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Création : 04/08/2014 à 12:21 Mise à jour : 16/03/2019 à 14:38

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2 articles taggés Sarbacane

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Le Monde de Charlie, de Stephen Chboski


Le Monde de Charlie 
Stephen Chboski 
Sarbacane (X') 
Note : 4,5/5 
 
 
Le Monde de Charlie, de Stephen Chboski
 
 
   Au lycée,où il vient d'entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas "raccord". Pour son prof de Lettres, c'est sans doute un prodige ; pour les autres c'est juste un "freak". En attendant, il reste en marge, jusqu'au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : le voilà entré dans la danse...et tout s'accélère. 



*  *  * 
 

   J'avais énormément entendu parler de ce livre. Ca a été un coup de coeur pour beaucoup de monde, j'en ai entendu des éloges partout. Donc forcément j'en attendais trop, et même si j'ai adoré ce livre, j'ai été un peu déçue de ne pas le trouver aussi génial que chaque autre personne qui l'a lu sur cette planète (je l'ai emprunté en même temps que Nos Etoiles Contraires, et oui ça date un peu)...
 
   Ce que j'aurais à dire en premier, c'est que je pense que c'est un livre au minimum pour les « grands » ado, je veux dire ceux qui sont au lycée, en partie à cause des sujets du livre mais aussi tout simplement parce que j'imagine que ce serait plus dur pour quelqu'un de 12 ans de s'immerger dans cet univers. Charlie est au lycée, et il y a déjà de grosses différences avec ce que je connais puisque c'est aux Etats-Unis (ou alors je ne suis simplement pas invitée à ce genre de soirées entre potes, ça peut aussi être un peu ça :p , et attention je ne fais pas de discrimination contre les jeunes, je dis juste que je pense qu'il y a deux ans je ne l'aurais pas aimé).
 
   Le gros point fort de ce livre, c'est qu'il parle de pas mal de sujets qu'on peut croiser à l'adolescence (ou même plus tard) et qu'il fait énormément réfléchir (attention, maintenant que j'ai de la philo je sais de quoi je parle !). Charlie a une vie vraiment bizarre (c'est incroyable le nombre de personnes qui font l'amour devant lui ! Sans parler de ce que ses potes mettent dans leurs gâteaux...). C'est un personnage auquel on s'attache assez facilement, et en même temps je me suis trouvée pas mal de points communs avec lui. Les deux amis qu'il réussit à se faire, Patrick et Sam, sont vraiment géniaux. J'ai bien aimé Sam, mais quand même j'ai largement préféré Patrick, qui est pour moi le meilleur personnage du livre (bah oui, qu'est ce que vous voulez ! J'y peux rien si je préfère souvent les personnages secondaires ! Je trouve qu'on peut plus facilement les imaginer comme on le souhaite, alors que le personnage principal, on doit le prendre comme il est, un peu comme dans la vie et donc c'est déprimant). Bref, c'est une très belle histoire d'amitié qui fait réfléchir sur la vie.
 
   Zut, je me rends compte que j'ai oublié de vous parler du début ! C'était assez surprenant et c'est ce qui m'a vraiment donné envie de le lire : Charlie s'adresse directement à nous (donc on commence la lecture avec pas mal de compliments, ce qui fait toujours plaisir, et comme c'est un livre on n'a pas besoin de rougir ou de réfléchir à comment réagir), j'ai mis un peu de temps à le comprendre. En fait, l'histoire est une suite de lettres (non, pas celles de l'alphabet ! Celle qu'on envoie par la poste, qui marchait beaucoup mieux au moment où l'histoire se passe) où Charlie nous raconte sa vie, comme à un pote qu'il ne connaît pas, et comme il ne nous connaît pas et qu'il sait qu'on ne le croisera jamais, il peut être entièrement honnête avec nous (c'est aussi étonnant le nombre de fois où il pleure !). J'ai aussi trouvé cool la page au début où ses musiques préférées sont répertoriées (mais j'ai oublié de les noter avant de le rendre au CDI... pardon, au CCC... donc je ne les écouterai sûrement jamais. Quoique, de mémoire, j'ai écouté Asleep des Smiths et MLK de U2, que je n'aime vraiment pas du tout, mais comme plus bas il y avait écrit Smells Like Teen Spirit de Nirvana, ses goûts musicaux remontent légèrement dans mon estime) et aussi la page de la fin où il y a ses livres préférés (dont Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur qui est très bien).
 
   Sinon, la fin était vraiment surprenante, je ne m'y attendais pas du tout ! Elle est à la fois horrible mais parfaitement adaptée, et d'un coup on comprend un peu ce qui n'allait pas avec Charlie. Petit spoiler (pour ceux qui ne l'ont pas lu, quoi. Surlignez) : franchement, je pensais qu'à la fin il se rendrait compte qu'il était gay et qu'il sortirait avec Patrick... Je vous l'avais dit, j'aime bien Patrick. En plus à la fin, je pensais que c'était bien parti.
 
   Bref, c'est un livre vraiment très très bien, qui fait réfléchir et qui nous montre une belle histoire d'amitié, mais j'ai entendu tellement de bons avis dessus que j'ai été un peu déçue... Partez sans rien attendre de ce livre, et je suis sûre que vous l'adorerez !  
Le Monde de Charlie, de Stephen Chboski
Tags : Le Monde de Charlie, Stephen Chboski, Sarbacane, Contemporain, Jeunesse
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#Posté le dimanche 17 juillet 2016 03:00

Modifié le samedi 09 juin 2018 12:00

100 000 Canards par un doux soir d'orage, de Thomas Carreras


100 000 Canards par un doux soir d'orage 
Thomas Carreras 
Sarbacane (X') 
Note : 3,5/5 
 
 
 
   Salut tout le monde ! Avant toute chose, voici la (petite) surprise que je vous annonçais : je vais poster une chronique par jour cette semaine, à partir d'aujourd'hui jusqu'à jeudi prochain (pourquoi aujourd'hui ? Mais parce que j'ai le temps, que j'ai fini à 16h et que j'étais de bonne humeur jusqu'à ce que je fasse mes devoirs !). Donc je commence avec un livre que j'ai lu il y a très longtemps (ok, en fait c'est pour poster mes chroniques qui traînent depuis des mois, mais chut). 
 
 
100 000 Canards par un doux soir d'orage, de Thomas Carreras
 
 
   Salut ! Je vous préviens, cette chronique sort de ma mémoire lointaine (donc n'attendez pas trop de détails). En fait, j'avais écrit la chronique à la main après avoir fini le livre il y a assez longtemps (vous savez que je suis tout le temps en retard), mais impossible de la retrouver (comme celle de Vango, d'ailleurs. C'est dommage parce que Vango, j'ai tellement détesté que mon cerveau en a viré le moindre souvenir, donc celle-là, impossible de la refaire).
 
   J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, et la couverture comme le titre donnent énormément envie de le lire (et surtout j'ai un ami qui a toujours adoré les canards, un jour j'avais même acheté des boucles-d'oreilles canards pour rigoler, et donc forcément je ne pouvais pas passer à côté de ce livre. Que j'ai ostensiblement lu au lycée, d'ailleurs). Et là, un jour où j'allais à la bibliothèque pour rendre des livres, il m'attendait, présenté dans les nouveautés (quand je vous dit que je suis très en retard). Donc voilà pour l'histoire de ce livre dans ma vie.
 
   J'ai adoré le début, il était génial ! A première vue, on s'attend à quelque chose de très marrant, et là on n'est pas déçu ! Ginger, la fille qu'on suit pendant la moitié du livre, débarque dans une auberge où elle réussit à se faire embaucher. Elle et Malcolm, alias « Oeil-Qui-Louche », ou tout simplement le fils de l'aubergiste, passent leur temps à s'envoyer vanne sur vannes, ça n'arrête pas ! J'ai passé mon temps explosée de rire (ce qui est très utile à la rentrée, toujours difficile pour moi, parce que oui, je suis tellement en retard que je l'ai lu en septembre dernier. Non, j'ai pas honte).
 
   Par contre, il y a une chose que je ne voyais pas du tout venir : la suite (enfin, j'avais bien vu la centaine de pages qui restaient, mais je n'imaginais pas ce qu'il y aurait dessus). Ca vire carrément au film d'horreur, mais en livre. Et c'est vraiment bien gore. Gros spoiler (surlignez la suite à vos risques et périls) : je n'ai jamais vu aucun auteur tuer son héroïne au bout de cent pages, avant la moitié du livre, surtout d'une façon aussi atroce ! Je vous jure que j'ai développé une phobie des canards (je les nourrirai plus, ces sales volatiles cruels !). Donc si c'est possible que vous soyez aussi trouillards que moi, au bout de cent pages, évitez de le lire la nuit. Mais même au milieu de toute cette horreur, il reste quand même beaucoup d'humour. On suit plusieurs personnages, donc Stevie Wonder (oui oui, il y a pas mal de personnages qui sont des célébrités réelles, les pauvres). Et comme si ce n'était pas suffisant, l'auteur en rajoute des tonnes à grand renfort de jeux de mots comme canarder, froid de canard, et sûrement d'autres que j'ai oubliés mais qui cassent toujours le sérieux de la situation (ah, au fait, je ne vous dirai pas pourquoi il y a un tel changement dans l'histoire. C'est tellement bien fait que je dois vous laisser la surprise).
 
   Je ne lui ai pas mis une très bonne note, mais c'est quand même un livre très agréable à lire, absolument pas sérieux, vraiment parfait pour rigoler. Je le conseille à tout le monde, il est vraiment sympa (vous alleeeez le lire, c'est le Grand Coin qui me l'a nasillé). Pour conclure, méfiez-vous des canards !  
100 000 Canards par un doux soir d'orage, de Thomas Carreras
Tags : 100 000 canards par un doux soir d'orage, Thomas Carreras, Sarbacane, Jeunesse
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#Posté le jeudi 03 mars 2016 12:22

Modifié le lundi 12 février 2018 13:43

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