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Création : 04/08/2014 à 12:21 Mise à jour : 16/03/2019 à 14:38

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21 articles taggés Classique

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L'Auberge rouge, d'Honoré de Balzac


L'Auberge rouge 
Honoré de Balzac 
Folio (2¤) 
Note : 2,5/5 
 
 
L'Auberge rouge, d'Honoré de Balzac
 
 
   Dans une auberge au bord du Rhin sont réunis par le hasard deux jeunes Français et un riche négociant allemand qui passent une agréable soirée avant d'aller se coucher. Au petit matin, on retrouve le négociant décapité... 
 
 
*  *  *
 
 
   Ce livre est une nouvelle de 60 pages, par conséquent la chronique va être très, très courte ! Le prof de 19e siècle (c'est comme ça que je l'ai surnommé) pense que cette nouvelle est idéale pour commencer Balzac, et il n'a pas tort (dommage que les profs précédents n'aient connu que des énormes romans).
 
   C'est l'histoire de deux jeunes médecins qui partent à la guerre, parce qu'au 19e siècle on n'avait pas tellement le choix, et qui s'arrêtent en chemin dans une auberge. Ils y rencontrent un riche négociant, qui est retrouvé décapité le lendemain matin. On accuse Prosper Magnan, l'un des deux jeunes hommes.
 
   D'abord : c'était horriblement prévisible ! Au bout de 15 pages, on a déjà tout compris, et c'est un peu dommage. Ou en tout cas, quand on fait des études littéraires et qu'on est habitué au mécanisme des livres, c'est gros comme le nez au milieu de la figure (ce qui n'est une insulte pour le nez de personne). Du coup, il faut trouver l'intérêt de l'histoire ailleurs que dans sa fin, et dans ce cas-là, c'est plutôt dans la leçon de morale qu'il y a derrière (la richesse acquise malhonnêtement, c'est pas bien ! Ah, et aussi : méfie-toi de tes amis). Balzac appelait ça une étude philosophique, et c'est vrai que ça peut poser quelques questions philosophiques, mais comme j'avais tout deviné du début, je me suis surtout dépêchée de terminer ce livre et tant pis pour la réflexion ! (Lisez Le Seigneur des Anneaux, si vous voulez philosopher grâce à une bonne histoire)
 
   Je vous avais dit que ce serait très court, alors laissez-moi faire encore plus court : assez intéressant, mais trop prévisible. Gros avantage : très rapide à lire. Voilà, vous savez tout ce qu'il vous faut !
L'Auberge rouge, d'Honoré de Balzac
Tags : L'Auberge rouge, Honoré de Balzac, Folio, Classique
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#Posté le mercredi 20 février 2019 04:00

Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac


Le Lys dans la vallée 
Honoré de Balzac 
Le Livre de Poche 
Note : 3,5 
  

 
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac
 
 
   "Comme autrefois vous allez me rendre à la santé, Félix, et ma vallée me sera bienfaisante. Ils croient que ma plus vive douleur est la soif. Oh ! oui, j'ai bien soif, mon ami. L'eau de l'Indre me fait bien mal à voir, mais mon c½ur éprouve une plus ardente soif. J'avais soif de toi, me dit-elle d'une voix plus étouffée en me prenant les mains dans ses mains brûlantes et m'attirant à elle pour me jeter ces paroles à l'oreille : mon agonie a été de ne pas te voir." La bataille inconnue qui se livre, dans une vallée de l'Indre, entre Mme de Mortsauf et la passion, est peut-être aussi grande que la plus grande des batailles connues. 





*  *  * 



   L'un des classiques que j'avais à lire pour le premier semestre ! Venant de Balzac, je m'attendais à pire, le prof a fait un bon choix en ce qui concerne l'histoire (même si je dois reconnaître qu'on est soulagé quand on atteint la moitié et qu'on voit enfin le nombre de pages restantes diminuer !).
 
   Dans ce livre, on suit Félix de Vandenesse (vous allez voir toute l'ironie de son nom), un jeune homme de vingt ans qui a eu une enfance malheureuse, des parents indignes, qui a été victime de toutes sortes d'injustices... Bref, le héros romantique traditionnel (c'est le problème de Balzac, d'être entre le romantisme et le réalisme, ça a peut-être quelques avantages mais ça a surtout les défauts des deux). Il écrit une lettre, puisque c'est un roman épistolaire (avec une lettre de 350 pages et une lettre de 5 pages... Félix a dû littéralement passer une année de sa vie à écrire un roman qu'il veut faire passer pour une lettre, je l'imaginais très bien envoyer une pile énorme de feuilles à sa maîtresse actuelle, en toute modestie). Dans cette énorme lettre, si longue qu'on oublie rapidement que c'est une lettre, Félix raconte sa vie à Natalie de Manerville, il étale ses malheurs avec des détails et un vocabulaire qui ne pourrait pas faire moins naturel ! Ne vous plaignez pas si je ne vous parle pas de Natalie, Félix n'en parle pas vraiment lui-même. Dans ce pavé monstrueux qu'il lui a envoyé, il détaille à quel point son premier amour était fantastique, exceptionnel, parfait, sans égal sur terre... Vous voyez où je veux en venir (ce n'était pas très intelligent d'écrire à sa maîtresse pour lui dire, en gros, "Je t'aime bien, mais celle d'avant était largement mieux").
 
   Ce premier amour, il s'agit de madame de Mortsauf (Henriette pour Félix, et uniquement pour lui). Elle était parfaite, bien évidemment, mais elle était mariée et avait deux enfants. Pas de chance ! Il est tombé amoureux d'elle dès qu'il l'a vue au seul bal auquel elle est allée de sa vie (plus précisément, il s'est jeté sur elle comme un animal. Le prof a tenté de nous expliquer qu'après cette agression, c'est elle qui est tombée amoureuse de lui, mais je ne vois toujours pas comment on peut penser ça... Merci Balzac et sa délicatesse !). Ils s'aimaient énormément, Félix passait tout son temps chez elle, mais malgré ses sentiments elle ne voulait pas tromper son mari et manquer à ses devoirs de bonne chrétienne. Ça crée forcément un petit problème, entre elle qui aime Félix spirituellement, et lui qui peine à s'en contenter. Je ne vous raconte pas la suite, pour une fois qu'un classique n'est pas très connu je ne vais pas vous gâcher l'histoire.
 
   J'ai bien aimé Henriette (appelons-là Henriette, ce sera moins long à écrire), sa morale et son honnêteté sont particulièrement respectables, même si c'était évident qu'elle en demande un peu trop à Félix. Lui, justement, je l'ai beaucoup moins apprécié. On a tout de suite pitié de lui en voyant son enfance, une période triste où il était rejeté par tout le monde, et en premier par sa famille. Mais ça passe assez vite : il voit tout de son point de vue, sans tellement se soucier des autres, il prend un bon nombre de décisions pas très judicieuses... On a déjà vu mieux, comme héros.
 
   L'écriture de Balzac n'est pas si désagréable, mais sans surprise, je l'ai trouvée beaucoup trop pleine de détails inutiles, surtout si on garde à l'esprit qu'il s'agit d'une lettre. Un mélange du réalisme très précis et de l'emportement romantique, plutôt insupportable en ce qui me concerne. L'histoire aurait été mieux si elle avait été plus courte (mais c'est l'avis d'une lectrice plus jeune que lui de deux siècles). Mais elle était quand même intéressante, et c'est le plus important.
 
   En résumé, c'était une lecture fastidieuse (surtout quand vous devez mettre des post-it partout parce que vous avez intérêt à vous souvenir du livre par c½ur pour les partiels), mais les personnages et l'histoire valent la peine de découvrir ce livre. Je n'irais tout de même pas jusqu'à vous le conseiller, à moins que vous teniez absolument à lire Balzac.
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac
Tags : Le Lys dans la vallée, Honoré de Balzac, Le Livre de Poche, Classique
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#Posté le vendredi 21 septembre 2018 07:00

Phèdre, de Jean Racine


Phèdre
Jean Racine 
Folio 
Note : 5/5 
 
 

Phèdre, de Jean Racine
 
 
   Cette tragédie est réputée pour être la meilleure de France, alors je me disais bêtement qu'elle devait être ennuyante. Finalement, je l'ai trouvé excellente !
 
   Ici, Hippolyte, le fils de Thésée, aime Aricie, l'ennemie de son père. Elle l'aime aussi. Ça aurait pu aller, sauf que Phèdre, la femme de Thésée, est amoureuse d'Hippolyte et vient compliquer les choses (Hippolyte n'est pas son fils, pour ceux qui ont bien lu et qui se posent la question. Thésée avait tendance à "aimer" beaucoup de monde).
 
   J'ai adoré Hippolyte ! Ce personnage est admirable ! Son sens de l'honneur est impressionnant. C'est le héros parfait : il n'attend que de prouver son courage, il compte éviter les erreurs de son père, il est prêt à donner Athènes à Aricie et, même accusé, il refuse d'entacher l'honneur des autres, qui sont pourtant beaucoup moins innocents que lui. La tragédie aurait dû s'appeler Hippolyte !
 
   Les autres personnages sont intéressants et bien développés aussi. Au début, on peut compatir avec Phèdre, mais je l'ai vite détestée. Elle cause un désastre et elle rejette la faute sur les dieux et sur sa nourrice. Elle devrait prendre un peu ses responsabilités, elle qui est censée être descendante de Zeus et du Soleil ! Pas très exemplaire, comme héroïne de tragédie. Aricie, par contre, paraît beaucoup plus raisonnable, et je trouve que c'est la plus à plaindre. En fait, ce que j'ai vu dans cette tragédie, ce n'est pas le destin à l'½uvre, mais une morale qui fonctionne à toutes les époques : il faut réfléchir avant d'agir et avant d'accuser les autres. Une fois que c'est trop tard, il n'y a plus qu'à regretter.
 
   Un petit mot sur l'édition avant la fin ! Celle de Folio, à seulement 2,50¤, est idéale ! Les deux trois notes de bas de pages ne sont pas trop envahissantes, et le dossier est court mais complet, avec un résumé de la pièce, des explications sur les personnages mythologiques mentionnés, un arbre généalogique, la biographie de Racine... Il y a tout en très peu de pages !
 
   Je vous conseille complètement d'accorder quelques heures à cette magnifique tragédie ! Elle mérite sa renommée.
Phèdre, de Jean Racine
Tags : Phèdre, Jean Racine, Folio, Théâtre, Classique
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#Posté le vendredi 14 septembre 2018 07:00

Les Confessions, livres 1 à 6, de Jean-Jacques Rousseau


Les Confessions, livres 1 à 6 
Jean-Jacques Rousseau 
Flammarion (GF) 
Note : 4/5 
 
 

Les Confessions, livres 1 à 6, de Jean-Jacques Rousseau
 
 
 
   Voici le deuxième livre sur lequel j'ai travaillé pour le cours de grandes ½uvres. J'ai la chance d'avoir eu un prof absolument génial et spécialiste de Rousseau, mais je trouve qu'on en a très peu parlé, et j'aurais aimé que lire ces 300 pages ait été un peu plus utile. A la fac, on est vraiment pressés par le temps, il y a pleins de choses à faire mais il faut aller vite ! (Je ne vous ai pas mis de résumé car il s'agit seulement de la vie de Rousseau, racontée en détails par lui-même)
 
   Bref, parlons du livre ! C'est la première partie de la vie de Rousseau, celle qu'on pourrait appeler heureuse. Il n'y a rien de particulièrement intéressant, et pourtant c'était sympa à lire. L'écriture de l'auteur n'est pas trop compliquée, ça change des réalistes qui nous assomment avec trois tonnes de détails inutiles (apparemment ils le font exprès pour nous perdre, pour qu'on ne puisse pas s'immerger dans l'histoire). En fait, il y a très peu de descriptions, Rousseau se concentre surtout sur les événements et sur ce qu'il ressentait, ce qui est quand même le principal.
 
   Étonnamment, certains passages étaient plutôt drôles. Je ne pourrais plus vous dire lesquels, ce n'était pas si marquant, mais ça parsemait tranquillement la lecture (par contre, j'ai une amie qui a commencé à rire au bout de seulement quelques pages en lisant "Le premier de mes malheurs fut ma naissance". Il faut dire que les malheurs de Rousseau s'accumulent tellement que, même si c'est légèrement cruel, ça en devient parfois très marrant !).
 
   Je pense que j'ai apprécié ce livre en partie parce que je me suis trouvé des points communs avec Rousseau (pas trop quand même, j'espère, il n'avait pas la conscience très tranquille). J'imagine que pas mal de monde peut se reconnaître dans certains moments. J'ai aimé être plongée dans la tête de l'auteur, ça m'a un peu donné l'impression d'écouter un ami me raconter sa vie.
 
   Je n'ai rien de plus à vous dire dessus, c'est un classique et ça ne m'inspire jamais beaucoup, mais pour un livre de cours je l'ai trouvé très agréable à lire (si vous ne lisez pas les notes à chaque fois qu'il y en a). Si jamais un jour vous devez travailler dessus, il y a largement pire, et si Rousseau vous intéresse, ce livre m'a l'air d'un bon début.
Les Confessions, livres 1 à 6, de Jean-Jacques Rousseau
Tags : Les Confessions, Livres 1 à 6, Jean-Jacques Rousseau, Classique, Autobiographie
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#Posté le vendredi 07 septembre 2018 07:00

Bérénice, de Jean Racine


Bérénice 
Jean Racine 
Flammarion (GF) 
Note : 4/5 
 
 

Bérénice, de Jean Racine
 
 
   "Bérénice est une tragédie où il n'y a pas de sang. Elle paraît pourtant d'autant plus douloureuse. Se séparer est pire ici que mourir. C'est le sort des trois personnages de la pièce : Bérénice, reine qui aime l'empereur Titus et qui devait l'épouser, Antiochus, qui voue un amour sans espoir à Bérénice. Il s'agit seulement de prononcer un mot, si dur, si tendre : adieu." 





*  *  * 



   C'est le premier livre que j'ai eu à lire en Lettres Modernes. Je suis en première année de licence, et j'attendais la fin du semestre pour vous parler des livres de cours de cette année. Heureusement, j'avais déjà lu certains des livres qu'on a étudiés, ça m'a permis de ne pas prendre trop de retard, mais j'ai été assez surprise de devoir lire autant de livres en même temps (on est d'accord, en faisant des études de lettres, j'aurais dû m'y attendre). 
 
   Bérénice, c'est donc une tragédie classique pas si classique que ça. On a dit que Racine avait fait une tragédie à partir de rien, et d'ailleurs lui-même était plutôt d'accord. Il ne s'y passe pas grand-chose. On suit d'abord Antiochus, roi de Comagène, qui est amoureux de Bérénice depuis cinq ans mais est obligé de faire passer son amour pour de l'amitié, car Bérénice aime Titus, et Titus l'aime aussi. Ils doivent se marier, mais Titus, qui vient de devenir empereur de Rome, veut respecter les lois romaines. Il va donc se séparer de Bérénice, mais il ne sait pas comment lui dire. Vous voyez ce qui peut arriver ensuite. Toute la pièce est remplie de monologues, et il ne se passe vraiment rien. On passe du désespoir de Bérénice à celui de Titus et à celui d'Antiochus, avec un tout petit peu d'espoir au milieu pour faire repartir l'histoire.
 
   Il n'y a donc aucune action, pourtant j'ai bien aimé. Ce qui compte dans Bérénice, c'est la beauté des sentiments, et ça marche. Enfin, ça marche à peu près. Bérénice est légèrement agaçante, et je trouve que pour une reine elle ne tient pas beaucoup à sa dignité (même en temps que fille normale, je refuserais qu'on me voie dans un état pareil). Titus est aussi embêtant avec son hésitation. Par contre, Antiochus est parfait ! La pièce aurait dû porter son nom ! C'est le personnage que j'ai préféré, il n'est ni vraiment indécis ni ridicule, juste victime des choix des deux autres personnages. Son amour pour Bérénice est tellement sincère qu'il appelle Titus pour l'aider, et pourtant tout le monde le sous-estime. Bérénice ne veut pas de lui et Titus ne prend même pas la peine d'être jaloux. Il a plus de grandeur que les autres mais il reste dans l'ombre. J'ai trouvé que c'est un personnage admirable.
 
   Je n'ai rien de plus à dire, puisque les pièces de théâtre sont toujours assez courtes et que ce n'est pas mon genre préféré. En tout cas, je pense avoir eu énormément de chance de tomber sur cette pièce-là, que j'ai beaucoup appréciée ! Si jamais vous voulez essayer Racine, je vous conseille plutôt Bérénice qu'Andromaque (je n'ai pas lu les autres).
Bérénice, de Jean Racine
Tags : Bérénice, Jean Racine, Flammarion, GF, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 20 juin 2018 07:00

La Machine Infernale, de Jean Cocteau


La Machine Infernale 
Jean Cocteau 
Le Livre de Poche 
Note : 3/5 
 
 

La Machine Infernale, de Jean Cocteau
 
 
   Obéissant à l'oracle, Oedipe résout l'énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s'abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide. Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. Oedipe se crève les yeux et sa mère se pend. S'inspirant du théâtre de Sophocle, Cocteau redonne vie aux grandes figures grecques : Oedipe, Jocaste, Antigone et Créon. Il philosophe en virtuose. Non, l'homme n'est pas libre. Il naît aveugle et les dieux règlent sa destinée. Même le héros, celui qui sort du rang, doit se soumettre. 
 
 
* * * 
 
 
   Cette chronique sera extrêmement courte puisque je n'ai quasiment rien à dire sur ce livre. C'est une pièce de théâtre de seulement 130 pages (avec une centaine de pages de dossier en plus dans cette édition, ce qui est intéressant pour mieux comprendre les choix de Jean Cocteau). J'ai dû le lire en terminale pour le bac, et j'en garde un assez mauvais souvenir parce qu'il faisait partie des textes du bac de français en première (tomber deux fois sur le même, c'est dommage). 
 
   C'est le mythe d'Oedipe revisité, et pour moi, ça ressemblait presque à une analyse. La pièce est pleine d'allusions au destin d'Oedipe et de Jocaste ! Dans l'ensemble, c'est assez drôle : les répliques des personnages et les allusions dont je vous parlais en rajoutent un peu plus à chaque fois et c'est plutôt comique.
 
   L'histoire en elle-même est un peu assaisonnée : on voit le Sphinx et Anubis discuter (parce que pourquoi ne mettrait-on pas un dieu égyptien dans une tragédie grecque ?), et des fantômes apparaître tranquillement. C'est intéressant, parce que c'est une partie qu'on découvre et qui change un peu de la version qu'on connaît.
 
   J'ai quand même seulement moyennement apprécié, parce qu'Oedipe n'est pas représenté avec une image très glorieuse ou très mature (ce qui est voulu, bien sûr). J'aime bien le voir comme une victime des dieux qui fait tout ce qu'il peut pour être un bon roi, quelqu'un d'appréciable en fait, mais ici on est loin de ce rôle.
 
   En résumé, quand on travaille sur Oedipe pour le bac, c'est un livre utile à lire, mais vous pouvez toujours prendre deux ou trois heures pour le découvrir un jour où vous n'avez rien à faire, si ça vous tente (c'est très rapide à terminer). En tout cas vous ne ratez pas non plus grand-chose à ne pas le lire.
La Machine Infernale, de Jean Cocteau
Tags : La Machine Infernale, Jean Cocteau, Le Livre de Poche, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 13 juin 2018 07:00

Oedipe Roi, de Sophocle


¼dipe Roi 
Sophocle 
Folio 
Note : 4/5 
 
 

Oedipe Roi, de Sophocle
 
 
   Cruauté du sort qui amène ¼dipe à commettre à son insu l'acte criminel prédit par l'oracle ! Averti par Delphes qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, il fuit les lieux de son enfance, espérant ainsi préserver Polype et Mérope, ses parents présumés... Que ne lui a-t-on dit, hélas, qu'il était le fils de Laïos !

   Ignorant du drame ancien, aveuglé parle hasard, ¼dipe court à sa perte. Il tue un voyageur qui lui barre la route, libère Thèbes de la Sphinge, épouse la reine de la cité, occupe le trône royal et... accomplit son terrible destin. 

 
* * * 
 
 
   Pour ceux qui ne le sauraient pas, ¼dipe Roi était l'un des livres sur lesquels ont travaillé les terminale L pour le bac de 2017, et le résultat c'est qu'il fallait le lire pendant les vacances (le lycée a vraiment un gros problème avec le concept de vacances. Enfin bon, la fac aussi).
 
   J'ai découvert peu de temps avant, quand j'étais en première L, que j'aime assez le théâtre alors que j'avais des gros préjugés dessus. Mais l'avantage d'une pièce, surtout celle-ci, c'est que ça se lit très vite (c'était bouclé en deux heures, j'aime bien les livres de cours comme ça, c'est le gros avantage par rapport à Madame Bovary). On doit lire cette version précisément à cause du traducteur, et c'est vrai que je suis assez d'accord avec la prof de français sur ça, son style est vraiment bien, même si ce n'est pas le meilleur (ne vous inquiétez pas, j'ai fait mieux que ça au bac). Évidemment, comme quasiment toute la population (ou au moins tous les L, ça c'est obligé), je connaissais déjà l'histoire d'¼dipe, alors je n'ai eu aucune surprise, mais elle reste sympa. J'aime bien la mythologie grecque, et ¼dipe est sûrement l'un des personnages les plus connus. En fait son histoire est vraiment cool et je pense qu'on ne sera jamais à court de blagues dessus, c'est parfait ! (Vous n'imaginez pas le nombre de "ça crève les yeux" ou "ça lui a ouvert les yeux" qu'on a casés dans les dissertations)
 
   C'est un classique sympa, alors si vous aussi vous devez travailler dessus, ce n'est pas la peine de pleurer tout de suite (attendez les Faux-Monnayeurs, peut-être, c'est plus long). Même sans le lire pour les cours je pense qu'il est plutôt bien.
Oedipe Roi, de Sophocle
Tags : Oedipe Roi, Sophocle, Folio, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 23 mai 2018 07:00

Modifié le samedi 09 juin 2018 12:08

Les Faux-Monnayeurs, de André Gide


Les Faux-Monnayeurs 
André Gide 
Folio 
Note : 5/5 
 
 
Les Faux-Monnayeurs, de André Gide
 
 
   Qu'un jeune garçon apprenne qu'il n'est pas le fils de son père, qu'il décide de ne pas se présenter à ses examens et de partir au hasard de certaines rencontres : jusque-là, rien que de très commun. Mais qu'il croise la route tordue de faussaires en tout genre, d'enfants qui trafiquent de la fausse monnaie ou de tricheurs ès sentiments, et l'histoire se transforme en une folle épopée où les différents fils se mêlent et s'emmêlent pour mieux finir par démêler tous les mensonges. 





* * * 



   Laissez-moi commencer par le plus important : je suis tellement contente que ce soit ce livre qui ait remplacé Madame Bovary au programme des TL (l'année où j'y étais, en tout cas, dommage que ce soit seulement pour deux ans) ! C'était vraiment un énorme soulagement ! Parce qu'en terminale L, tous les élèves de France étudient les mêmes ½uvres, deux livres et deux autres choses en complément, et sur les deux livres il y en a un qui change tous les deux ans.
 
   J'ai lu celui-ci l'année dernière, et on dirait que ce n'est pas plus mal de vous donner mon avis seulement maintenant parce que j'ai plus de choses à dire. Gide a galéré parce qu'il voulait mettre trop de choses dedans, et il y en a suffisamment pour galérer à donner un avis clair dessus !
 
   Je suis totalement incapable de vous résumer l'histoire, il y en a plusieurs dans la même et le livre n'a pas vraiment de sujet, donc c'est impossible de vous le décrire. Seulement, ne vous attendez pas à une histoire de faux-monnayeurs, on doit en entendre parler dans trois pages sur les plus de 300. Comme on le voit en cours, la fausse monnaie, c'est juste un prétexte pour écrire une histoire (ou écrire quelque chose, à défaut d'une histoire). Je pense que ce n'est pas ce qui se passe, qui est important, mais les personnages. Je ne trouve aucun thème qui donne du sens au livre, par contre tous les personnages sont reliés entre eux d'une façon ou d'une autre (ça paraît un peu gros au début, qu'ils se connaissent tous, mais une fois qu'on l'a terminé ça prend tout son sens).
 
   Donc je vais vous parler des personnages ! Il y en a beaucoup (beaucoup trop, selon certains de mes amis), et il faut s'y retrouver ! Ça ne m'a posé aucun problème, et contrairement à tous ceux qui ont peiné à comprendre l'histoire, je n'ai eu aucun mal et j'ai trouvé ça très logique. Il y a quelques personnages principaux : Edouard, un romancier qui ressemble beaucoup, mais alors beauuucoup à Gide, Olivier, son neveu, et Bernard, le meilleur ami d'Olivier. Pour moi, tout est centré autour de ces trois-là (mais c'est seulement mon avis). Comme je vous le disais, Edouard fait énormément penser à l'auteur (il faut dire qu'André Gide était gay et qu'il aimait peut-être un peu trop les jeunes garçons, ça leur fait un point commun), par plusieurs aspects. D'abord, il tient un journal, exactement comme l'auteur, où il parle de l'écriture de son roman Les Faux-Monnayeurs. Ça, c'est vraiment gros, et c'est pour ça que j'ai trouvé cette idée absolument géniale (on a dû lire Le Journal des Faux-Monnayeurs aussi, je vous en parlerai bientôt, et on retrouve les mêmes réflexions dans celui-ci que dans le « Journal d'Edouard ») ! Et on voit que son neveu compte beaucoup pour lui, mais on peut dire que c'est pour le moins ambigu. Très, très ambigu. Tout au long du livre, on trouve des passages qui nous mettent un gros doute, et on se demande s'ils ont juste un lien très fort (après tout, on peut tout à fait être très attaché à son oncle, surtout que la famille d'Olivier n'est pas ce qu'il y a de mieux), si Olivier ne le considère pas comme son père et inversement, qu'Edouard prenne Olivier pour son fils, ou si c'est plutôt quelque chose qui ne serait pas très autorisé par la loi. Chacun son avis sur ça, personnellement je pense que c'est plutôt une relation amoureuse, et je trouve ça tellement bien ! Je me doute que ça pourrait choquer pas mal de monde (là on a la totale : 20 ans d'écart, ils sont gays dans les années 1900, et c'est légèrement de l'inceste), mais j'ai trouvé ce lien magnifique ! Ça donne des passages très beaux et très émouvants ! Gide est vraiment doué pour décrire ces situations de façon à ce qu'elles paraissent tout à fait normales, les sentiments qu'il décrit me paraissent vraiment très beaux et c'est d'ailleurs le plus intéressant du livre (au passage, même si je n'ai jamais vu le terme nulle part à propos d'André Gide, je suis convaincue qu'il était asexuel et qu'Edouard l'est aussi, ce qui permet d'éviter que la relation entre son neveu et lui soit choquante). Finalement, Olivier veut être à la hauteur d'Edouard, il souhaite que son oncle soit fier de lui, et Edouard fait tout ce qu'il peut pour protéger Olivier (si ça c'est pas magnifique !). A chaque fois que j'y pense (toutes les semaines pour la traditionnelle dissertation de littérature à l'époque, mais encore maintenant, c'est un livre qui m'a vraiment marquée), c'est toujours aussi émouvant, et j'en oublie même ce que je voulais vous dire d'autre (donc je ne vais rien dire de plus, parce que l'histoire est vraiment indescriptible et que tout ce que je pourrais rajouter vous la gâcherait). J'aime aussi beaucoup l'humour qui traîne par-ci par-là dans le livre, une espèce d'ironie que j'ai vraiment appréciée (du début dans la lettre de Bernard à son "père", par exemple, c'était excellent !).
 
   Ce livre est vraiment super, surtout pour un classique (bon, d'accord, 1925 ce n'est plus vraiment classique, mais ça change quand même des autres livres de l'époque). En tout cas, c'est l'un des meilleurs livres que j'ai eus à lire pour les cours, alors si vous devez travailler dessus cette année, réjouissez-vous ! C'est un livre que je ne peux que conseiller à tout le monde, même ceux qui ont fini leurs études. Si la littérature française vous intéresse, je pense que vous devriez l'essayer !
Les Faux-Monnayeurs, de André Gide
Tags : Les Faux-Monnayeurs, André Gide, Folio, Classique
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#Posté le mercredi 25 avril 2018 05:00

Le Portrait de Dorian Gray, de Oscar Wilde


Le Portrait de Dorian Gray 
Oscar Wilde 
Le Livre de Poche 
Note : 3/5 
 
 
Le Portrait de Dorian Gray, de Oscar Wilde
 
 
   Dorian Gray, un jeune homme très beau aux manières irréprochables, arrive à Londres alors que son père est mort. Il y rencontre Henry Wotton, un homme apprécié mais à la réputation douteuse, et Basil Hallward, un peintre qui souhaite faire son portrait. Quand il voit le résultat et en entendant les commentaires d'Henry Wotton, il se rend compte de sa beauté et souhaite la garder éternellement. Son âme est désormais liée à ce souhait. 
 
 
* * * 
 
 
   C'est un classique que je me sentais obligée de lire (pour être parfaitement honnête : l'affiche du film avec Ben Barnes m'a fortement poussée à le lire). J'en avais lu deux extraits en cours de LELE, l'histoire m'avait l'air passionnante, et d'après mon expérience, les classiques britanniques ou américains sont bien plus intéressants que nos petits classiques français ennuyants (ne vous attendez pas non plus à une histoire passionnante, il était très bien mais il reste plein de descriptions pas très utiles).
 
   On suit donc Dorian Gray, un jeune homme très sympathique qui ferait un parfait prince Disney, qui est beau et tout ce qu'il y a de plus gentil. Un jour, son ami Basil Hallward va peindre son portrait et, influencé par lord Henry Wotton, Dorian va se rendre compte de sa beauté. Son souhait de voir le portrait vieillir à sa place va se réaliser (ne vous méprenez pas, c'est une malédiction). Dès lors, le portrait vieillit et porte toutes les marques de sa cruauté nouvelle pendant que Dorian Gray ne change pas d'une seule ride.
 
   Le tableau ressemble à sa conscience (autant dire qu'il est moche). Il a beau le cacher, il ne peut pas s'empêcher d'y penser. Le côté fantastique de cette histoire était intéressant, c'est quand même un classique avec une sorte de magie au centre de l'histoire. Dorian devient une personne totalement immorale, mais il reste attachant. On a envie qu'il redevienne comme avant.
 
   Honnêtement, je ne vois pas quoi vous dire de plus. Pour un classique, il est très bien, en plus il est assez court et donc rapide à lire. L'étudier doit être intéressant.
Le Portrait de Dorian Gray, de Oscar Wilde
Tags : Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde, Le Livre de Poche, Classique, Fantastique
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#Posté le mercredi 18 avril 2018 05:00

Ubu Roi, de Alfred Jarry


Ubu Roi 
Alfred Jarry 
Larousse (Petits Classiques) 
Note : 5/5 
 
 

Ubu Roi, de Alfred Jarry
 
 
   Poussé par son ignoble épouse, le Père Ubu renverse le roi de Pologne, son bienfaiteur, et massacre sa famille et les nobles du royaume. Désormais "roi de Pologne et d'Aragon", "maître des Phynances" et "docteur en pataphysique", il étale la couardise, l'avidité et la vulgarité qui feront de lui le modèle de l'usurpateur totalitaire. 
 
 
*  *  * 
 
 
   Ça, c'est un livre dans le quel on ne trouve pas ce qu'on y attendait, et c'est génial ! Déjà, j'ai appris que Alfred Jarry est mort à 34 ans, et que ce livre date de quand il faisait ses études (autant s'imaginer avec les potes en train d'écrire quelque chose, c'est génial). Donc ce n'est pas ringard comme beaucoup de classiques (oui, je juge un peu rapidement).
 
   Dès la première page je me suis dit que j'allais aimer. Il faut dire que la pièce commence par « Merdre ! », et ça annonce une histoire pas très sérieuse (oui, merdre, c'est écrit comme ça). Et justement, la pièce est pleine d'humour, j'ai beaucoup rigolé ! En fait, c'est même tout ce que j'ai retenu de la pièce, j'ai passé mon temps à rire alors je l'ai trouvée bien. Il y a plein d'éléments ridicules qui reviennent, comme le crochet à Nobles, le sabre à merdre ou le cheval à phynances (hilarant), les personnages passent leur temps à s'insulter et à se battre, c'est un grand n'importe quoi avec des personnages ridicules, c'est génial ! On suit le père Ubu qui veut prendre la place du roi, à la base pour de la nourriture, et on le voit changer et abuser de son pouvoir comme tout bon dictateur. Il y a sûrement plein de façons de l'interpréter, mais moi je l'ai vu comme une énorme moquerie des dictateurs et des chefs de gouvernements trop autoritaires. Je ne vais pas vous parler des autres personnages, ça vous gâcherait sûrement l'histoire, et de toute façon tout tourne autour du père Ubu. Je rajouterais que l'histoire se passe en Pologne et en Russie, deux pays que j'aime énormément (et la Pologne n'est pas souvent représentée !), et que c'est une parodie de Macbeth (l'ayant lu aussi, je peux vous dire que c'est très réussi, on voit les ressemblances et ça rend presque Macbeth mieux quand on peut les comparer). 
 
   C'est une pièce de théâtre que j'ai adorée, et sûrement la meilleure que j'ai lue (même si je n'en lis pas tant que ça) ! Je n'ai qu'une chose à vous dire : si vous devez travailler sur ce livre, réjouissez-vous ! Et sinon vous pouvez le lire juste pour connaître, c'est terminé en 3h et c'est super !
Ubu Roi, de Alfred Jarry
Tags : Ubu Roi, Alfred Jarry, Larousse, Petits classiques, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 28 mars 2018 05:00

Modifié le vendredi 22 juin 2018 11:22

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