100 000 Canards par un doux soir d'orage
Thomas Carreras
Sarbacane (X')
Note : 3,5/5
Salut tout le monde ! Avant toute chose, voici la (petite) surprise que je vous annonçais : je vais poster une chronique par jour cette semaine, à partir d'aujourd'hui jusqu'à jeudi prochain (pourquoi aujourd'hui ? Mais parce que j'ai le temps, que j'ai fini à 16h et que j'étais de bonne humeur jusqu'à ce que je fasse mes devoirs !). Donc je commence avec un livre que j'ai lu il y a très longtemps (ok, en fait c'est pour poster mes chroniques qui traînent depuis des mois, mais chut).

Salut ! Je vous préviens, cette chronique sort de ma mémoire lointaine (donc n'attendez pas trop de détails). En fait, j'avais écrit la chronique à la main après avoir fini le livre il y a assez longtemps (vous savez que je suis tout le temps en retard), mais impossible de la retrouver (comme celle de Vango, d'ailleurs. C'est dommage parce que Vango, j'ai tellement détesté que mon cerveau en a viré le moindre souvenir, donc celle-là, impossible de la refaire).
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, et la couverture comme le titre donnent énormément envie de le lire (et surtout j'ai un ami qui a toujours adoré les canards, un jour j'avais même acheté des boucles-d'oreilles canards pour rigoler, et donc forcément je ne pouvais pas passer à côté de ce livre. Que j'ai ostensiblement lu au lycée, d'ailleurs). Et là, un jour où j'allais à la bibliothèque pour rendre des livres, il m'attendait, présenté dans les nouveautés (quand je vous dit que je suis très en retard). Donc voilà pour l'histoire de ce livre dans ma vie.
J'ai adoré le début, il était génial ! A première vue, on s'attend à quelque chose de très marrant, et là on n'est pas déçu ! Ginger, la fille qu'on suit pendant la moitié du livre, débarque dans une auberge où elle réussit à se faire embaucher. Elle et Malcolm, alias « Oeil-Qui-Louche », ou tout simplement le fils de l'aubergiste, passent leur temps à s'envoyer vanne sur vannes, ça n'arrête pas ! J'ai passé mon temps explosée de rire (ce qui est très utile à la rentrée, toujours difficile pour moi, parce que oui, je suis tellement en retard que je l'ai lu en septembre dernier. Non, j'ai pas honte).
Par contre, il y a une chose que je ne voyais pas du tout venir : la suite (enfin, j'avais bien vu la centaine de pages qui restaient, mais je n'imaginais pas ce qu'il y aurait dessus). Ca vire carrément au film d'horreur, mais en livre. Et c'est vraiment bien gore. Gros spoiler (surlignez la suite à vos risques et périls) : je n'ai jamais vu aucun auteur tuer son héroïne au bout de cent pages, avant la moitié du livre, surtout d'une façon aussi atroce ! Je vous jure que j'ai développé une phobie des canards (je les nourrirai plus, ces sales volatiles cruels !). Donc si c'est possible que vous soyez aussi trouillards que moi, au bout de cent pages, évitez de le lire la nuit. Mais même au milieu de toute cette horreur, il reste quand même beaucoup d'humour. On suit plusieurs personnages, donc Stevie Wonder (oui oui, il y a pas mal de personnages qui sont des célébrités réelles, les pauvres). Et comme si ce n'était pas suffisant, l'auteur en rajoute des tonnes à grand renfort de jeux de mots comme canarder, froid de canard, et sûrement d'autres que j'ai oubliés mais qui cassent toujours le sérieux de la situation (ah, au fait, je ne vous dirai pas pourquoi il y a un tel changement dans l'histoire. C'est tellement bien fait que je dois vous laisser la surprise).
Je ne lui ai pas mis une très bonne note, mais c'est quand même un livre très agréable à lire, absolument pas sérieux, vraiment parfait pour rigoler. Je le conseille à tout le monde, il est vraiment sympa (vous alleeeez le lire, c'est le Grand Coin qui me l'a nasillé). Pour conclure, méfiez-vous des canards !