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Création : 04/08/2014 à 12:21 Mise à jour : 16/03/2019 à 14:38

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3 articles taggés Mythologie

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Troie, tome 1, Le Seigneur de l'Arc d'Argent, de David Gemmel


Troie (tome 1) 
Le Seigneur de l'Arc d'Argent 
David Gemmel 
Milady 
Note : 5/5 ♥ 
 
 
Troie, tome 1, Le Seigneur de l'Arc d'Argent, de David Gemmel
 
 
   Trois individus vont changer la destinée de plusieurs nations.
   Hélicon, le jeune prince de Dardanie, hanté par une enfance traumatisante, la prêtresse Andromaque, dont le caractère de feu et l'indépendance forcenée se dressent contre la volonté des rois, et le légendaire guerrier Argurios, emmuré dans la solitude, uniquement motivé par son besoin de vengeance.
   A Troie, ils découvrent une cité déchirée par des rivalités impitoyables - un maelström de jalousies, de tromperies et de traîtrises meurtrières. En dehors des murs de la cité mythique, des ennemis assoiffés de sang convoitent ses richesses et conspirent à sa chute. C'est une époque de bravoure et de trahison. Une époque de bain de sang et de terreur.
Une époque pour les héros ! 



*  *  * 


   Waouh ! (ce mot est suffisant, pas besoin de chronique, vraiment !)
Ce livre est impressionnant ! Vu le sujet, je m'attendais à l'aimer (vous me mettez de la fantasy et de l'Antiquité, qu'est-ce que je peux demander de plus ?), mais pas à ce point-là ! C'est un énorme, énorme, énorme coup de c½ur !
 
   Comme je vous l'ai dit, je m'attendais à ce qu'il me plaise, mais au moment de commencer ma lecture, je me suis quand même demandé si je n'étais pas en train de le surestimer, après tout il allait peut-être me décevoir. En fait, je l'avais largement sous-estimé ! Je me suis laissée absorber par le prologue ! Un livre est rarement intéressant dès sa troisième page, et celui-ci a réussi cet exploit ! (habituez-vous aux points d'exclamation, il va y en avoir beaucoup)
 
   Faisons les choses dans l'ordre, et commençons par les personnages principaux ! Il y en a trois. Hélicon, mon préféré, un jeune prince dardanien qui a en quelque sorte préféré devenir marchand et naviguer sur la Grande Verte plutôt que devenir roi (nous, on le connaît surtout sous le nom d'Enée, le même qui a inspiré l'Enéide, mais Hélicon c'est quand même plus beau). Comme son nom l'indique (en grec, Hélicon – qui a donné hélicoptère – veut dire spirale la plupart du temps, donc pour un homme on pourrait dire tortueux), sa personnalité a plusieurs facettes parfois très opposées, que je vous laisse découvrir. Il paraît très intelligent, calme et généreux, et pourtant il a la réputation d'être violent et cruel. Vous verrez par vous-mêmes la réalité. On suit aussi Andromaque, une prêtresse et une femme au caractère bien trempé (pour elle aussi, c'est dans son nom. Je vous épargne l'étymologie, mais ça veut dire « celle qui combat les hommes », en gros) ! Je l'ai beaucoup aimée parce qu'elle pense librement, et elle n'hésite pas à exprimer ses pensées. Elle critique ouvertement ce système de mariages arrangés où les femmes ne servent qu'à avoir des enfants, et j'étais tout à fait d'accord avec elle. Et enfin, il y a Argurios, à première vue pas très sympa, et on se demande bien pourquoi on est obligé de le suivre lui. Il est uniquement animé par la vengeance. En revanche, son honneur est admirable ! Il a l'air totalement incapable d'humanité, mais il suit à la lettre son code d'honneur. On peut lui faire confiance pour nous tuer rapidement, en face, et dans un duel régulier (tout ce qu'on aime). Ah oui, et c'est après Hélicon, qu'il en a !
 
   L'histoire est passionnante ! J'ai été happée dedans du début, je n'ai jamais peiné à m'y replonger (et étrangement, pas non plus à poser le livre). C'est un dosage parfait entre l'action et le reste de la narration. J'ai adoré les retours dans le passé ! Au lieu de suivre une histoire dans l'ordre chronologique, toute plate et ennuyante, l'histoire est entrecoupée de souvenirs. C'est très agréable à lire et très facile à suivre. On en apprend doucement plus sur les personnages, pile au bon rythme, juste de façon qu'on se pose des questions sans être trop frustré. En plus, ce livre détruit totalement les mythes, c'est super ! On voit ce qui aurait pu les inspirer en sachant parfaitement que ce n'est pas la réalité, ça change. J'allais presque oublier de vous préciser que c'est une réécriture de la guerre de Troie, qui la rend dix fois plus intéressante (et c'est quelqu'un qui adore la mythologie grecque qui vous le dit). Les grandes lignes sont respectées, et même certains détails, mais l'auteur a rajouté ce qu'il faut pour que ait l'impression de vivre l'histoire et de connaître les personnages comme des amis.
 
   Le style de l'auteur est pour beaucoup dans cette merveille que j'estime avoir eu la chance de tenir entre mes mains ! J'avais beaucoup entendu parler de lui, il est considéré comme l'un des meilleurs auteurs de fantasy (d'ailleurs j'ai appris qu'il était mort il y a 10 ans, c'est vraiment dommage ! C'est peut-être pour ça qu'ils ont fait ces superbes couvertures ?). Il est largement à la hauteur de sa réputation ! J'admire énormément son talent, et le temps qu'il a dû passer à un écrire un aussi bon livre. Son écriture est élaborée mais on s'en rend à peine compte, il a le don de nous emporter dans son histoire simplement par ses mots, sans même prendre en compte l'histoire. Honnêtement, je trouve que c'est une grande perte pour le monde de la littérature, c'est un auteur que j'aurais adoré rencontrer, ou même simplement lui envoyer un e-mail pour lui dire à quel point je l'admire. Il me semble d'ailleurs que sa femme a dû terminer cette trilogie.
 
   J'ai peur de vous en dire trop, même si je suis sûre d'en avoir oublié, alors je préfère m'arrêter tout de suite ! Je vous conseille mille fois ce livre si vous aimez la fantasy (enfin, sachez quand même que c'est parfois très grossier et très gore, c'est de la fantasy adulte). De mon côté, j'ai hâte de lire la suite, et je sais d'avance que je passerai un bon moment ! (Ça fait presque peur d'essayer les autres livres de David Gemmel, parce que celui-ci est tellement bien que je me demande comment on peut faire aussi bien à chaque fois !)
Troie, tome 1, Le Seigneur de l'Arc d'Argent, de David Gemmel
Tags : Troie, tome 1, Le Seigneur de l'Arc d'Argent, David Gemmel, Milady, Coup de Coeur, Fantasy, Mythologie
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#Posté le mardi 20 décembre 2016 12:19

Modifié le dimanche 10 juin 2018 11:32

Les Travaux d'Apollon, tome 1, L'Oracle Caché, de Rick Riordan


Les Travaux d'Apollon 
(tome 1) L'Oracle Caché 
Rick Riordan 
Albin Michel (Wiz) 
Note : 4/5 
 
 
Les Travaux d'Apollon, tome 1, L'Oracle Caché, de Rick Riordan
 
 
   Zeus punit Apollon en l'envoyant sur terre, à New York, transformé en adolescent de seize ans. Pour survivre à ses nombreux ennemis et obtenir le pardon de Zeus, Apollon demande de l'aide à Percy Jackson et à la colonie des sang-mêlé. 
 
 
*  *  * 
 

   Je me suis enfin replongée dans un livre de Rick Riordan ! J'avais adoré Percy Jackson (et j'ai développé une petite – comprenez énorme – passion pour la mythologie grecque), et malheureusement je n'ai pas lu Les Héros de l'Olympe. Ce qui pose problème pour celui-ci, je vous le dit tout de suite. Comme Les Travaux d'Apollon est la suite des Héros de l'Olympe qui est elle-même la suite de Percy Jackson, il vaut mieux tout lire dans l'ordre (je me suis totalement spoilé les Héros de l'Olympe. Déjà, au début, je n'ai pas tout compris, c'était un peu dur à suivre vu que je ne savais pas ce qui c'était passé avant et qu'il y a quand même pleins de références à cette série, mais surtout ça gâche directement la fin du dernier tome. Plus besoin de le lire, je sais déjà tout !). Bref, si vous lisez ce livre, faites-le après avoir lu le reste.
 
   On suit donc Apollon, transformé en mortel comme punition pour on ne sait pas trop quelle faute (et dont l'identité est devenue Lester Papadopoulos, très classe). Je l'ai adoré ! En fait non, au début je le détestais, je le trouvais insupportable et je priais très fort pour que l'histoire entière ne se passe pas comme ça. Heureusement, Zeus m'a écoutée ! Il est pire qu'arrogant, je ne connais personne qui soit capable de frimer autant, mais on finit par s'y habituer, et franchement c'est très marrant ! Surtout qu'on s'aperçoit quand même qu'il ne se préoccupe pas uniquement de lui, ce qui le rend plus sympa. C'est un chouette personnage principal. C'est assez facile de le comprendre : il était habitué à être un dieu, et il se retrouve dans un corps d'ado sans aucun pouvoir. Difficile de se défendre. Et vous vous doutez bien qu'il va y avoir quelques petits problèmes pour compliquer tout ça, qui nécessiteraient justement de pouvoir se défendre. L'Oracle ne marche plus, il n'y a plus aucune prophétie ! Et sans prophéties, pas de quêtes, mais sans quête, pas moyen de refaire fonctionner les prophéties. C'est mal parti, donc.
 
   Je ne vais pas vous parler longtemps des autres personnages. Pour la plupart, ce sont les mêmes que dans Percy Jackson. Il y en a quelques nouveaux (ou en tout cas ils le sont pour moi qui n'ai pas lu Les Héros de l'Olympe), comme Meg, une demi-déesse qu'Apollon va devoir servir, et les enfants d'Apollon : Will (très très bien), Kayla et Austin. Médecin et artistes, forcément. Je les apprécie tous, mais ce n'est pas simple de s'y attacher. On les voit à peine et ils ne sont pas beaucoup décrits. 
 
   Honnêtement, l'histoire a mis un temps fou à démarrer ! J'ai trouvé le début vraiment long, ça m'avait un peu découragée. Et puis finalement, à peu près à la moitié du livre, là ça part ! On commence à avoir envie de connaître la suite, de se plonger dedans pour relever le nez seulement après l'avoir terminé ! La deuxième moitié était super, avec son lot d'intrigues, de mystères, de problèmes à résoudre. Elle compense un peu la première (c'est d'ailleurs cette première partie qui me fait baisser la note que j'attribue au livre). J'imagine que le deuxième tome sera beaucoup mieux et qu'il n'y aura plus rien à redire. Ce que j'ai adoré, c'est d'avoir soupçonné tout le monde et fait des théories sans avoir réussi à deviner la fin. C'est sympa, quand on ne la voit pas venir à trois kilomètres !
 
   En résumé, à part la petite déception du début qui peine à partir, c'était un chouette premier tome ! Je le place légèrement en-dessous de Percy Jackson, mais j'attends de voir la suite. Et vous, alors, vous l'avez lu ? 
Les Travaux d'Apollon, tome 1, L'Oracle Caché, de Rick Riordan
Tags : Les Travaux d'Apollon, tome 1, L'Oracle Caché, Rick Riordan, Albin Michel (Wiz), Jeunesse, Fantastique, Mythologie
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#Posté le mercredi 16 novembre 2016 10:49

Modifié le dimanche 10 juin 2018 11:30

Tant que nous n'aurons pas de visage, de C.S. Lewis


Tant que nous n'aurons pas de visage 
C.S. Lewis 
Anne Carrière 
Note : 3/5 
 
 
Tant que nous n'aurons pas de visage, de C.S. Lewis
 
 
   Le roi de Glome a trois filles. L'aînée, Orual, est fort laide, et porte une affection démesurée à Istra, la benjamine, la plus belle et la plus douce créature de ce royaume barbare. Mais, victime de l'obscurantisme religieux, cette dernière est sacrifiée au dieu de la Montagne grise.
   Des années plus tard, Orual est devenue reine, une souveraine crainte et respectée. Meurtrie par les regrets et la solitude, elle se souvient de l'enseignement d'un vieil esclave grec ramené par son père lors d'une campagne, et entreprend le récit de son combat contre les dieux. 



*  *  * 
 

   J'ai remarqué seulement en rentrant chez moi qui était l'auteur de ce livre (déjà que je lis rarement les résumés des livres que j'achète, quand je vais à la bibliothèque je les choisis complètement au pif ! Là, j'ai vu une couverture qui me plaisait alors je l'ai emprunté). Je n'étais même pas au courant que C.S. Lewis (C.S. pour Clive Staples, si vous vous posez la question) avait écrit autre chose que Narnia (c'est plutôt logique en fait, mais je n'y avais jamais pensé). Donc en même temps que ça, j'ai remarqué qu'ilétait écrit derrière que malgré le succès de Narnia, l'auteur avait toujours préféré celui-ci (aucune idée de si c'est vrai, surtout que je n'ai pas encore lu Narnia, mais je compte bien les comparer ! Vous saviez qu'il était pote avec Tolkien ? Ça c'est cool ! Ils était tous les deux profs à Oxford. En plus c'est les deux auteurs que j'ai cités dans ma dissertation du bac blanc, trop contente ! Le correcteur est juste un vieux ringard qui n'a rien compris à la vie).
 
   Bref, je ne suis pas là pour raconter leur vie (mais peut-être un jour, on ne sait jamais), donc parlons du livre ! Je n'avais absolument aucune idée de ce que j'allais lire en l'ouvrant, et en fait c'est une réécriture du mythe de Psyché (qui en gros a été offerte en sacrifice parce qu'elle était parfaite, mais le fils de la déesse qui voulait la punir est tombé amoureux d'elle, alors il est venu la sauver. Il l'a emmenée dans son palais, s'est marié avec elle, et lui a interdit de voir son visage. Mais les deux s½urs de Psyché, jalouses, sont venues lui rendre visite et l'ont persuadée d'aller voir sa tête, au cas où ce serait un monstre, sauf qu'il s'est réveillé et l'a punie en l'envoyant en exil, et adieu le bonheur grâce aux deux s½urs, voilà le mythe à la base de l'histoire). Je ne le connaissais pas avant, et vu que je suis fan de mythologie, c'est cool d'avoir découvert ce mythe, qui ne m'a pas l'air très très connu (ah oui, je ne vous ai rien gâché puisque c'est seulement les trois premières pages que je viens de vous raconter).
 
   L'histoire se passe à Glome (si vous savez où c'est, c'est cool, en tout cas moi je n'en ai aucune idée), dans l'Antiquité, et on ne suit pas Psyché mais sa s½ur, Orual. Elle est persuadée que les dieux s'acharnent contre elle depuis toujours (mais qu'est-ce qu'ils y peuvent si elle est moche ? Ça arrive !), alors qu'en fait elle est juste aveuglée par son égoïsme et son orgueil. Il y a des moments où elle était tellement détestable que je l'aurais bien frappée ! A croire que le bonheur de sa s½ur lui est insupportable (c'est toujours bien, la solidarité dans la famille !). Il y a quelques personnages que j'ai bien aimés, surtout Bardia, le chef des gardes il me semble, qui a toujours tout fait pour aider Orual (et il avait du boulot, le pauvre !).
 
   A part ça, il n'y a pas tellement d'action, on suit juste les pensées d'Orual qui n'arrête pas de se plaindre et de trouver tout le monde cruel, alors qu'elle l'est sûrement plus. Mais en même temps j'avais envie de savoir ce qui allait arriver à Istra (qui est en même temps Psyché), et j'ai lu presque sans m'en apercevoir, surtout que le livre ne fait que 300 pages (et qu'une fois qu'on a lu l'intégrale du Trône de Fer, tout paraît court).
 
   J'ai plutôt bien aimé ce livre, mais ce serait difficile de dire pourquoi, ça doit être le côté mythologique. Sinon l'histoire n'est pas si exceptionnelle, elle est peu longue parfois, et du coup je ne sais pas trop quoi en penser (c'est entre « j'ai aimé » et « j'ai pas aimé », un truc au milieu qui fait que je ne regrette pas de l'avoir lu mais que je risque de l'oublier très rapidement). Si jamais vous aimez la mythologie, ou l'auteur, vous pouvez peut-être tenter, parce que c'est une bonne histoire, mais je ne dirais pas qu'il faut absolument l'avoir lu (par contre, si jamais vous ne connaissez pas Eragon, là ce serait bien de s'y mettre, même s'il n'y absolument aucun rapport avec le livre dont je vous parle depuis tout à l'heure).  
Tant que nous n'aurons pas de visage, de C.S. Lewis
Tags : Tant que nous n'aurons pas de visage, C.S. Lewis, Anne Carrière, Fantasy, Mythologie
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#Posté le samedi 28 mai 2016 06:00

Modifié le dimanche 10 juin 2018 11:21

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