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Création : 04/08/2014 à 12:21 Mise à jour : 16/03/2019 à 14:38

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9 articles taggés Théâtre

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Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce


Juste la fin du monde 
Jean-Luc Lagarce 
Les Solitaires Intempestifs 
Note : 1/5 
 
 

Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce
 
 
   Le fils retourne dans sa famille pour l'informer de sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l'on se dit l'amour que l'on se porte à travers les éternelles querelles. De cette visite qu'il voulait définitive, le fils repartira sans avoir rien dit. 




*  *  * 


   1/5, c'est un peu sévère, c'est vrai. J'ai apprécié l'histoire en elle-même, mais l'écriture m'a trop dérangée pour que je donne une meilleure note à ce livre. Mais commençons par le commencement ! Au deuxième semestre de ma licence de lettres modernes, l'un de mes profs nous a fait étudier ce livre, sinon je ne l'aurais jamais lu.
 
   D'abord, je dois lui reconnaître une chose : j'ai adoré les deux premières pages (ce n'est pas énorme, on est d'accord) ! L'écriture ne gênait pas encore trop, c'était même plutôt émouvant, ça donnait l'impression du style haché que pourrait avoir quelqu'un qui sait qu'il va mourir. Parce que l'histoire (si on arrive à la trouver sous toutes les phrases sans aucun sens), c'est justement celle de Louis qui va annoncer à sa famille qu'il va mourir (un cancer, peut-être ? Ça ce n'est pas précisé, même si on peut aussi déduire que c'est le sida). Il ne les a pas vus depuis longtemps, il était parti une dizaine d'années plutôt en leur envoyant seulement une carte postale avec deux lignes dessus de temps en temps (comment il fait ? A chaque fois que j'écris une carte postale, j'ai l'impression qu'il m'en faudrait trois pour tout faire tenir !).
 
   Ne cherchez pas de cohérence dans les phrases, vous gagnerez du temps. C'est certainement fait pour montrer que les personnages sont perdus, que les liens entre eux sont flous, que leur famille n'existe plus et la communication encore moins, mais c'est extrêmement dérangeant quand on le lit. En même temps, ça laisse de la place à l'interprétation. Il y a un contraste énorme entre les personnages : tout le monde parle tellement alors que Louis donne des réponses très courtes, et ça le rend étrangement beaucoup plus présent que les autres. Les seuls passages que j'ai appréciés, ce sont justement les monologues de Louis, qui paraissent hors de la pièce et uniquement destinés à nous. Je ne sais pas pourquoi, je me suis facilement mise à sa place. J'imagine que n'importe qui s'étant senti mal un jour en est capable.
 
   Je suppose que notre humeur quand on le lit influence beaucoup notre impression dessus. Si vous voulez mon avis, ouvrez-le dans une période de déprime, ça vous paraîtra un chef-d'½uvre (et honnêtement, je lui ai mis une note pourrie, mais l'histoire m'a touchée. L'écriture a juste tout gâché). Soyez joyeux, et vous risquez de voir des phrases sans queue ni tête, une pièce ennuyante qui vous fait perdre votre temps. Peut-être qu'il vaut mieux essayer le film ? Au moment où j'écris cette chronique, je ne l'ai pas vu, mais je pense le regarder. J'ai l'impression qu'il ne peut qu'apporter de l'intérêt à la pièce. En tout cas, la couverture du livre, qui est aussi l'une des affiches du film, est plutôt stylée.
 
   En résumé, je ne sais toujours pas quoi penser de cette pièce. L'écriture est horrible mais l'histoire est émouvante. Si vous voulez tenter de la lire, ce sera largement possible en une journée (l'avantage du théâtre).
Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce
Tags : Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce, Les Solitaires Intempestifs, Théâtre
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#Posté le vendredi 19 octobre 2018 07:00

Phèdre, de Jean Racine


Phèdre
Jean Racine 
Folio 
Note : 5/5 
 
 

Phèdre, de Jean Racine
 
 
   Cette tragédie est réputée pour être la meilleure de France, alors je me disais bêtement qu'elle devait être ennuyante. Finalement, je l'ai trouvé excellente !
 
   Ici, Hippolyte, le fils de Thésée, aime Aricie, l'ennemie de son père. Elle l'aime aussi. Ça aurait pu aller, sauf que Phèdre, la femme de Thésée, est amoureuse d'Hippolyte et vient compliquer les choses (Hippolyte n'est pas son fils, pour ceux qui ont bien lu et qui se posent la question. Thésée avait tendance à "aimer" beaucoup de monde).
 
   J'ai adoré Hippolyte ! Ce personnage est admirable ! Son sens de l'honneur est impressionnant. C'est le héros parfait : il n'attend que de prouver son courage, il compte éviter les erreurs de son père, il est prêt à donner Athènes à Aricie et, même accusé, il refuse d'entacher l'honneur des autres, qui sont pourtant beaucoup moins innocents que lui. La tragédie aurait dû s'appeler Hippolyte !
 
   Les autres personnages sont intéressants et bien développés aussi. Au début, on peut compatir avec Phèdre, mais je l'ai vite détestée. Elle cause un désastre et elle rejette la faute sur les dieux et sur sa nourrice. Elle devrait prendre un peu ses responsabilités, elle qui est censée être descendante de Zeus et du Soleil ! Pas très exemplaire, comme héroïne de tragédie. Aricie, par contre, paraît beaucoup plus raisonnable, et je trouve que c'est la plus à plaindre. En fait, ce que j'ai vu dans cette tragédie, ce n'est pas le destin à l'½uvre, mais une morale qui fonctionne à toutes les époques : il faut réfléchir avant d'agir et avant d'accuser les autres. Une fois que c'est trop tard, il n'y a plus qu'à regretter.
 
   Un petit mot sur l'édition avant la fin ! Celle de Folio, à seulement 2,50¤, est idéale ! Les deux trois notes de bas de pages ne sont pas trop envahissantes, et le dossier est court mais complet, avec un résumé de la pièce, des explications sur les personnages mythologiques mentionnés, un arbre généalogique, la biographie de Racine... Il y a tout en très peu de pages !
 
   Je vous conseille complètement d'accorder quelques heures à cette magnifique tragédie ! Elle mérite sa renommée.
Phèdre, de Jean Racine
Tags : Phèdre, Jean Racine, Folio, Théâtre, Classique
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#Posté le vendredi 14 septembre 2018 07:00

Bérénice, de Jean Racine


Bérénice 
Jean Racine 
Flammarion (GF) 
Note : 4/5 
 
 

Bérénice, de Jean Racine
 
 
   "Bérénice est une tragédie où il n'y a pas de sang. Elle paraît pourtant d'autant plus douloureuse. Se séparer est pire ici que mourir. C'est le sort des trois personnages de la pièce : Bérénice, reine qui aime l'empereur Titus et qui devait l'épouser, Antiochus, qui voue un amour sans espoir à Bérénice. Il s'agit seulement de prononcer un mot, si dur, si tendre : adieu." 





*  *  * 



   C'est le premier livre que j'ai eu à lire en Lettres Modernes. Je suis en première année de licence, et j'attendais la fin du semestre pour vous parler des livres de cours de cette année. Heureusement, j'avais déjà lu certains des livres qu'on a étudiés, ça m'a permis de ne pas prendre trop de retard, mais j'ai été assez surprise de devoir lire autant de livres en même temps (on est d'accord, en faisant des études de lettres, j'aurais dû m'y attendre). 
 
   Bérénice, c'est donc une tragédie classique pas si classique que ça. On a dit que Racine avait fait une tragédie à partir de rien, et d'ailleurs lui-même était plutôt d'accord. Il ne s'y passe pas grand-chose. On suit d'abord Antiochus, roi de Comagène, qui est amoureux de Bérénice depuis cinq ans mais est obligé de faire passer son amour pour de l'amitié, car Bérénice aime Titus, et Titus l'aime aussi. Ils doivent se marier, mais Titus, qui vient de devenir empereur de Rome, veut respecter les lois romaines. Il va donc se séparer de Bérénice, mais il ne sait pas comment lui dire. Vous voyez ce qui peut arriver ensuite. Toute la pièce est remplie de monologues, et il ne se passe vraiment rien. On passe du désespoir de Bérénice à celui de Titus et à celui d'Antiochus, avec un tout petit peu d'espoir au milieu pour faire repartir l'histoire.
 
   Il n'y a donc aucune action, pourtant j'ai bien aimé. Ce qui compte dans Bérénice, c'est la beauté des sentiments, et ça marche. Enfin, ça marche à peu près. Bérénice est légèrement agaçante, et je trouve que pour une reine elle ne tient pas beaucoup à sa dignité (même en temps que fille normale, je refuserais qu'on me voie dans un état pareil). Titus est aussi embêtant avec son hésitation. Par contre, Antiochus est parfait ! La pièce aurait dû porter son nom ! C'est le personnage que j'ai préféré, il n'est ni vraiment indécis ni ridicule, juste victime des choix des deux autres personnages. Son amour pour Bérénice est tellement sincère qu'il appelle Titus pour l'aider, et pourtant tout le monde le sous-estime. Bérénice ne veut pas de lui et Titus ne prend même pas la peine d'être jaloux. Il a plus de grandeur que les autres mais il reste dans l'ombre. J'ai trouvé que c'est un personnage admirable.
 
   Je n'ai rien de plus à dire, puisque les pièces de théâtre sont toujours assez courtes et que ce n'est pas mon genre préféré. En tout cas, je pense avoir eu énormément de chance de tomber sur cette pièce-là, que j'ai beaucoup appréciée ! Si jamais vous voulez essayer Racine, je vous conseille plutôt Bérénice qu'Andromaque (je n'ai pas lu les autres).
Bérénice, de Jean Racine
Tags : Bérénice, Jean Racine, Flammarion, GF, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 20 juin 2018 07:00

La Machine Infernale, de Jean Cocteau


La Machine Infernale 
Jean Cocteau 
Le Livre de Poche 
Note : 3/5 
 
 

La Machine Infernale, de Jean Cocteau
 
 
   Obéissant à l'oracle, Oedipe résout l'énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s'abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide. Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. Oedipe se crève les yeux et sa mère se pend. S'inspirant du théâtre de Sophocle, Cocteau redonne vie aux grandes figures grecques : Oedipe, Jocaste, Antigone et Créon. Il philosophe en virtuose. Non, l'homme n'est pas libre. Il naît aveugle et les dieux règlent sa destinée. Même le héros, celui qui sort du rang, doit se soumettre. 
 
 
* * * 
 
 
   Cette chronique sera extrêmement courte puisque je n'ai quasiment rien à dire sur ce livre. C'est une pièce de théâtre de seulement 130 pages (avec une centaine de pages de dossier en plus dans cette édition, ce qui est intéressant pour mieux comprendre les choix de Jean Cocteau). J'ai dû le lire en terminale pour le bac, et j'en garde un assez mauvais souvenir parce qu'il faisait partie des textes du bac de français en première (tomber deux fois sur le même, c'est dommage). 
 
   C'est le mythe d'Oedipe revisité, et pour moi, ça ressemblait presque à une analyse. La pièce est pleine d'allusions au destin d'Oedipe et de Jocaste ! Dans l'ensemble, c'est assez drôle : les répliques des personnages et les allusions dont je vous parlais en rajoutent un peu plus à chaque fois et c'est plutôt comique.
 
   L'histoire en elle-même est un peu assaisonnée : on voit le Sphinx et Anubis discuter (parce que pourquoi ne mettrait-on pas un dieu égyptien dans une tragédie grecque ?), et des fantômes apparaître tranquillement. C'est intéressant, parce que c'est une partie qu'on découvre et qui change un peu de la version qu'on connaît.
 
   J'ai quand même seulement moyennement apprécié, parce qu'Oedipe n'est pas représenté avec une image très glorieuse ou très mature (ce qui est voulu, bien sûr). J'aime bien le voir comme une victime des dieux qui fait tout ce qu'il peut pour être un bon roi, quelqu'un d'appréciable en fait, mais ici on est loin de ce rôle.
 
   En résumé, quand on travaille sur Oedipe pour le bac, c'est un livre utile à lire, mais vous pouvez toujours prendre deux ou trois heures pour le découvrir un jour où vous n'avez rien à faire, si ça vous tente (c'est très rapide à terminer). En tout cas vous ne ratez pas non plus grand-chose à ne pas le lire.
La Machine Infernale, de Jean Cocteau
Tags : La Machine Infernale, Jean Cocteau, Le Livre de Poche, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 13 juin 2018 07:00

Oedipe Roi, de Sophocle


¼dipe Roi 
Sophocle 
Folio 
Note : 4/5 
 
 

Oedipe Roi, de Sophocle
 
 
   Cruauté du sort qui amène ¼dipe à commettre à son insu l'acte criminel prédit par l'oracle ! Averti par Delphes qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, il fuit les lieux de son enfance, espérant ainsi préserver Polype et Mérope, ses parents présumés... Que ne lui a-t-on dit, hélas, qu'il était le fils de Laïos !

   Ignorant du drame ancien, aveuglé parle hasard, ¼dipe court à sa perte. Il tue un voyageur qui lui barre la route, libère Thèbes de la Sphinge, épouse la reine de la cité, occupe le trône royal et... accomplit son terrible destin. 

 
* * * 
 
 
   Pour ceux qui ne le sauraient pas, ¼dipe Roi était l'un des livres sur lesquels ont travaillé les terminale L pour le bac de 2017, et le résultat c'est qu'il fallait le lire pendant les vacances (le lycée a vraiment un gros problème avec le concept de vacances. Enfin bon, la fac aussi).
 
   J'ai découvert peu de temps avant, quand j'étais en première L, que j'aime assez le théâtre alors que j'avais des gros préjugés dessus. Mais l'avantage d'une pièce, surtout celle-ci, c'est que ça se lit très vite (c'était bouclé en deux heures, j'aime bien les livres de cours comme ça, c'est le gros avantage par rapport à Madame Bovary). On doit lire cette version précisément à cause du traducteur, et c'est vrai que je suis assez d'accord avec la prof de français sur ça, son style est vraiment bien, même si ce n'est pas le meilleur (ne vous inquiétez pas, j'ai fait mieux que ça au bac). Évidemment, comme quasiment toute la population (ou au moins tous les L, ça c'est obligé), je connaissais déjà l'histoire d'¼dipe, alors je n'ai eu aucune surprise, mais elle reste sympa. J'aime bien la mythologie grecque, et ¼dipe est sûrement l'un des personnages les plus connus. En fait son histoire est vraiment cool et je pense qu'on ne sera jamais à court de blagues dessus, c'est parfait ! (Vous n'imaginez pas le nombre de "ça crève les yeux" ou "ça lui a ouvert les yeux" qu'on a casés dans les dissertations)
 
   C'est un classique sympa, alors si vous aussi vous devez travailler dessus, ce n'est pas la peine de pleurer tout de suite (attendez les Faux-Monnayeurs, peut-être, c'est plus long). Même sans le lire pour les cours je pense qu'il est plutôt bien.
Oedipe Roi, de Sophocle
Tags : Oedipe Roi, Sophocle, Folio, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 23 mai 2018 07:00

Modifié le samedi 09 juin 2018 12:08

Ubu Roi, de Alfred Jarry


Ubu Roi 
Alfred Jarry 
Larousse (Petits Classiques) 
Note : 5/5 
 
 

Ubu Roi, de Alfred Jarry
 
 
   Poussé par son ignoble épouse, le Père Ubu renverse le roi de Pologne, son bienfaiteur, et massacre sa famille et les nobles du royaume. Désormais "roi de Pologne et d'Aragon", "maître des Phynances" et "docteur en pataphysique", il étale la couardise, l'avidité et la vulgarité qui feront de lui le modèle de l'usurpateur totalitaire. 
 
 
*  *  * 
 
 
   Ça, c'est un livre dans le quel on ne trouve pas ce qu'on y attendait, et c'est génial ! Déjà, j'ai appris que Alfred Jarry est mort à 34 ans, et que ce livre date de quand il faisait ses études (autant s'imaginer avec les potes en train d'écrire quelque chose, c'est génial). Donc ce n'est pas ringard comme beaucoup de classiques (oui, je juge un peu rapidement).
 
   Dès la première page je me suis dit que j'allais aimer. Il faut dire que la pièce commence par « Merdre ! », et ça annonce une histoire pas très sérieuse (oui, merdre, c'est écrit comme ça). Et justement, la pièce est pleine d'humour, j'ai beaucoup rigolé ! En fait, c'est même tout ce que j'ai retenu de la pièce, j'ai passé mon temps à rire alors je l'ai trouvée bien. Il y a plein d'éléments ridicules qui reviennent, comme le crochet à Nobles, le sabre à merdre ou le cheval à phynances (hilarant), les personnages passent leur temps à s'insulter et à se battre, c'est un grand n'importe quoi avec des personnages ridicules, c'est génial ! On suit le père Ubu qui veut prendre la place du roi, à la base pour de la nourriture, et on le voit changer et abuser de son pouvoir comme tout bon dictateur. Il y a sûrement plein de façons de l'interpréter, mais moi je l'ai vu comme une énorme moquerie des dictateurs et des chefs de gouvernements trop autoritaires. Je ne vais pas vous parler des autres personnages, ça vous gâcherait sûrement l'histoire, et de toute façon tout tourne autour du père Ubu. Je rajouterais que l'histoire se passe en Pologne et en Russie, deux pays que j'aime énormément (et la Pologne n'est pas souvent représentée !), et que c'est une parodie de Macbeth (l'ayant lu aussi, je peux vous dire que c'est très réussi, on voit les ressemblances et ça rend presque Macbeth mieux quand on peut les comparer). 
 
   C'est une pièce de théâtre que j'ai adorée, et sûrement la meilleure que j'ai lue (même si je n'en lis pas tant que ça) ! Je n'ai qu'une chose à vous dire : si vous devez travailler sur ce livre, réjouissez-vous ! Et sinon vous pouvez le lire juste pour connaître, c'est terminé en 3h et c'est super !
Ubu Roi, de Alfred Jarry
Tags : Ubu Roi, Alfred Jarry, Larousse, Petits classiques, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 28 mars 2018 05:00

Modifié le vendredi 22 juin 2018 11:22

Rhinocéros, de Eugène Ionesco


Rhinocéros 
Eugène Ionesco 
Folio 
Note : 4/5
 
 

Rhinocéros, de Eugène Ionesco
 
 
   Jean et Bérenger discutent quand un rhinocéros passe et affole le village. A partir de cet incident, les habitants se transforment un par un en rhinocéros. Bérenger résiste, il est l'un des derniers à ne pas vouloir subir la même transformation. Mais est-ce le meilleur choix ? 
 
 
* * * 
 
 
   Voilà encore un livre pour les cours, et cette fois-ci je suis vraiment très contente de l'avoir lu (c'était en première, il y a deux ans) ! D'abord, replaçons un peu les choses dans leur contexte déprimant : ça faisait plus de cinq ans que j'avais droit exclusivement à Molière dès qu'on parlait de théâtre, et honnêtement, un peu de Molière c'est bien, mais trop de Molière tue le Molière ! (une blague de L qu'on sort à peu près pour chaque auteur qui est mort)
 
   C'est donc un style tout nouveau que j'ai découvert : le théâtre de l'absurde. J'aime beaucoup ! La pièce commence directement par une scène assez marrante qui est franchement chouette à lire à plusieurs en cours, et tout le reste de la pièce est tellement bizarre que ça devient intéressant. D'ailleurs, c'était la première fois de ma vie entière (non, je vous assure, je n'exagère pas) que je levais la main pour lire (en même temps, je n'aurais pas voulu rater une occasion de contredire Thomas, qui faisait le deuxième personnage. Qui l'embêterait, sinon ?). Les deux seuls personnages dont on a le nom sont Bérenger (que j'ai lu) et Jean (ça c'était Thomas - je sais, ça change votre vie de le savoir), et ils s'opposent énormément. Jean, c'est celui qui est toujours bien habillé, souliers cirés, et qui fait la leçon à tout le monde, alors que Bérenger c'est plutôt celui qui arrive mal coiffé dans des habits froissés avec une petite gueule de bois. L'histoire commence quand ils sont sur la place du marché avec d'autres personnages, et qu'ils aperçoivent un rhinocéros.
 
   Il y a un passage que j'ai adoré parce qu'il m'a rappelé des souvenirs. Il y a un moment où les personnages répètent plusieurs fois « Oh ! Un rhinocéros ! » et « Ça alors ! », et je ne sais pas si ça vous dit quelque chose mais c'est exactement un passage des Barbapapas (ils ont dû faire un petit clin d'½il), quand Barbapapa s'était transformé en valise et qu'il était allé sauver des animaux prisonniers dans leur cage (alors, vous voyez que ça sert d'être en L ! On n'arrête pas de repérer des références à des livres dans pleins de choses ! Et ce qui est super cool, c'est qu'on est un peu les seuls). Ça me fait penser, la prof nous disait que Eugène Ionesco refusait catégoriquement qu'on essaie d'interpréter ses pièces ou de trouver un message dedans, alors pourquoi on l'étudie ?? C'est vrai qu'on peut peut-être trouver une ressemblance avec les régimes totalitaires, mais il peut aussi bien avoir écrit cette pièce sans y penser.
 
   Bref, je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous gâcher l'histoire, mais en tout cas c'est vraiment un livre marrant et qui se lit très rapidement. Si jamais vous avez à l'étudier, je pense que ça pourrait vous plaire aussi !
Rhinocéros, de Eugène Ionesco
Tags : Rhinocéros, Eugène Ionesco, Folio, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 14 mars 2018 06:00

Le Cid, de Pierre Corneille

Le Cid 
Pierre Corneille 
Hatier (Classiques et Cie Lycée) 
Note : 4/5 
 
 

Le Cid, de Pierre Corneille
 
 
 
   "Rodrigue, as-tu du coeur ? Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure..." Qui de nous n'a pas été bercé par l'épopée du Cid ? Noble, vaillant, sans égal, sans rival. Amoureux de Chimène, aimé en retour, accablé par le sort, car pour sauver l'honneur de sa famille il lui faut perdre une maîtresse. L'affront est rude. Un soufflet ! Homme de coeur, Rodrigue ne peut que venger son père d'un tel outrage. A son tour, Chimène demande justice. "Tu t'es, en m'offensant, montré digne de moi, je me dois, par ta mort, montrer digne de toi." Cruel conflit entre devoir et passion qui pousse les deux amants à s'opposer. A tant de grandeur d'âme, le Ciel ne peut être insensible... 
 
 
*** 
 
 
   Pour un classique, j'ai trouvé ce livre vraiment pas mal ! Par contre j'avais toujours pensé que c'était une tragédie classique, mais apparemment pas tout à fait (ce n'est pas plus mal, dans les tragédies on sait d'avance que tout le monde meurt et que tout finit très mal).
 
   L'histoire m'a plu, très certainement parce que je n'aimerais pas être à la place des personnages. Rodrigue et Chimène s'aiment, ils vont se marier avec l'accord de leurs pères, mais pas de chance : les deux pères se disputent (pour une histoire stupide, si vous voulez mon avis). Du coup, Rodrigue est coincé, soit il sauve son honneur et celui de son père en tuant celui de Chimène, et il perd Chimène, soit il ne tue pas le père de Chimène mais il perd son honneur et n'est plus digne de Chimène. Ce que j'ai trouvé vraiment bien, c'est qu'ils s'efforcent tous les deux de faire honneur à leur famille (vous le savez, j'adore la fantasy, et dans toutes ces histoires l'honneur est très important), mais qu'ils continuent quand même de s'aimer. Et ce que j'ai aussi apprécié, c'est que Corneille ne les a pas envoyés à la mort juste pour les tuer, et que l'histoire a vraiment un intérêt.
 
   En ce qui concerne le style de Corneille, j'ai un peu de mal avec l'écriture en vers, mais je l'admire d'avoir fait toute une pièce comme ça (je sais, tous les auteurs de théâtre classiques le faisaient, mais quand même, ça ne doit pas être simple). Il y a des phrases très belles que j'ai notées, et j'avais toujours un grand sourire quand je voyais une phrase célèbre (toutes nos citations viennent de ce livre ? Parce que j'ai mis beaucoup de post-it !), comme le fameux "Va, je ne te hais point", qui est beaucoup plus compréhensible une fois qu'on a lu la pièce.
 
   Je rajoute un dernier mot sur l'édition : si j'ai pris celle-ci, c'est pour la couverture (elle est magnifique ! Vous avez vu les costumes !). D'habitude, je préfère les Petits Classiques de Larousse, parce que les dossiers dessus m'ont beaucoup aidée et que ça remplace facilement les cours que ma prof de français ne nous faisait pas, mais là la couverture était vraiment moche. Je sais, c'est superficiel. Mais du coup je l'ai lu en moins de trois heures, alors je crois au pouvoir des couvertures ! (à moins que le théâtre se lise simplement plus vite, c'est possible aussi)
 
   Je suis très contente d'avoir lu cette pièce, que mon prof de français de 6ème avait dit que j'apprécierais. Il avait raison ! J'ai trouvé que c'était une très belle histoire ! 
Le Cid, de Pierre Corneille
 
Tags : Le Cid, Pierre Corneille, Hatier, Classiques et Cie lycée, Théâtre, Classique
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#Posté le mercredi 15 novembre 2017 03:00

Harry Potter et l'Enfant Maudit, de JK Rowling, Jack Thorne et John Tiffany


Harry Potter and the Cursed Child (VO) 
Jack Thorne, John Tiffany et J.K. Rowling 
Little Brown 
Note : 5/5 
 
 
Harry Potter et l'Enfant Maudit, de JK Rowling, Jack Thorne et John Tiffany
 
 
   It was always difficult being Harry Potter and it isn't much easier now that he is an overworked employee of the Ministry of Magic, a husband and father of three school-age children.

   While Harry grapples with a past that refuses to stay where it belongs, his youngest son Albus must struggle with the weight of a family legacy he never wanted. As past and present fuse ominously, both father and son learn the uncomfortable truth: sometimes, darkness comes from unexpected places. 

 
*  *  * 
 
 
   Wouhoouuu ! L'occasion de replonger dans le monde de Harry Potter ! Parce qu'évidemment ce n'est pas Harry Potter (d'où l'ordre dans lequel j'ai mis les auteurs, d'abord celui qui écrit, ça me paraît plus logique), mais c'est quand même pas mal ! J'ai tellement de choses à dire que je ne sais pas par où commencer ! (peut-être par y aller mollo sur les points d'exclamation, mais ça je ne suis pas sûre d'y arriver)
 
   J'ai adoré revoir les personnages que j'avais admiré il y a quelques années (à part Ron ! Qu'est-ce qu'ils ont fait à Ron ??), même si ça fait bizarre de les voir adultes, mariés et avec des enfants. En tout cas c'est chouette qu'ils soient toujours ensemble au bout de 20 ans, ils ont l'air bien partis pour le rester ! Mais cette fois-ci, ce sont les enfants qui nous intéressent. Harry a appelé les siens Albus, James et Lily, ce qui est très perturbant. Quand je lis James et Lily, je visualise ses parents, alors que ce sont ses enfants. Heureusement qu'ils ne servent que pour une scène ! On suit plus particulièrement Albus, à partir de sa première rentrée à Poudlard. Grosse surprise, il devient ami avec le fils de Malfoy, Scorpius ! Et encore plus grosse surprise : le Choixpeau l'envoie à Serpentard ! Je n'aime pas du tout Albus, au début en tout cas, il est assez bête pour mettre tout le monde en danger sans même réfléchir aux éventuelles conséquences, potentiellement désastreuses. Par contre j'ai tout de suite adoré Scorpius ! Incroyable que Malfoy ait un fils aussi sympa (quoique Malfoy s'améliore, on l'avait déjà vu à la fin d'Harry Potter), je trouve que c'est lui qui fait une bonne partie de l'intérêt de l'histoire !
 
   Passons à l'histoire, justement. Je ne vais pas trop vous en dire, simplement que le Ministère de la Magie (où travaillent Harry et Hermione) a trouvé un Retourneur de Temps illégal alors qu'ils avaient tous été détruits, et qu'Albus va avoir l'idée très sympathique de ressusciter quelqu'un (je crois que j'ai même réussi à éviter de vous gâcher la série Harry Potter, au cas où quelqu'un ne l'aurait pas lu. Ce qui serait étonnant. Peut-être que mon prof d'anglais de seconde passera par ici un jour ? Dans ce cas évitons le spoil). Bon, on ne va pas se mentir, on pense tous que changer un petit truc dans le passé ça pourrait être sympa, des fois. Et bah NON ! Ca fait des énormes dégâts auxquels on n'aurait même pas pensé, ça change tout (allez hop, rangez-moi ce Retourneur de Temps tout de suite !) !
 
   Le début était vraiment long à démarrer, beaucoup trop à mon goût... Voir la même scène plusieurs fois de suite (la rentrée d'Albus à Poudlard tous les ans) était pire qu'ennuyant, ça commençait très mal. Finalement, dès que le Retourneur de Temps entre en jeu, ça devient beaucoup plus intéressant, et à partir de ce moment-là j'ai commencé à ne plus me rendre compte que je lisais. C'était très dur de le poser pour rentrer dans la salle de cours !
 
   Je l'ai lu en anglais, mais j'avais la version française à côté et j'y jetais un oeil de temps en temps, quand je me demandais comment c'était possible de traduire certaines phrases (je veux dire, je les comprends, mais je ne les traduit pas, ça gâche tout). Je trouve que se servir des deux en même temps est super pratique ! La version anglaise en hardcover a un magnifique dessin sous la jaquette (je vous mets une photo en bas de l'article), et pour compenser, la version française sent une merveilleuse odeur de papier qui tire sur la peinture fraîche (c'est une vraie drogue, je me shootais aux pages de livres avant d'aller en cours et ça motive ! Ou même avant de dormir, c'est parfait aussi ! Shootez-vous aux livres, c'est meilleur que la drogue !).
 
   Je trouve que la version française est plutôt bien traduite. En fait, il y a plusieurs phrases anglaises impossibles à traduire telles quelles en français, et donc ça change forcément légèrement le sens, ça changeait l'image qui se formait dans ma tête en tout cas. Ce qui est dommage, c'est pour la prophétie, que je trouve magnifique en anglais et qui fait relativement banale en français : « When the spares are spared, when time is turned, when unseen children murder their fathers : then will the Dark Lord return ». Sinon, ça fait bizarre de lire tous les noms des lieux, des potions et des sorts en anglais. Il faut parfois un peu de temps pour faire le lien avec ce qu'on connaît dans notre langue, mais j'ai adoré me demander ce que ça voulait dire ! Je n'avais jamais pensé que Mimi Geignarde ne pouvait pas s'appeler Mimi Geignarde en anglais. Si jamais vous voulez tenter la VO, je l'ai trouvée plutôt simple à comprendre. En même temps c'est du théâtre, il y a très peu de description et les personnages ont un langage courant. Après, les termes spécifiques au monde des sorciers peuvent peut-être gêner un peu.
 
   La pièce aurait pu faire un très bon roman ! Je crois que j'aurais préféré, parce que là, on passe très vite sur tout, et les passages inutiles ont presque plus d'importance que les moments vraiment importants. Et surtout, je déteste entendre un personnage dire au début de la scène où il se trouve. On ne fait pas ça, en vrai (vous m'imaginez dire à mes amis en arrivant au lycée « Bon, nous sommes dans le hall du lycée et nous nous dirigeons vers le couloir littéraire, il faudrait que nous nous dépêchions si nous ne voulons pas arriver en retard à notre cours de philosophie ! » ?), ça casse vraiment le côté naturel du reste de l'histoire. Par contre, voir la représentation, ça doit être très sympa ! Je me demande comment ils se sont débrouillés pour tous les changements de lieux (c'est-à-dire à chaque scène, quand même, ça fait plus ou moins 80 changements !), et pour les sorts.
 
   Bref bref bref, je sens que je me suis un peu embrouillée dans tout ça ! Je suis sûre que j'ai oublié pleins de choses, mais si j'en rajoute ça ne va plus ressembler à rien et ce sera une torture pour vous. Il y a des livres, comme ça, pour lesquels je n'arrive pas du tout à organiser ce que j'en pense. Alors pour vous résumer : n'attendez pas la fameuse huitième histoire d'Harry Potter, accrochez-vous au début, et vous apprécierez sûrement la majorité de l'histoire. En lui-même, le livre est vraiment bien !
 
   Une petite citation pour la fin, parce que même en étant mort, Dumbledore reste très perspicace :
« Harry, there is never a perfect answer in this messy, emotional world. Perfection is beyond the reach of humankind, beyond the reach of magic. In every shining moment of happiness is that drop of poison : the knowledge that pain will come again. Be honest to those you love, show your pain. To suffer is as human as to breathe. »
 Harry Potter et l'Enfant Maudit, de JK Rowling, Jack Thorne et John Tiffany

Harry Potter et l'Enfant Maudit, de JK Rowling, Jack Thorne et John Tiffany
Tags : Harry Potter, Harry Potter and the Cursed Child, Harry Potter et l'Enfant Maudit, Jack Thorne, John Tiffany, J.K. Rowling, Little Brown, Gallimard, Fantastique, Jeunesse, Théâtre, VO
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#Posté le dimanche 23 octobre 2016 04:00

Modifié le samedi 09 juin 2018 11:28

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