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Création : 04/08/2014 à 12:21 Mise à jour : 16/03/2019 à 14:38

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Un Goût de cannelle et d'espoir, de Sarah McCoy


Un Goût de cannelle et d'espoir 
Sarah McCoy 
Pocket 
Note : 4,5/5 
 
 
Un Goût de cannelle et d'espoir, de Sarah McCoy
 
 
   Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa soeur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps... 
 
   Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir. 
 
 
*  *  * 
 
 
   De tous les livres sur la Seconde Guerre mondiale que j'ai lus, c'est sans aucun doute l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur ! C'est un excellent roman, extrêmement bien écrit, et c'est le genre dont on se souvient.
 
   Je dois d'abord dire que la couverture ne m'aurait jamais attirée en elle-même et le titre non plus. Quand je la vois, je pense tout de suite « livre adulte ennuyant », et pourtant je suis sûre qu'il peut plaire à plein de gens plus jeunes. Il est loin d'être ennuyant malgré son épaisseur. On suit Elsie en Allemagne à partir de 1944, et Reba au Texas en 2007, dont la route croise celle d'Elsie qui a ouvert une boulangerie allemande à El Paso. Sa particularité, c'est qu'Elsie a grandi dans une famille nazie convaincue par les idées d'Hitler. Je n'avais encore jamais lu de livre de ce point de vue, et c'est très intéressant. Ça montre que certains Allemands, même parmi les nazis, étaient des gens bien (étonnant, mais certains n'avaient pas le choix et auraient préféré faire autre chose. Si on y était forcés, on ferait peut-être comme eux).
 
   Je trouve que c'est un aspect qui ressort beaucoup : quel que soit le côté où on se trouve dans une guerre, il y a des gentils et des méchants dans chaque camp. C'est une histoire qui relativise tout. C'est possible en grande partie grâce au recul qu'on a. La plupart des livres sur la guerre sont racontés entièrement à l'époque où ça s'est passé, comme si on le vivait, mais dans Un Goût de cannelle et d'espoir on voit directement Elsie à quatre-vingts ans et ça devient réellement du passé, un plongeon dans ses souvenirs.
 
   J'ai particulièrement apprécié les passages au Texas (j'adore les États-Unis, alors mélanger les époques et les lieux a rendu le livre encore plus attrayant pour moi). Reba, le personnage qu'on suit là-bas, sort avec un garde-frontière (vous savez peut-être que la frontière mexicaine des États-Unis est un lieu assez violent. Vous avez déjà entendu parler des Minutemen ? Il n'y en a pas dans cette histoire, on a seulement la partie légale, mais ça suffit pour mépriser leurs méthodes). La comparaison entre la façon dont les nazis traitaient les juifs et celle dont les Américains traitent les Mexicains est très judicieuse, dommage qu'un livre ne soit pas suffisant pour faire comprendre aux racistes qui vivent là-bas qu'ils sont moins humains que ceux qu'ils jugent inférieurs (c'est incroyable, cette manie de tirer sur tout ce qui n'est pas blanc et protestant !). Ça donne envie de faire changer ça. On ne peut plus rien faire pour aider tous les juifs qui ont été assassinés pendant la guerre mais ce serait bien de faire évoluer le système d'immigration américain, c'est révoltant de voir qu'on méprise encore la vie après tout ce qui s'est passé dans l'histoire (sérieusement, ils ont lynché assez de Noirs pour laisser tout le monde tranquille un bon moment).
 
   On peut penser que j'ai préféré la partie américaine, mais les deux époques sont décrites à merveille (apparemment l'auteure connaît bien Garmisch en Allemagne et elle vit à El Paso, ça a sûrement aidé), et le récit en entier est passionnant. On ne voit pas passer les 500 pages si on se plonge dedans. L'écriture de l'auteure y est pour beaucoup, ce livre est extrêmement bien écrit, les mots eux-mêmes seraient capable de rendre n'importe qu'elle histoire de Sarah McCoy agréable à lire. Elle a beaucoup de talent. Elle rend ses personnages très réels, avec un passé et un caractère propre à chacun qui permettent de s'attacher à tous les personnages sans exception (sauf peut-être un nazi à qui j'ai eu envie de faire avaler son fusil, on ne peut pas s'attacher à ce genre de monstre).
 
   A la fin du livre, il y a des recettes allemandes (celles de la boulangerie d'Elsie), c'est très sympa. Je n'aime pas cuisiner (sauf pour la pâtisserie américaine et britannique, là je fais une exception), alors ces recettes ne me serviront pas, mais si c'est un de vos passe-temps ça risque de vous plaire. Franchement, après avoir lu les noms de ces pains et de ces pâtisseries tout au long du livre, ça donne envie de les goûter.
 
   En résumé, c'est un livre à lire absolument si vous êtes intéressés par la Seconde Guerre mondiale. Il est passionnant et très bien écrit, on vit vraiment l'histoire. Et si vous êtes comme moi et que vous êtes en plus intéressés par les États-Unis, il ne faut plus hésiter, il est parfait !  
Un Goût de cannelle et d'espoir, de Sarah McCoy
Tags : Un Goût de cannelle et d'espoir, Sarah McCoy, Pocket, Historique
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#Posté le mercredi 30 août 2017 12:57

Modifié le vendredi 12 janvier 2018 11:03

Ma belle-mère russe et autres catastrophes, de Alexandra Fröhlich


Ma Belle-mère russe et autres catastrophes 
Alexandra Fröhlich 
Pocket 
Note : 2,5/5 
 
 

Ma belle-mère russe et autres catastrophes, de Alexandra Fröhlich
 
 
   Seriez-vous capable de résister à un raz-de-marée, à une avalanche ou à un ouragan ? La situation semble tout aussi désespérée pour Paula lorsque Darya, sa belle-mère russe, entreprend, vêtue d'une combinaison léopard et perchée sur des talons aiguilles, d'enterrer clandestinement son énorme terre-neuve dans un cimetière de Hambourg. Darya est aussi obstinée qu'un char russe et aussi folle qu'un furet enragé, tenter de la raisonner n'est que pure perte de temps. Seules les supplications fonctionnent (et encore). Si il n'y avait pas le fils de Darya, Artiom, Paula aurait laissé tombé depuis longtemps. Certes, Artiom aime la vodka, les boîtes de nuit et Chopin... mais sa voix lui fait encore et toujours tourner la tête. Un roman hilarant qui se joue des clichés. 



*  *  * 


   Regardez cette couverture ! Une poupée russe, un titre avec russe dedans, franchement c'est presque dommage que l'auteure ne soit pas russe. Ce livre m'avait l'air vraiment bien, alors j'ai été un peu déçue.
 
   En lisant le résumé, on s'attend à rigoler pendant tout le livre. Pour moi c'est raté. Le début était vraiment marrant, dès la première page on se retrouve avec Paula et sa belle-mère russe Darya qui se sont fait arrêter dans un cimetière en pleine nuit, ça partait plutôt bien ! Mais ensuite, même si il y a de quoi rire un peu, toutes les histoires paraissent tellement tirées par les cheveux qu'en plus d'être totalement invraisemblable, ça devient vite ennuyant. Tout est basé sur une espèce de mauvaise foi des Russes, c'est intéressant pendant 100 pages, mais pour les 250 dernières c'est un peu plus dur.
 
   C'est justement ce qui m'a dérangée. Je sais que pour faire rire on ressort souvent tous les clichés possibles (c'est annoncé dans le résumé, d'ailleurs), mais là il n'y avait que de ça ! Ça donne une image plutôt négative des Russes, qui sont donc riches, s'habillent de manière pire qu'originale, passent leur temps avec leur famille et éventuellement occupent leur journées à des choses pas très légales... Tous. Sur tous les personnages russes (et il y en a un sacré paquet), il n'y en avait aucun de différent ! Beaucoup trop de préjugés pour moi, même si je sais que c'est censé être drôle. La seule chose vraie à 100 % que j'ai lue dans ce livre, c'est qu'en Russie, quand on est pauvre et qu'on est malade, on meurt faute de pouvoir acheter des médicaments (bon, je vous l'accorde, si on met seulement la vérité ça gâche un peu le côté comédie, un peu...).
 
   Pour continuer dans le négatif : c'était horriblement long ! Il m'a fallu presque un mois pour en venir à bout (je pense que je peux lire Le Trône de Fer plus rapidement que ça). Pourtant je l'emmenais partout, je l'ai lu au lycée entre chaque cours (quand on n'était pas occupés à donner un petit concert de couloir – cette fois-ci c'était Michel Sardou), dans les salles d'attente, dès que j'avais un peu de temps ! Il ne voulait vraiment pas se terminer (imaginez le cri de joie dans ma tête quand je l'ai enfin fermé après avoir lu la dernière ligne ! La chanson de la Reine des Neiges a été écrite pour ce moment ! Au passage, je suis très fière si je vous l'ai mise dans la tête sans même écrire les paroles !).
 
   Pourtant, il n'y a pas que du négatif (le positif est juste noyé dedans). On suit Paula, qui est un personnage plutôt sympa même si je n'ai pas réussi à m'identifier à elle (à sa place j'aurais viré tout ce monde de ma vie et plus vite que ça !). Elle est avocate et trouve le moyen de se faire arrêter, ça c'est ironique. Il y a aussi Artiom, dont Paula s'est éprise sans meilleure raison que sa voix (pourquoi pas, chacun ses goûts après tout) et toute sa famille sur laquelle je ne vais pas m'attarder, puisque c'est le concentré de clichés que je vous ai listés au-dessus. Le seul personnage que j'ai vraiment apprécié, c'est Alexeï, le grand-père d'Artiom ! Enfin quelqu'un qui fait des efforts pour apprendre l'allemand (ah oui, ça se passe en Allemagne au fait) ! Il y a quelques passages qui m'ont fait rire, mais le reste est tellement ennuyant que je ne suis même plus capable de me rappeler lesquels.
 
   Finalement, je dirais que ce livre n'était ni bon ni mauvais. Quelque chose au milieu qui ne m'a pas tellement plu. Peut-être qu'il pourrait vous plaire si vous n'accordez pas trop d'importance à la Russie (j'ai peur d'être un peu trop partiale sur le sujet dans cette chronique). Honnêtement : prenez le risque de découvrir si ça vous tente, vous aurez peut-être plus de chance que moi !  
Ma belle-mère russe et autres catastrophes, de Alexandra Fröhlich
Tags : Ma belle-mère russe et autres catastrophes, Alexandra Fröhlich, Pocket, Contemporain, Humour
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#Posté le mardi 07 février 2017 11:25

Modifié le vendredi 12 janvier 2018 09:39

Le Secret du Graal, de Glenn Cooper


Le Secret du Graal 
Glenn Cooper 
Pocket 
Note : 5/5 ♥ 
 
 
Le Secret du Graal, de Glenn Cooper
 
 (J'ai modifié le résumé, il gâchait un peu trop de chose à mon goût) 
 
   Jérusalem, 33. Lors de son dernier repas, Judas fait en sorte que Jésus utilise un calice bien particulier, que lui a remis un mystérieux visiteur.

   Normandie, 1450. Un chevalier anglais, Thomas Malory, découvre un manuscrit à l'origine obscure, relatif au roi Arthur. Obsédé par son contenu, il se met sur la piste du Graal.

   Londres, 2014. Descendant de Thomas Malory, Arthur Malory est lui aussi passionné par les mystères du Graal. Lorsque l'un de ses amis, Andrew Holmes, professeur à Oxford, est assassiné avant d'avoir pu lui faire part de la stupéfiante découverte qu'il a faite à propos de leur passion commune, Arthur décide d'explorer les pistes suivies par Holmes. Commence alors pour lui une incroyable aventure passionnante. 



*  *  * 
 

   Ce livre est le premier thriller que j'aie lu de ma vie (ou en tout cas c'est comme ça que Pocket l'appelle), je m'attendais à avoir peur en le lisant et j'ai été vraiment soulagée en voyant que ce n'était pas le cas. C'est donc une très bonne découverte pour moi ! Bon, en même temps, vous me mettez « Graal » dans un titre avec une couverture pareille, c'est évident que ça m'intéresse ! Et ce livre a été largement à la hauteur de ce que j'attendais !
 
   Tout d'abord, j'ai été captivée dès les premiers mots ! Ça commence par la création de l'Univers (un bon début, pour un début) et l'aspect inimaginable de ce qu'il y avait ou n'y avait pas avant , un sujet qui me passionne (et une question que je me suis souvent posée) ! On passe rapidement au temps de Jésus où on découvre une histoire de Judas différente de celle qu'on connaît, où il n'aurait pas vraiment trahi Jésus mais lui aurait permis de ressusciter (en gros, si les gens ont droit à la vie éternelle après la mort, c'est parce que Jésus est mort, et ça c'est grâce à Judas). Bref, tout ça pour arriver à l'origine du Graal.
 
   Ce que j'ai adoré, c'est qu'on navigue entre les époques (avec même une époque surprise qui n'était pas mentionnée dans le résumé et qui m'a presque fait sauter de joie !), ce qui entretient le suspense et laisse une grande part de mystère, mais qui permet aussi d'en savoir plus que les personnages. On suit principalement Arthur, à notre époque (forcément, le nom n'est pas choisi par hasard), qui est passionné par le calice de Jésus et qui va se lancer dans la quête du Graal (aaah, ça sonne tellement bien, la quête du Graal !). Arthur est vraiment un personnage auquel on s'attache tout de suite, c'est quelqu'un de bien, plein de principes et de valeur, ce qui rappelle forcément un peu les chevaliers de la Table ronde.
 
   Evidemment, plus que les personnages et la quête elle-même, ce sont tous les sujets du livre qui m'ont passionnée : ça parle du roi Arthur, de Camelot, des chevaliers de la Table ronde, d'Excalibur et du Graal ! Que demander de plus ? C'est plutôt sympa de croiser Jeanne d'Arc au moment où commencent les problèmes d'un chevalier, sir Thomas Malory, l'ancêtre d'Arthur, que j'ai adoré suivre. C'est même l'époque que j'ai préférée, au XVe siècle, parce que sir Thomas Malory est un chevalier plein de valeur qui s'acharne à faire ce qui est juste, même si ça doit lui attirer des ennuis, et aussi (parce qu'il faut être un peu superficiel, dans la vie) parce que son château s'appelle Newbold Revel et que ça fait quand même super classe ! Et j'ai commencé à avoir un énorme sourire quand j'ai cru comprendre que j'avais atterri en plein milieu de la guerre des Deux-Roses, et quand elle a enfin été nommée... Je ne peux pas vous décrire ma réaction, mais j'aurais voulu sourire plus que c'est humainement faisable (vous saviez que George R.R. Martin s'est inspiré de la guerre des Deux-Roses pour écrire Le Trône de Fer ? Les Lancaster sont devenus les Lannister dans son livre, et les York sont devenus les Stark, ils se battaient pour le Trône après que le roi Henri VI, je crois, soit mort. Apparemment, dans la réalité, les York ont gagné, je me demande si ce sera pareil dans Le Trône de Fer).
 
   Tout est tellement bien écrit, et tellement détaillé, qu'on ne pourrait pas différencier les faits réels de ceux que l'auteur a inventé pour son histoire, tout fait vrai, c'est comme si tout avait bel et bien existé ! J'adore les légendes, mais quand on arrive à me persuader de cette façon qu'elles sont réelles, ça me fait penser que c'est possible et j'adore ça ! J'ai vraiment beaucoup aimé le style de l'auteur, d'abord pour ce que je viens de dire mais aussi parce qu'il a adapté le langage qu'il utilise à chaque époque, plus on remonte dans le temps et plus le langage est médiéval ! Sans même qu'on s'en rende compte, ça ne change rien dans la lecture, mais c'est quand même médiéval. Je ne connaissais pas Glenn Cooper, mais s'il est aussi doué pour tous ses livres, ce ne sera sûrement pas le seul que je vais lire.
 
   Il y a aussi plusieurs petits éléments dans le livre que j'ai pris comme des signes que ce livre était fait pour que je le lise (non, j'exagère pas !). Il y a pas mal d'importance qui est donnée à la côte surnuméraire d'Arthur, et j'ai la même chose (en voyant ça je me suis dit « non, un truc pas courant comme ça qui se retrouve dans ce que je lis ! »), bien sûr ça parle d'un sujet qui me fascine complètement, et ce qui a fini de me convaincre que le Destin avait voulu que je le lise (oui oui, le Destin lui-même, carrément), c'est que la date qui présente un intérêt pour Arthur et qui lance en quelque sorte la quête, c'est le 12 mars, le jour de mon anniversaire (vous êtes d'accord avec moi, ça fait trop de coïncidences ?).
 
   Juste quelques mots sur la fin : je l'avais vue venir à trois kilomètres ! Au bout de 100 ou 150 pages, une fois que les bases de l'histoire sont posées, j'avais tout deviné (ma prof d'anglais renforcé nous a dit que les littéraires savent ce qui va se passer à la fin d'un livre en lisant le début, elle avait raison). Gros spoiler (surlignez, ou évitez de surligner si vous n'avez pas lu ce livre) : l'auteur nous laisse quand même pleins d'indices ! Franchement, Claire est physicienne, son copain fait partie des Khem, elle est tout le temps au téléphone avec ses parents mais jamais devant Arthur, c'était vraiment facile à deviner. Fin du spoiler. Mais par contre, il y a une chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout et qui termine le livre en beauté, c'est ce qui se passe dans les trois dernières pages ! Quand on aime croire aux légendes et aux mythes, cette fin est parfaite ! Elle n'est ni fermée ni complètement ouverte, ça laisse juste la possibilité d'imaginer ce qui se passe tout de suite après. Spoiler (surlignez) : J'espère que c'est Claire qui est revenue, même si le retour de Jésus ce serait pas mal non plus. Fin du 2ème spoiler. La fin m'a autant impressionnée que le début. En fait, cette histoire est un mélange de magie et de science (j'aime l'aspect magique parce que ça m'émerveille, et j'aime l'aspect scientifique parce que ça donne l'impression que ça pourrait être réel, mélanger les deux est une très bonne idée). En tout cas, ce que je retiens de ce livre, c'est qu'il vaut mieux que le Graal ne soit pas retrouvé.
 
   Je ne peux que vous conseiller ce livre, pour moi c'est un gros coup de c½ur, et si vous êtes passionné par les légendes, le roi Arthur, et toutes sortes de théories sur l'Univers, je suis sûre qu'il va vous plaire !  
Le Secret du Graal, de Glenn Cooper
Tags : Le Secret du Graal, Glenn Cooper, Pocket, Thriller, Aventure, Coup de Coeur
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#Posté le lundi 08 août 2016 09:45

Modifié le dimanche 10 juin 2018 09:52

Le réveil du coeur, de François d'Epenoux


Le Réveil du c½ur
François d'Epenoux
Pocket
Note : 2/5 
 
 
 
Le réveil du coeur, de François d'Epenoux  
   Quand le Vieux accepte d'assurer la garde de son petit-fils Malo durant tout le mois d'août, ce n'est pas de gaieté de coeur. Il faut dire qu'entre le misanthrope solitaire et l'enfant de six ans, il n'y a pas seulement un fossé de sept décennies, il y a un gouffre, des siècles, un univers entier. Et pourtant... magie d'un lieu hors du temps, atavisme croisé, miroir des coeurs ? Ces deux-là vont s'apprivoiser, mais aussi se reconnaître l'un dans l'autre, dans une tendresse réciproque et un caractère affirmé qui fait fi des années. 
 

*  *  * 
 

   Ce livre aurait pu me plaire si je l'avais lu dans quelques années, je pense. Ce n'est pas tellement mon style habituel de lecture, je trouve que c'est plutôt fait pour des adultes, ou alors des jeunes qui aiment les histoires qui pourraient être réelles.
 
   Ce qui m'a le plus dérangée au début, ce sont les références à des films, des acteurs et des réalisateurs que je ne connais pas (ce qui a choqué mes parents puisque eux les connaissent, mais ce sont plutôt des films de leur génération, voire de celle de mes grands-parents, et que je n'ai jamais regardés), ce qui m'a un peu perdue et ennuyée puisqu'il y en a très souvent au début. Les références littéraires, beaucoup moins nombreuses, ça allait puisque je les avais toutes (c'est là que je me dis que ma place est bien en L !), et celles aux chansons aussi (les anciennes chansons passent plus souvent à la radio que les vieux films à la télé, vous ne trouvez pas ? Ou alors je préfère juste la musique). Je pense que pour une ado de seize ans, trop de références qu'on ne connaît pas et aucune à des choses plus récentes, c'est un peu dur à suivre.
 
   L'autre chose qui m'a dérangée, c'est le côté réel de l'histoire (oui, c'est le principe d'un livre quand ce n'est pas du fantastique, je sais, mais je n'arrive pas à m'y faire). Quand je lis un livre, c'est justement pour échapper à la réalité. On l'a tous les jours alors pourquoi en rajouter dans les livres ? (vous allez peut-être trouver plein de raisons, j'en ai aussi, mais ça ne suffit pas à me convaincre). Et avec cette réalité, ce sont des adultes qui racontent l'histoire, donc impossible pour moi de m'identifier à qui que ce soit. Il y a Jean (le père, 42 ans au début de l'histoire), qui travaille dans un boulot où il doit obéir à une patronne qui ne respecte personne, qui a une vie banale et qu'il a l'air de trouver un peu minable (chouette image de l'avenir quand on a mon âge, donc), et le Vieux (on ne sait pas son nom, c'est juste le Vieux, ou alors Grand-Paria plus tard quand il aura un petit-fils) qui est resté bloqué dans les Trente Glorieuses et qui rejette tout ce qui provient de la société moderne (c'est un peu extrême, mais dans le fond il n'a peut-être pas totalement tort sur tout). Bref, trop de réalité, c'est déprimant quand on est ado. Les jeunes rêvent et imaginent un avenir comme ils aimeraient en avoir, sauf que la réalité vient tout gâcher, mais on continue de rêver quand même. Alors que j'ai l'impression que les adultes ont un peu laissé tomber. La réalité, ça fait plus longtemps qu'ils la connaissent, et ils ont peut-être fini par se dire que ça ne servait à rien de rêver (je généralise, hein, en plus je n'en ai aucune idée), et je crois que de ce point de vue-là ils ne comprennent pas trop les enfants (leurs problèmes ont tendance à nous boucher un peu l'horizon du bel avenir qu'on imagine, non ?). Je pense que c'est un peu ce que ça fait pour Malo, le petit-fils, et en même temps pour le lecteur, ou en tout cas pour moi. Ce qui m'a vraiment embêtée, c'est les réflexions du Vieux, et se mettre à sa place, parce que vieillir et mourir sont deux choses qui m'effraient et qu'on se retrouve un peu en face, dans ce cas-là. Je préfère éviter ces pensées, mais les livres racontés du point de vue d'adultes me font toujours cet effet, c'est triste, déprimant, et ça laisse un peu vide.
 
   La partie racontée du point de vue de Jean, je ne l'ai pas aimée du tout. Ça décrit un quotidien vraiment déprimant, c'est là qu'il y avait le plus de références que j'ai pas comprises, et en plus je n'aime pas le personnage. Il dit à son père d'évoluer, mais au fond il a les mêmes idées. La partie racontée du point de vue du Vieux, par contre, c'était la meilleure. On se rend compte qu'il n'est pas le personnage détestable qui est la pour embêter tout le monde, mais plutôt le contraire : le meilleur personnage du livre. Il garde Malo pendant le mois d'août parce que ses parents divorcés ne savent pas quoi en faire (ce que je trouve un peu bête. Quand on a un enfant ce n'est pas pour continuer sa petite vie en essayant de le caser au milieu sans trop qu'il dérange, il est là c'est tout. Je ne critique pas qu'ils le laissent au grand-père, ça c'est plutôt bien, ce qui m'a énervée avec le personnage de la mère de Malo c'est qu'elle ne voulait surtout pas que le Vieux s'approche de son fils, que pendant six ans elle l'a tenu à l'écart, et que maintenant qu'elle ne sait pas trop quoi faire elle est prête à se servir du grand-père. Ça ne me paraît pas honnête du tout). Et finalement, ce mois est tout simplement génial. Il n'y a pas de télé ni de jeux-vidéos, mais tous les jours le « Grand-Paria » trouve de quoi s'amuser avec son petit-fils : journées à la plage, châteaux de sable, glaces, jeux de son enfance... C'est le genre de vacances que beaucoup d'enfants aimeraient passer avec leurs grands-parents. C'est un mois qui paraît vraiment joyeux, et cette partie-là est plutôt agréable à suivre, parce qu'on voit le Vieux changer petit à petit. Malo lui redonne un peu d'espoir pour l'avenir. On est triste pour lui quand les vacances se terminent (et que les parents n'ont plus besoin de lui, que la mère se dépêche d'arracher son fils à ce misanthrope maintenant qu'elle n'a plus rien à faire).
 
   La fin elle-même m'a un peu déçue. Je ne m'attendais pas à ça, et moi qui commençais à apprécier le livre, ça a peut-être gâché cette bonne image que j'en aurais gardée grâce aux vacances. Finalement, c'était un début que je n'ai pas aimé et une fin que je n'ai pas aimée, avec au milieu quelque chose d'un peu plus intéressant, mais pas suffisant pour que j'aime vraiment le livre.
 
   Je n'ai pas tellement aimé ce livre, même s'il a un point positif : le Vieux. Enfin quoique, la couverture est aussi très jolie, elle donne envie de lire. Au moins maintenant c'est sûr, je suis convaincue que je préfère éviter la littérature du côté des adultes (sauf en ce qui concerne la fantasy, bien sûr, je suis certaine que vous vous en doutiez un peu) et rester dans le rayon coloré des ados, ou alors celui souvent plus sombre de la fantasy. Je n'ai pas aimé parce que c'est très éloigné de mes goûts, mais je pense que vous pourriez apprécier si vous avez... plus de vingt ans ? Je ne saurais pas trop dire, vu que je ne les ai pas encore, mais disons que si vous êtes adulte, ça me paraît mieux, ou alors au moins si vous préférez les histoires réalistes à celles fantastiques.  
 Le réveil du coeur, de François d'Epenoux
Tags : Le Réveil du coeur, François d'Epenoux, Pocket, Contemporain
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#Posté le vendredi 11 mars 2016 09:50

Modifié le dimanche 10 juin 2018 09:27

La Voleuse de livres, de Markus Zusak


La Voleuse de livres 
Markus Zusak 
Pocket 
Note : 5/5 
 
 
La Voleuse de livres, de Markus Zusak
 
   Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleusede livres...
 

*  *  *
 

   Bonjour ! D'abord, je m'excuse d'avance mais j'ai lu ce livre il y a longtemps (bon d'accord, 3 semaines, mais depuis j'ai lu 5 autres livres),et j'en ai sûrement oublié une bonne partie. Vous voyez, la chronique était déjà faite et je voulais vous la poster la semaine dernière, mais mon ordinateur est tombé en panne (après avoir servi courageusement une année entière pour son pays ! Enfin, pour moi, mais ça fait moins bien pour vanter les mérites du pauvre Jean-René...), et comme elle était dessus j'ai dû la refaire sur un autre ordinateur. Bref, voilà pourquoi le résumé n'est pas fait maison aujourd'hui, et mes impressions pas toutes fraîches non plus.
 
   Trêve de blabla, parlons du livre ! Il était très très bon !
 
   Je dois préciser qu'en temps normal, je n'aime pas trop les livres sur la guerre. C'est horrible en vrai et ça l'est aussi dans les livres. Si vous voulez mon avis, c'est la pire stupidité humaine (sérieusement, pourquoi s'entretuer et faire souffrir plein de monde quand on peut simplement vivre notre petite vie tranquille, assis sur le canapé avec un paquet de chips ?? Même sans chips, ça reste mieux. En fait, même au lycée quand on passe notre vie à réviser pour le bac, c'est mieux). Donc je préfère l'éviter au maximum. Et en plus on a déjà assez de sujets déprimants tous les jours, et je ne vois pas trop l'intérêt de rajouter de la réalité, de la déprime et de la guerre dans les livres. Bref, ça ne se voit peut-être pas forcément, mais ce que je veux dire c'est à quel point je déteste ce genre de livres en temps normal, et à quel point j'ai adoré La Voleuse de livres ! Quand on le voit, on s'attend à quelque chose de déprimant pendant la guerre, mais ce n'est pas tout à fait ça. On ne voit pas les combats, ni toutes les atrocités inimaginables qui ont été faites pendant cette guerre. L'histoire est centrée sur la vie de Liesel, une petite fille allemande dans un quartier pauvre, assez loin de tout ça (je ne vous dis pas non plus que c'est joyeux, mais au moins il n'y a ni meurtres ni torture).
 
   Liesel a été envoyée dans une autre famille par sa mère. On s'attache  à elle même si finalement on ne sait pas grand-chose d'elle. Ses nouveaux parents, Rosa et Hans Hubermann, eux ils sont chouettes ! Je les ai tout de suite appréciés, et tout le long de l'histoire ce sont des personnages bien. Rosa accueille Liesel en insultant les voisins (insultes qu'on aura tout le long du livre en allemand, et surtout en grande quantité. Ca apporte beaucoup d'humour alors qu'on ne s'attend pas à en trouver), et Hans est toujours gentil avec Liesel, avec tout le monde d'ailleurs, c'est à se demander comment il fait. C'est l'un de mes deux personnages préférés. Le deuxième, il arrive plus tard. Je ne vous dis rien sur lui, parce que je trouve qu'il fait tout l'intérêt du livre. Je vous dis juste qu'il s'appelle Max. Il y a aussi Rudy, le meilleur ami de Liesel. Comme un peu tout le monde dans le livre, on ne sait pas grand-chose sur lui, mais il est très sympa.
 
   Ce qui m'a un peu dérangée au début, c'est de voir la guerre du point de vue des Allemands. C'est beaucoup moins facile de se dire tout simplement que c'était eux les méchants. Parce que les gens comme la famille de Liesel, qui n'avaient rien et qui mouraient de faim, ils ne l'ont sûrement pas voulue, la guerre (quoique certains soutenaient Hitler, mais la plupart n'avaient pas trop le choix). Entre la propagande, les jeunesses hitlériennes, et les gens qui vous voyaient très mal si vous n'étiez pas dans le parti nazi, vous bouffiez du Hitler partout ! Ah, et aussi, quand on vous dit depuis que vous êtes tout petit que les Allemands sont une race supérieure aux autres, ça ne vous dérange sûrement pas trop de le croire. Peut-être que si Hitler n'était pas devenu chancelier, il n'y aurait pas eu tout ça, mais les gens ont voté pour lui, alors ça ne dérangeait certainement pas tout le monde (c'est comme partout, il y avait les gens pour, les gens contre, énormément de gens obligés d'être pour, et au milieu de tout ça, ceux qui ne savaient même pas ce qui se passait. Bah oui parce que c'est compliqué d'imaginer qu'on puisse assassiner industriellement autant de monde). Bref bref bref, si je commence à parler de la guerre vous êtes encore là demain ! (Les choses bêtes, débiles et cruelles, ça peut me faire parler longtemps.)
 
   La lecture prend beaucoup de place dans le livre, et vous vous en doutez, c'est un sujet que j'aime bien. Ce qui donne aussi un grand intérêt à l'histoire, c'est la narratrice. Je pensais que ce serait Liesel, mais pas du tout (pour ceux qui veulent savoir qui raconte l'histoire, surlignez le spoiler : c'est assez étonnant dans les premières pages quand vous comprenez que c'est la Mort qui vous parle directement. Ca lui donne un côté presque sympa. Fin du spoiler). Quand vous vous lancez dans ce pavé de 600 pages, ça aide à ne pas lâcher le livre du début.
 
   L'auteur a une écriture que j'ai vraiment appréciée. D'habitude je n'aime pas les styles d'écritures un peu trop poétiques (beaucoup de choses que je n'aime pas d'habitude mais que j'ai adorées, dans ce livre !), mais ça rend l'histoire tellement plus belle ! Tout ce qu'on pourrait dire normalement, l'auteur trouve une métaphore pour le dire plus joliment. On ne peine pas à comprendre, tout est fluide et même si on voit clairement que l'écriture est travaillée, ça se lit facilement, presque tout seul (si on oublie les 600 pages, bien sûr).
 
   Un dernier point positif, c'est qu'il n'y a qu'un seul livre. Ca paraît vraiment bête que je vous le fasse remarquer, mais c'est tellement bien de temps en temps de fermer un livre et de se dire qu'on n'a pas à acheter les dix tomes suivants ! Je ne sais pas vous, mais moi quand je commence des séries, je peine à les finir parce qu'il me faut un temps énorme pour pouvoir acheter la suite. Quand il y a trois tomes, c'est déjà juste, six ça devient compliqué, et douze ou treize c'est complètement impossible. Alors là, pendant les vacances en plus, c'est plus pratique.
 
   En résumé, c'est un très bon livre auquel il ne faut pas chercher un intérêt (je veux dire, il ne faut pas se demander comment ça va se terminer, on le sait), c'est un bout d'histoire et il faut voir les bons moments et les petits évènements de la vie de Liesel. En plus, la couverture est cool, j'adore les chaussettes ! Pour ceux qui n'auraient pas le courage d'entamer ce gros livre, il y a aussi le film (je ne l'ai pas vu, c'est encore un film que je voulais voir seulement après avoir lu le livre). En tout cas c'est un livre que je vous conseille, je l'ai adoré !
 
   Ah, attendez, un dernier spoiler, et seulement pour ceux qui l'ont lu, cette fois (surlignez) : à la fin, on sait que Liesel s'est mariée et a eu des enfants. Moi, j'aime bien penser que c'est avec Max, après tout on ne sait pas vraiment quel âge il a. Et vous ? Fin du spoiler. 
 La Voleuse de livres, de Markus Zusak


   Et comme il y a un film et que j'ai appris à mettre des vidéos dans mes articles, je vous mets la bande annonce  :) (j'aime beaucoup la musique) : 

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Tags : La Voleuse de livres, Markus Zusak, Pocket, Drame, Historique
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#Posté le vendredi 14 août 2015 12:58

Modifié le vendredi 22 juin 2018 13:26

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