient des dieux qui interviennent directement dans leur conflit contre les humains ! Il y a de quoi faire douter que la victoire soit possible. En fait, tout repose plus sur Grimalkin que sur Tom, c'est elle qui s'y connaît le mieux en stratégie militaire (et elle est toujours aussi classe ! Ce personnage est incroyable). D'ailleurs, à la fin de l'édition anglaise, il y a le premier chapitre du livre suivant, et ça laisse supposer que ce dernier tome pourrait être raconté à moitié du point de vue de Grimalkin, ce qui serait très chouette.
 
   Dans celui-ci, justement, on a tour à tour les notes de Tom et celles de Jenny, qui se complètent bien. Jenny est sympa, mais en même temps j'ai un petit peu de mal avec elle, surtout à cause de la discrimination qu'elle fait contre les sorcières (sans certaines sorcières, elle risquerait bien de se retrouver esclave chez leurs ennemis, ça ne paraît pas très judicieux de les insulter). C'est aussi le livre du souvenir : beaucoup d'événements sont rappelés, depuis le tout premier tome (que de bons souvenirs !), et plusieurs personnages font leur retour. Finalement, Tom a un peu plus d'alliés que ce qu'on aurait pensé (et qui viennent tous de l'obscur ! Un épouvanteur et des gens qu'il est censé combattre, ça c'est franchement bien !). Permettez-moi un petit spoiler, je ne peux pas résister (surlignez la suite si vous voulez) : Alice revient enfin !! Elle manquait vraiment, c'est super de voir le duo qui marchait si bien se reformer. Bref, je ne pouvais vraiment pas vous parler de ce livre sans mentionner ça. (Fin du spoiler)
 
   Il y a de tout dans cette suite sauf du temps pour s'ennuyer. Ça devient un peu prévisible par moments (peut-être qu'on finit par s'habituer au schéma de cette histoire, au bout de quinze tomes), mais certains passages restent surprenants. Ça donne envie de le terminer aussi vite que possible, et ça, c'est la preuve que c'est un bon livre. C'est impressionnant qu'une série aussi longue ne devienne pas moins intéressante !
 
   J'imagine que ceux qui lisent ceci connaissent déjà L'Epouvanteur, donc je n'ai pas besoin de vous le conseiller. Personnellement, je vais me jeter sur le dernier tome aussi vite que possible ! (et en même temps, je ne suis pas sûre d'avoir envie de terminer l'histoire)
 
 
"Could this be the first snow of the final winter, one that would never end ?"
 L'Epouvanteur, tome 15, La Résurrection de l'Epouvanteur, de Joseph Delaney
Tags : L'Epouvanteur, tome 15, La Résurrection de l'Epouvanteur, VO, The Starblade Chronicles, tome 2, The Dark Army, Red Fox, Joseph Delaney, Fantasy, Jeunesse, Young Adult, Coup de Coeur
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#Posté le vendredi 11 janvier 2019 04:00

L'Etrange Vie de Nobody Owens, de Neil Gaiman

 
L'Etrange Vie de Nobody Owens
Neil Gaiman 
Albin Michel (Wiz) 
Note : 4/5
 
 
L'Etrange Vie de Nobody Owens, de Neil Gaiman
 
 
   Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux...




*  *  *



   Ça, c'est une histoire originale ! Un garçon qui vit dans un cimetière, élevé par des fantômes ! Et qui s'appelle Nobody. C'était largement assez intrigant pour qu'en le voyant à la bibliothèque je me dise qu'il fallait que je m'y intéresse de plus près (et surtout, Neil Gaiman est l'auteur de Coraline, et j'ai des chouettes souvenirs bien marrants du jour où on a regardé le film avec deux amis !). Bref, il fallait que je le lise.
 
   Comme je l'ai dit, l'histoire est vraiment originale et pleine de mystère (j'aime le mystère). On sent toujours le danger pas très loin, mais en même temps c'est une lecture agréable. D'ailleurs j'ai encore quelques questions sans réponse, et finalement ce n'est pas plus mal. L'histoire commence par l'assassinat de la famille de Bod (parce que Nobody c'est un peu long), et je me suis demandé pendant longtemps qui avait fait ça et pourquoi (je dois dire que le pourquoi est un peu stupide et que celui qui a fait ça aurait pu réfléchir un peu plus, mais il ne devait pas connaître ¼dipe). On sait juste que c'est le Jack, un nom tout aussi mystérieux que son porteur (pourquoi le ?). Et aussi qu'il traque Bod depuis des années et qu'il est bien décidé à finir ce qu'il a commencé. Pendant ce temps-là, on voit Bod grandir en s'attirant souvent des ennuis, tellement qu'on ne voit presque pas venir le plus gros. Toutes ses capacités, qu'il possède en tant que citoyen libre du cimetière (comme traverser les tombes, les portes et les murs, s'Effacer...), sont vraiment cool, ça doit être les passages du livre que j'ai préférés (dès que vous me mettez quelque chose de pas très possible dans la réalité, j'aime tout de suite !).
 
   Il y a quelques autres personnages, mais celui que j'ai préféré, c'est Silas. Je ne sais toujours pas ce qu'il est, mais il est trop bien ! Ni vivant ni mort, il se charge de protéger Bod, et il ne répond pas à beaucoup de questions. Il a l'air de toujours savoir ce qu'il faut faire, et du coup je l'ai imaginé avec l'apparence de quelqu'un d'une quarantaine d'années mais qui serait âgé de plusieurs centaines d'années et qui aurait la sagesse de pas mal de vies.
 
   Il y a des illustrations tout au long du livre, qui vont avec l'ambiance et que j'ai adorées ! En parlant d'ambiance, je m'attendais à avoir la trouille, mais en fait pas tant que ça (aussi je l'ai lu seulement quand il y avait un grand soleil et mes parents qui faisaient du bruit avec la télé où en cuisinant, ça aide sûrement).
 
   L'histoire n'est pas si compliquée (je veux dire qu'il n'y a pas trop d'éléments à suivre comme dans la fantasy, que j'adore), tout m'a paru très simple, autant l'écriture que l'histoire et que les personnages, mais c'était largement suffisant. En résumé, c'était un livre très mystérieux et très sympa ! Pour être parfaitement honnête, ça fait un bout de temps que j'ai lu ce livre et que j'ai écrit cette chronique, je ne me souviens plus beaucoup de l'histoire, mais Halloween arrive bientôt et l'ambiance est parfaite pour aller avec !
L'Etrange Vie de Nobody Owens, de Neil Gaiman
Tags : L'Etrange Vie de Nobody Owens, Neil Gaiman, Albin Michel (Wiz), Fantastique, Jeunesse
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#Posté le mercredi 24 octobre 2018 07:00

Tour B2 mon amour, de Pierre Bottero


Tour B2 mon amour 
Pierre Bottero 
Flammarion 
Note : 4/5 
 
 
Tour B2 mon amour, de Pierre Bottero
 
 
   "Un coup frappé à la porte. Un surveillant entra. Je vous amène la nouvelle élève, elle s'était égarée dans les couloirs... La fille pénétra dans la classe. C'était elle, bien sûr, pensa Tristan. Comme si tout était écrit à l'avance. Je le crois pas ! tonitrua Said. Tristan a flashé sur cette meuf ! Un silence total s'abattit sur la classe. Tristan avait une drôle de boule nouée à l'intérieur du ventre. Une boule faite d'un sentiment étrange qu'il n'avait pas envie d'analyser. Pas encore." Dans la rue de Vienne où se dresse la tour B2, un premier amour s'écrit sur le béton.




*  *  *



   Ça faisait longtemps que j'avais envie de découvrir un livre de Pierre Bottero ! J'en ai tellement entendu parler, et tellement de monde a l'air de le considérer comme l'un des meilleurs auteurs français de livres jeunesse, que ça commençait à devenir urgent. Ma prof de français de troisième nous avait conseillé celui-là, alors quand je l'ai aperçu dans un vide grenier, je me suis dit que c'était l'occasion parfaite !
 
   On suit Tristan, collégien dans une cité, qui essaie de s'en sortir sans se retrouver à dealer de la drogue. Un jour, il croise Clélia, une fille qu'il prend d'abord pour un garçon et qui s'attriste de la mort d'un chat (et vous voyez la suite arriver, c'est parti pour une histoire d'amour !). Elle est nouvelle, et comme il est le premier qu'elle a rencontré, elle se dirige naturellement vers lui au collège. Tout commence avec une très belle amitié (enfin, après que Tristan a arrêté de l'éviter). Elle est passionnée par les livres et l'aide en français, tandis qu'il essaie de lui apprendre les codes de la cité. C'est évident que leur amitié est bénéfique aux deux.
 
   J'ai bien aimé les deux personnages, surtout que quand on aime lire, c'est plutôt facile de s'identifier à Clélia. L'ambiance du collège est bien transmise par ce livre : ce manque de liberté alors qu'on est obligés de faire attention à tout ce qu'on dit sous peine d'attirer les moqueries et les jugements des autres (en tout cas c'était comme ça au collège où je suis allée). Il y a quand même une chose que j'ai préférée à l'histoire principale : l'amitié entre Tristan et Mourad. Même quand ils s'éloignent, ils font toujours preuve d'une loyauté impressionnante l'un envers l'autre, ils se considèrent comme des frères, c'était beau. La seule chose qui m'a dérangée, c'est la fin. Ça ne m'a pas paru très crédible, ni vraiment le bon exemple à montrer, et en tout cas un peu rapide. Après ce qui s'était passé, Clélia m'a semblé bête et trop naïve. Spoiler (surlignez la suite) : être agressée par un inconnu, ça doit déjà être traumatisant, mais par quelqu'un qu'on connaît, qu'on aime et en qui on a confiance, ça doit être pire ! Et elle lui pardonne le jour même, en ayant l'air d'avoir oublié ça ! J'ai l'impression que dans ces circonstances, après une trahison pareille, il faudrait beaucoup plus de temps. Fin du spoiler.
 
   Malgré la fin, ce tout petit livre de 155 pages est vraiment très rapide et très agréable à lire !
Tour B2 mon amour, de Pierre Bottero
Tags : Tour B2 mon amour, Pierre Bottero, Flammarion, Contemporain, Jeunesse
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#Posté le mercredi 17 octobre 2018 07:00

Ma Réputation, de Gaël Aymon


Ma Réputation 
Gaël Aymon 
Actes Sud (Juniors) 
Note : 4,5/5 
 
 

Ma Réputation, de Gaël Aymon
 
 
   Laura, 15 ans, préfère la compagnie des garçons, celle de Jimmy, Sofiane et Théo. Les mimiques travaillées, les soirées filles, c'est pas trop son truc. Mais lorsqu'elle repousse les avances de Sofiane, ses amis lui tournent le dos et Laura se retrouve isolée et vulnérable. Seule en cours, seule au self, seule dans les couloirs. Les pires ragots circulent à son sujet sur les réseaux sociaux, la rumeur enfle et l'isolement de Laura grandit. Jusqu'à sa rencontre avec Joséphine, élève solitaire et marginale comme elle, qui va l'aider à relever la tête et à dénoncer le harcèlement dont elle est victime.





*  *  *



   Ce tout petit livre décrit très très bien le harcèlement scolaire. Je l'ai beaucoup apprécié !
 
   On suit Laura, une fille de 15 ans qui n'aime pas traîner avec d'autres filles et qui passe donc son temps avec trois garçons. Mais du jour au lendemain, ils ne veulent plus d'elle, elle se retrouve seule, et les choses empirent rapidement. En plus de ça, ses parents sont divorcés, et ce n'est pas chez elle qu'elle trouvera du répit.
 
   D'abord, je me suis demandé si l'auteur avait été victime de harcèlement scolaire tellement tout ce qu'il décrit m'a paru juste, et en plus de ça, bien analysé. J'ai lu quelques avis négatifs de gens qui n'ont visiblement rien compris, et c'est précisément ce que certains reprochent à ce livre qui fait sa force à mes yeux. C'est vrai, Laura ne se fait pas frapper, ni particulièrement menacer. Est-ce qu'il faut absolument en arriver à des choses aussi graves pour que le harcèlement scolaire fasse des dégâts ? C'est grave seulement si la victime finit à l'hôpital ou se suicide ? Son isolement forcé me semble largement suffisant, et c'est une bonne chose que l'auteur ait choisi de ne pas en rajouter. Les gens qui pensent qu'être exclu, rejeté de partout, et que subir des moqueries et une solitude permanente n'est pas grave sont précisément les gens qui font du mal aux autres tout en gardant bonne conscience. Vous voyez, ce genre de personnes qui se croient irréprochables, qui se disent qu'ils ne font rien de mal, alors qu'ils contribuent à détruire la vie de certaines personnes. La vérité, c'est que ne rien faire nous rend tout aussi responsables que ceux qui s'en prennent directement aux autres. (Qui a dit "La seule chose qui permet au mal de triompher, c'est l'inaction des hommes de bien", déjà ?)
 
   L'histoire entière est parfaite, c'est une bonne chose qu'elle soit aussi courte. Je lui ai enlevé un demi-point dans la note parce que la fin est un peu facile, tout se règle très vite, et je pense que si quelqu'un qui se fait harceler lit ce livre et qu'il n'arrive pas à s'en sortir, il se sentira encore plus mal, puisque d'autres y arrivent plus vite. C'est très facile, de se laisser rattraper par la fatalité et de baisser les bras. Et même si c'est dur de s'en sortir, même si ça ne va pas aussi vite, ça finit pourtant toujours par s'améliorer, avec beaucoup de patience. Parce que, dans ce livre, on dit à Laura qu'elle a été très courageuse et que d'autres auraient été moins forts qu'elle, et c'est vrai, mais elle a été harcelée pendant un mois. Alors quoi, on ne survit pas au harcèlement plus d'un mois sans être surhumain, c'est ça ? Et ceux qui le subissent pendant plusieurs années ? Eux, ce sont de véritables héros (sans ironie). Si jamais c'est votre cas, il faut que vous sachiez que ça ne dure pas éternellement, vous finirez par vous sortir de ce cauchemar. Pensez à votre avenir, il ne sera pas pareil, il sera heureux. Mais pour ça, il ne faut pas se laisser abattre ! Et si jamais vous êtes encore à l'école (au collège ou au lycée aussi), prof ou élève, et que vous remarquez que quelqu'un est victime de harcèlement, ne vous contentez pas de vous en tenir à votre indifférence. C'est plus facile, mais ce n'est pas bien. S'il vous plaît, essayez au moins de parler à ceux qui en ont besoin.
 
   Voilà, je trouve que ce sont des choses importantes qui doivent être dites, et ce genre de livre est l'occasion parfaite pour ça. Franchement, il était tellement juste que ça m'a fait mal de le lire. Il me semble plus réaliste et plus courant que 13 Reasons Why ou Eleanor & Park, par exemple. Je le conseille à tout le monde, il prend à peine une journée à lire (parole d'escargot), mais en prévenant tout de même ceux qui ont connu cette situation : ça pourrait vous replonger dans de mauvais souvenirs.
Ma Réputation, de Gaël Aymon
Tags : Ma Réputation, Gaël Aymon, Actes Sud, Contemporain, Jeunesse, Harcèlement scolaire
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#Posté le mercredi 26 septembre 2018 07:00

Modifié le mercredi 26 septembre 2018 11:41

Presque Minuit, de Anthony Combrexelle


Presque Minuit 
Anthony Combrexelle 
404 Editions 
Note : 2/5 
 
 
Presque Minuit, de Anthony Combrexelle
 
 
   Paris, 1889. Six orphelins en cavale, devenus gamins des rues par la force des événements, volent et détroussent les passants. Alors que l'Exposition universelle débute, ils font l'erreur de dérober le mauvais objet aux mauvaises personnes. Leurs mésaventures aux quatre coins de la ville les amèneront à découvrir les secrets d'un monde magique où s'affrontent créatures mythologiques, sorcières et terrifiants ennemis mécaniques. Plus que jamais, Moignon, Allumette, Bègue, Morve, Boiteux et Pleurs devront se battre pour sauver leur vie et celle des habitants de la capitale. 




*  *  *



   J'ai peiné à donner une note à ce livre, et je sens que je vais peiner aussi à faire court pour vous expliquer pourquoi ! Pour vous résumer avant de commencer : le début, pas bien ; vers la fin, mieux ; la fin, moins bien.
 
   C'est parti pour la première partie (la plus violente et négative, désolée pour vos yeux) ! D'abord, commençons par le début. Un désastre, selon moi. C'était horriblement long ! Je peinais à lire plus de dix pages par jour, et il fallait que je me force pour en arriver là (on ne sait jamais, la suite serait peut-être mieux). En tout cas, je n'ai jamais lu aussi lentement sauf quand il s'agit de livres de cours. L'auteur a épuisé ma patience du début, l'histoire met trop de temps à se dévoiler, j'avais juste envie de poser ce livre et de ne jamais le rouvrir. C'était comme si chaque page risquait d'être celle qui allait provoquer une overdose. Ça vient surtout d'un problème dans l'écriture (mais ce n'est que mon avis). L'écriture, donc, m'a surprise. C'est très bien écrit. Trop bien (et ça ressemble à une façade, parce que j'ai repéré beaucoup de petites fautes qui peuvent passer inaperçues mais qui dérangent forcément la L que je suis). Le vocabulaire et les tournures de phrases sont très diversifiés, ce qui est plutôt impressionnant au début. C'est le genre d'écriture qu'on nous vante en cours en nous disant que c'est ce qu'il faudrait atteindre. Sauf que c'est ennuyant (je suis désolée, mais je préfère encore l'écriture de Balzac). L'écriture est tellement travaillée (elle a l'air de l'être, en tout cas) qu'elle prend toute la place. Si on veut suivre, il faut se concentrer sur les mots, ce n'est pas fluide du tout. Et surtout, j'ai eu l'impression que l'auteur s'était tellement concentré sur l'écriture qu'il en a oublié le reste. Ou alors c'est simplement son style, qui paraîtra sûrement très bien à d'autres mais que je n'ai pas aimé.
 
   Ce qui m'a vraiment dérangée, c'est que je n'ai pas pu m'attacher aux personnages, c'est horriblement frustrant ! L'auteur avait l'ambition de faire des personnages attachants, comme il l'explique à la fin, mais à mes yeux, c'est raté. Il y a une trop grande distance entre eux et le lecteur, imposée par l'écriture. Les pièces, les objets et les actions sont plus décrits que les personnages. Ils sont décrits physiquement et on voit certains de leurs souvenirs, mais toujours comme un observateur extérieur (et ça ne vient pas de la narration à la troisième personne, il y en a des tonnes qui marchent très bien). On n'a pas accès à leurs pensées et à leurs sentiments, à ce qu'ils sont vraiment, d'une manière qui permette de se mettre à leur place. Honnêtement, je sais que certaines personnes aiment le détail, mais je me fiche complètement du moindre meuble et de sa position dans une pièce ou de ce qu'il y a dessus, alors que je n'arrive même pas à l'intégrer et à l'imaginer au moment où je lis cette description. De mon point de vue, l'auteur s'est concentré sur des aspects trop superficiels. Mais évidemment, ce n'est que mon avis : j'ai tendance à rechercher l'humain dans un livre, l'humanité qu'il y a en chaque personnage. Et là, l'écriture m'en a empêchée. Ce style trop travaillé met une trop grande distance entre le lecteur et les personnages.
 
   En plus (mais là c'est vraiment personnel), je ne supporte plus que tout ce qui se passe en France soit situé à Paris ! Ce n'est pas de la faute du livre, c'est vrai, mais ça fait partie de ce qui m'a dérangée. La France, ce n'est pas seulement Paris ! A chaque fois que je lisais un nom de rue ou de pont, mon cerveau décrochait. Dans la fantasy, on donne rarement des noms de rue, ou alors deux ou trois importantes ; mais dès qu'on est à Paris, les auteurs en abusent (on a compris, ils ont fait leurs repérages). Le pont de la tournelle et ce genre de choses hyper précises qui surabondent, je n'en ai rien à faire, je me fiche d'une rue qu'on ne voit qu'une fois de tout le livre, ça n'évoque rien pour moi ! Pour les Parisiens, ça doit être sympa de reconnaître les endroits, ou même quand on ne l'est pas mais qu'on y va une journée et qu'on se dit « ah mais oui, c'est là que ... ! ». Mais pour moi, à part si la rue a une importance particulière, je me fiche de son nom. Et si le nom lui-même est censé véhiculer une idée, je ne suis pas Parisienne, je la rate forcément ! (Tout ce que j'ai retenu de Paris, c'est : le 16e = bourgeois, le Marais = gay).
 
   Tout ça a contribué à rendre la lecture horriblement fastidieuse et ennuyante. J'ai cru que je n'arriverais jamais à la page 100 ! J'ai beaucoup hésité à ne pas le terminer, à arrêter au bout de 70 trop longues pages, mais c'est un cadeau de mon père, alors je me devais de lui laisser sa chance jusqu'à la fin au cas où ça s'arrangerait (et du coup, ça m'embête de ne pas l'avoir aimé, quand on nous offre un livre on préfère forcément dire qu'il était génial. Mais bon, mon père s'est sûrement fié à la couverture, qui est franchement très jolie, et c'est dommage que l'intérieur ne soit pas à la hauteur). Bref, si je l'avais acheté moi-même, je ne me serais pas forcée et j'aurais été très déçue d'avoir gaspillé mon minuscule budget livre d'étudiante alors que j'aurais pu le dépenser pour un livre plus intéressant.
 
   Habituellement, vu la longueur de cette chronique, je m'arrêterais là, mais il faut quand même que je vous parle des quelques points positifs (c'est long, mais je me sens obligée de justifier mon avis en détail quand je casse un livre comme ça). Au bout de 170 pages, on commence à voir l'histoire et à comprendre ce qui va se passer. Je dirais que de la page 200 jusqu'à la page 300, en gros, c'était intéressant. C'est le moment du livre où on commence à vouloir savoir la suite. L'histoire est une très bonne idée, les automates qui veulent prendre le contrôle de Paris sont pile poil assez intrigants. Et, forcément, quand ça devient un peu gore et monstrueux, c'est beaucoup mieux (d'ailleurs, il y a des moments vraiment très gores et cruels auxquels je ne me serais pas attendue). Au bout d'un moment, j'ai commencé à m'attacher à un personnage. Pas de chance, la fin m'a déçue et a fait retomber l'intérêt qui s'était développé, et le livre s'est terminé sur une mauvaise note, comme il avait commencé. Sans ça, je serais restée sur une bonne impression et j'en aurais gardé un meilleur souvenir. SPOILER (surlignez la suite) : L'auteur a osé tuer mon personnage préféré ! Ou plutôt, le seul personnage auquel j'avais fini par m'attacher. A mon sens, c'est trop de morts inutiles et on passe trop rapidement dessus. FIN DU SPOILER.
 
   Je suis très sévère avec ce livre, et croyez-moi, j'aurais préféré avoir un éloge à faire sur un livre français (en plus, vous savez que j'ai tendance à tout aimer, moi-même je me rends compte que je surnote la plupart des romans que je lis). J'imagine toujours les auteurs tomber sur un avis pareil, et je me dis qu'ils doivent être mortifiés devant, avec sous les yeux de quoi réduire en miettes leur travail de plusieurs années et tout l'espoir qu'il y a avec (monsieur l'auteur, si vous passez par là, ce n'est pas du tout contre vous). C'est le premier livre de l'auteur et il ne m'a pas plu (mais alors pas du tout !), ce n'est pas de chance, et je suis déçue autant de cette chronique qui manque d'enthousiasme que de ma lecture, qui manquait tout autant d'enthousiasme. Le dernier livre qui m'a autant ennuyée, c'était Vango, de Timothée de Fombelle (dont j'ai perdu la chronique, une chance pour vous !). Je pourrais continuer à vous dire à quel point ce livre m'a déçue, mais je dois commencer à moi-même vous ennuyer (je sais, la plupart du temps, les très longues chroniques annoncent des coups de c½ur, mais je trouve important de ne pas se contenter de « c'était nul, j'ai pas aimé »). On est censé trouver de la bonne humeur, ici !
 
   Bref, une grosse déception ainsi qu'une grosse perte de temps, qui m'a fait choper un genre de mauvais rhume livresque : il m'a coupé 'envie de lire, ce roman ! Franchement, chacun ses goûts, et vous l'adorerez peut-être, mais votre survie m'importe et je ne peux pas vous le conseiller ! (En fait, je vous recommanderais même de vous en tenir aussi éloigné que possible).
 
Vous l'avez lu ? Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
Presque Minuit, de Anthony Combrexelle
Tags : Presque Minuit, Anthony Combrexelle, 404 Editions, Jeunesse, Steampunk
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#Posté le mercredi 27 juin 2018 07:00

Le Joyau, tome 1, de Amy Ewing


Le Joyau (tome 1) 
Amy Ewing 
Robert Laffont (R) 
Note : 5/5 
 
 

Le Joyau, tome 1, de Amy Ewing
 
 
   Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d'être formée dans l'optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l'opulence et le luxe, c'est la descendance...
Achetée par la Duchesse du Lac lors de l'Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l'appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l'étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté.
   Violet doit accepter ce sinistre quotidien... et tâcher de rester en vie. Mais c'est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au coeur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu'ils redoutaient... 




*  *  * 



   C'est une mauvaise habitude, je sais, mais je viens à peine de poser ce livre et je vais vous donner mon avis complètement désordonné et incomplet ! Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un coup de c½ur, mais je dois vraiment refréner mon enthousiasme pour ça ! (excusez le nombre de points d'exclamation si jamais je m'emballe)
 
   D'abord, je tiens à dire que ce livre fait 450 pages et que je l'ai lu en trois jours (et les nuits qui vont avec), moi qui suis un escargot (c'est vrai, la police d'écriture assez énorme facilite la tâche, mais ne m'enlevez pas ma fierté !). C'était passionnant et surtout très addictif. Un peu prévisible, j'ai tout vu venir d'assez loin, mais ça donne quand même envie de voir ce qui va se passer, et le plus vite possible. En parlant de ce qui se passe, il faudrait peut-être que je vous raconte un peu ! Je vous fais le topo. L'histoire se passe dans la Cité Solitaire, un genre de ville géante en forme de cercle, protégée par un mur de l'océan qui menace de tout engloutir. A l'intérieur, il y a cinq cercles concentriques, séparés par des murs : le plus pauvre à l'extérieur (évidemment, en cas d'accident de mur il vaut mieux que ce soient les pauvres qui meurent), et le plus riche au milieu, le Joyau, là où vit la royauté, la noblesse, et plein de gens tous plus inhumains les uns que les autres (et des serviteurs qui ressemblent plutôt à des esclaves, bien sûr). Dans cette ville, les nobles ne peuvent pas avoir d'enfants pour une raison bizarre (s'ils n'étaient pas aussi nombreux, j'aurais parié sur la consanguinité), alors ils ont recours à des mères porteuses (comprenez : des filles pauvres arrachées de force à leurs familles quand elles ont 12 ans, et vendues pour porter les enfants des autres à 16 ans. Joyeux, comme vie). Ces mères porteuses ont une spécificité génétique qui leur donne certains pouvoirs qui leur permettent de rectifier les problèmes génétiques des enfants de la royauté. Et nous, on suit Violet, une de ces filles, qui n'a pas spécialement envie qu'on la prive de sa liberté, de sa famille, de sa vie et de son corps, et qui préférerait mille fois travailler dur dans les champs plutôt qu'être utilisée comme un objet pour porter l'enfant d'une vieille mégère (c'est comme ça que je vois la duchesse qui l'a achetée).
 
   Je pourrais vous en dire plus sans rien vous gâcher, mais je ne vais pas vous retenir des heures, surtout que le livre sera plus clair que moi quand vous le lirez (parce que vous passez à côté de quelque chose si vous ne lui laissez pas sa chance !). J'ai plutôt apprécié Violet, surtout parce qu'elle n'accepte pas son sort, mais je la trouve un peu stupide (pas tout le temps, mais trop souvent). Enfin bon, on ne va pas lui reprocher d'être trop naïve, c'est ce qui la différencie des méchants. Ceux que j'ai surtout aimés, ce sont les caméristes : Annabelle, la fille muette qui ressemble plus à une amie qu'à une femme de chambre, et Lucien, l'un des rares à être sympa avec Violet. Mais mon préféré, c'est Garnet, le fils de la duchesse. Il a 19 ans, on ne le voit pas tellement, sauf quand il vient mettre les pieds dans le plat, et surtout, il est irrévérencieux au possible (pour le fils d'une duchesse, il y a de quoi entacher la réputation de sa mère) ! Il est très drôle, et dès la première fois qu'il est apparu, je me suis dit qu'il allait devenir plus important qu'il n'en a l'air. Vous, vous préférerez sûrement Ash, le compagnon de la méchante nièce de la duchesse, parce que c'est a priori un personnage très populaire, mais je ne l'ai pas particulièrement aimé. En fait, il fait partie du seul point négatif que je trouve à ce livre.
 
   Le sujet m'a passionnée, il y a tellement d'injustice dans cette histoire ! Entre les mères porteuses, dans ce cas précis forcées à donner leur corps, la question de la propriété de son corps en général, les inégalités entre les riches et les pauvres, les manigances pour le pouvoir, et certainement d'autres aspects que j'oublie, on est servis niveau réflexion et débat (oui, je débats avec moi-même quand je lis) ! L'histoire est un peu rapide, ce qui dans un sens ne laisse pas le temps de s'ennuyer, mais tous ces sujets sont très bien présentés. La seule chose qui m'a dérangée, c'est la romance. Trop facile et trop prévisible, trop présente et surtout trop rapide. Pourquoi certains auteurs tiennent absolument à ce qu'il y ait un coup de foudre réciproque et que tout se passe en moins d'une semaine ?? Bon, j'exagère peut-être, pas une semaine mais plutôt un mois, c'est-à-dire quelques pages. Dans tous les cas, trop rapide et pas crédible. Quand je vois un personnage jurer à un autre de l'aimer pour le reste de sa vie alors qu'ils se connaissent à peine, je suis désolée de gâcher leurs rêves, mais je n'y crois pas une seule seconde. Si ça m'arrivait en vrai, je penserais que la personne qui me dit ça n'a pas réfléchi deux minutes, et qu'au mieux elle est sincère sur le moment et changera d'avis plus tard, ou au pire qu'elle est en train de me prendre pour une cruche et essaie volontairement de m'entourlouper. Du coup, impossible pour moi de m'attacher au personnage en question, je l'ai suspecté d'être un espion pendant tout le livre tellement ce n'était pas crédible. Bref, j'ai trouvé le livre excellent malgré quelques défauts, mais la romance n'est pas passée.
 
   Pour faire court : ce livre est très addictif et il soulève des sujets particulièrement intéressants, mais la romance me paraît ratée. Je vous conseille de lui laisser sa chance, et de mon côté, je vais préparer une incantation pour que ma tirelire se remplisse et que je puisse acheter la suite très rapidement !
Le Joyau, tome 1, de Amy Ewing
Tags : Le Joyau, tome 1, Amy Ewing, Robert Laffont, Collection R, Jeunesse, Young Adult, Science-Fiction
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#Posté le mercredi 06 juin 2018 07:00

Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens


Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens 
Becky Albertalli 
Le Livre de Poche 
Note : 5/5 
 
 

Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens
 
 
   Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n'est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c'est bien à l'abri derrière l'écran de son ordinateur. C'est sur un chat qu'il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement :
1/ Ils fréquentent le même lycée.
2/ Blue est irrésistible.
3/ Il l'apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.)
   Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l'ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Marin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr... 
 
 
*  *  * 
 
 
   Enfin un livre avec un personnage gay ! Je sais, c'est le principe du livre, mais c'est tellement rare ! C'est le premier livre que je lis dont le personnage principal est gay, et je me dis que c'est peut-être parce que je lis beaucoup de fantasy, mais ce n'est pas une raison !
 
   Ce n'est même pas tout : on a tendance à parler de diversité dans les livres, et là, pour de la diversité, c'est de la diversité ! Des personnages noirs et d'autres blancs, des chrétiens, des juifs et des athées, une fille un peu grosse, des gens gays et d'autres bisexuels... Il y a d'un peu tout, on le remarque à peine parce que l'auteure le décrit comme quelque chose de naturel et n'en fait pas trois tonnes, c'est parfait ! C'est vrai, tout le monde n'est pas représenté, mais ça fait déjà beaucoup dans un seul livre ! Le reste de la communauté trouvera peut-être son bonheur ailleurs. En tout cas, ça ressemble à la vraie vie. Je ne sais pas vous, mais je n'ai pas que des amis blancs, chrétiens, minces et hétéros. Ça fait du bien de les voir représentés dans un livre ! (Je pense que c'est le premier d'une longue série pour moi, je vous ferai une liste des livres que j'aimerais lire avec des personnages qui changent de ceux qu'on voit habituellement)
 
   Mais le plus important, évidemment, c'est Simon ! Ce personnage est tellement attachant ! On voit bien qu'il est humain et qu'il n'est pas parfait, mais on fait difficilement plus gentil. C'est aussi un aspect qui change : vous ne verrez pas un héros mais un humain. D'où le titre (je faisais remarquer à ma mère que sans connaître l'histoire, le titre ne m'aurait jamais attirée. Alors, elle m'a dit « homo sapiens » parce qu'il est homo ? Et avant qu'elle le fasse remarquer, je n'avais même pas fait le lien ! Sauf que je pense qu'il faut voir homo sapiens en entier, parce que c'est à propos de ça, nous sommes tous humains et c'est le point commun qui nous rassemble, même avec nos différences). Bref, Simon utilise un pseudo pour échanger des e-mails avec un garçon mystérieux qui se fait appeler Blue et qui va dans le même lycée. Le suspense est insoutenable ! A chaque e-mail, j'enregistrais toutes les informations dans ma tête pour essayer de deviner qui était Blue. Et devinez quoi ? C'est bien le personnage auquel je pensais !! J'étais tellement contente ! (l'indice du président américain change tout)
 
   Cette histoire est magnifique et très émouvante, à la fois pour la relation de Simon avec ses amis et celle avec Blue. C'est très touchant, et on peut se mettre à sa place sans aucun problème (c'est une fille à peu près hétéro qui vous parle). Je viens de finir le livre, alors je vous parie que cette chronique est légèrement bâclée, parce que je suis encore totalement plongée dans l'histoire, mais il faut que vous le lisiez ! Franchement, ça va super vite et on ne peut pas le lâcher (mon sommeil a été sacrifié pour ce chef-d'oeuvre, ainsi que les révisions, un ou deux cours facultatifs, une partie des repas, les conversations avec les amis et les trajets en bus. Je vous ai dit : IMPOSSIBLE de se sortir de cette histoire !).
 
   Je l'ai lu maintenant malgré les tonnes de travail pour les cours parce que le film ne va pas tarder à sortir. Dites-moi si je me trompe, mais je crois que ce sera en juin pour la France (une injustice totale, vu que les Américains l'ont en mars ! Ou avril, je ne sais plus). J'ai hâte de voir ce que ça va donner, et j'espère très fort que les producteurs et tous ceux qui ont travaillé sur le film n'auront pas gâché la justesse de cette ½uvre. Enfin, j'ai regardé la vidéo de Irish Reader, qui l'a vu, qui est gay lui-même et qui l'a adoré, donc je pense qu'on ne va pas être déçus !
 
   Je vous conseille de toute urgence de faire connaissance avec Simon, et je vous souhaite une bonne lecture ! (parce que vous allez le lire ?) Qui va aller voir le film ? 
Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens
Tags : Moi Simon 16 ans homo sapiens, Becky Albertalli, Le Livre de Poche, Jeunesse, Contemporain, Diversité, Coup de Coeur
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#Posté le mercredi 11 avril 2018 07:00

L'Epreuve, tome 3, Le Remède Mortel, de James Dashner


L'Epreuve (tome 3) 
Le Remède Mortel 
James Dashner 
Pocket Jeunesse 
Note : 5/5 
 
 

L'Epreuve, tome 3, Le Remède Mortel, de James Dashner
 
 
   Le WICKED a tout volé à Thomas : sa vie, sa mémoire et maintenant ses seuls amis. Mais l'épreuve touche à sa fin. Ne reste qu'un dernier test... Terrifiant. 
   Cependant, Thomas a retrouvé assez de souvenirs pour ne plus faire confiance à l'organisation. Il a triomphé du Labyrinthe. Il a survécu dans la Terre Brûlée. Il fera tout pour sauver ses amis, même si la vérité risque de provoquer la fin de tout. 
 
 
*  *  * 
 
 
   Quelle joie de retrouver enfin les blocards ! Il fallait absolument que je lise ce troisième tome avant la sortie du film, c'est-à-dire aujourd'hui (une très bonne date, si vous voulez mon avis ! Quoi de mieux que de passer la saint Valentin avec Newt ? Ou qui vous voulez, mais Newt est parfait).
 
   On retrouve évidemment l'humour à toute épreuve qu'on avait découvert au Bloc et que j'adore depuis le début, avec leur vocabulaire bien particulier qui dédramatise à peu près toutes les situations. Je pense que ça contribue énormément à faire avancer l'histoire aussi rapidement, sans qu'on s'aperçoive que les pages défilent. Ça et la taille des chapitres, très certainement (je crois que je n'avais encore jamais vu Chapitre 73 dans aucun livre). Ils font seulement trois à cinq pages pour la plupart, avec à chaque fois un événement, une surprise, un retournement de situation, et toujours beaucoup d'action ! Je ne me suis même pas rendu compte que j'avançais dans l'histoire (en fait, j'ai dévoré ce livre en quatre jours au lieu de lire Proust pour les cours, et ça ne m'a même pas pris toute ma journée à chaque fois ! C'est un miracle, 100 pages se lisent en à peine trois heures, et c'est un escargot qui vous parle !). L'auteur m'impressionne.
 
   A force de se faire avoir, on est habitués à chercher les pièges (dans cette série, bien sûr), à essayer de trouver ce que l'auteur nous cache, et je les ai peut-être un peu trop cherchés cette fois-ci car je ne les ai pas trouvés. A part la fin, comme toujours avec James Dashner, qui a été une surprise à laquelle je ne m'attendais pas et qui me semble parfaite, extrêmement juste et réaliste (SPOILER, surlignez la suite pour lire : l'humanité a causé sa propre destruction, ce qui n'est pas très étonnant, et maintenant ils doivent assumer : il n'y a aucun remède, et ils sont condamnés. Il faut espérer que ça serve de leçon aux scientifiques dans leurs laboratoires. FIN DU SPOILER).
 
   J'aime bien Thomas et Minho mais, comme vous le savez peut-être, je préfère largement Newt. C'est pour ça que j'ai été extrêmement déçue qu'il n'ait pas une plus grande importance dans ce tome, alors qu'il en avait déjà assez peu dans le deuxième (très honnêtement, je vais relire le premier tome et mettre des post-it à chaque passage où Newt est présent, comme la bonne maniaque que je suis, pour les relire plus facilement dix mille fois). Il me semble que le dernier tome (un genre de hors-série, plutôt), La Braise, a une grosse partie sur Newt (il faut que je me jette dessus très rapidement, ça devient nécessaire à ma survie !). Voilà, ce paragraphe était pour les fans de Newt (d'ailleurs, est-ce que vous l'imaginez dans le livre comme il est dans les films ? J'adore Thomas Brodie-Sangster, je trouve qu'il est idéal pour ce rôle, mais dès que je repasse au livre je ne vois pas Newt comme ça du tout).
 
   Le titre m'intrigue toujours un peu. Les deux autres étaient clairement mentionnés à l'intérieur de l'histoire, mais pas celui-ci. Avant de me plonger dans ce troisième tome, je me suis dit que je ne voudrais pas l'essayer, ce remède, avec un nom aussi engageant, et puis je me suis dit qu'il était peut-être mortel au sens où sa recherche avait causé la mort de beaucoup trop de monde (vous avez une autre interprétation ?). Vu la fin, il y aurait une autre possibilité, mais je ne vous en parle pas.
 
   Je lui mets seulement 5/5 (oui, seulement) parce que contrairement aux autres, ce n'était pas tout à fait un coup de c½ur (je vous ai déjà dit qu'il manquait de Newt ?). Jusqu'ici, le premier tome me paraît de loin le meilleur. Je trouve que le troisième manquait de mystère, d'énigmes, de pièges, de grosses surprises ou ce genre de choses (et de Newt). J'espère que les deux hors-série vont rattraper tout ça !
 
   Malgré la petite déception de constater qu'il était moins bien que le premier tome, j'ai adoré ce livre et je vous conseille de commencer la série si ce n'est pas déjà fait et si vous aimez l'action et le mystère !
 L'Epreuve, tome 3, Le Remède Mortel, de James Dashner
Tags : L'Epreuve, tome 3, Le Remède Mortel, James Dashner, Pocket Jeunesse, Science-Fiction, Jeunesse, Young-Adult
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#Posté le mercredi 14 février 2018 05:00

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