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Création : 04/08/2014 à 12:21 Mise à jour : 16/03/2019 à 14:38

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11 articles taggés Folio

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L'Auberge rouge, d'Honoré de Balzac


L'Auberge rouge 
Honoré de Balzac 
Folio (2¤) 
Note : 2,5/5 
 
 
L'Auberge rouge, d'Honoré de Balzac
 
 
   Dans une auberge au bord du Rhin sont réunis par le hasard deux jeunes Français et un riche négociant allemand qui passent une agréable soirée avant d'aller se coucher. Au petit matin, on retrouve le négociant décapité... 
 
 
*  *  *
 
 
   Ce livre est une nouvelle de 60 pages, par conséquent la chronique va être très, très courte ! Le prof de 19e siècle (c'est comme ça que je l'ai surnommé) pense que cette nouvelle est idéale pour commencer Balzac, et il n'a pas tort (dommage que les profs précédents n'aient connu que des énormes romans).
 
   C'est l'histoire de deux jeunes médecins qui partent à la guerre, parce qu'au 19e siècle on n'avait pas tellement le choix, et qui s'arrêtent en chemin dans une auberge. Ils y rencontrent un riche négociant, qui est retrouvé décapité le lendemain matin. On accuse Prosper Magnan, l'un des deux jeunes hommes.
 
   D'abord : c'était horriblement prévisible ! Au bout de 15 pages, on a déjà tout compris, et c'est un peu dommage. Ou en tout cas, quand on fait des études littéraires et qu'on est habitué au mécanisme des livres, c'est gros comme le nez au milieu de la figure (ce qui n'est une insulte pour le nez de personne). Du coup, il faut trouver l'intérêt de l'histoire ailleurs que dans sa fin, et dans ce cas-là, c'est plutôt dans la leçon de morale qu'il y a derrière (la richesse acquise malhonnêtement, c'est pas bien ! Ah, et aussi : méfie-toi de tes amis). Balzac appelait ça une étude philosophique, et c'est vrai que ça peut poser quelques questions philosophiques, mais comme j'avais tout deviné du début, je me suis surtout dépêchée de terminer ce livre et tant pis pour la réflexion ! (Lisez Le Seigneur des Anneaux, si vous voulez philosopher grâce à une bonne histoire)
 
   Je vous avais dit que ce serait très court, alors laissez-moi faire encore plus court : assez intéressant, mais trop prévisible. Gros avantage : très rapide à lire. Voilà, vous savez tout ce qu'il vous faut !
L'Auberge rouge, d'Honoré de Balzac
Tags : L'Auberge rouge, Honoré de Balzac, Folio, Classique
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#Posté le mercredi 20 février 2019 04:00

Contre Sainte-Beuve, de Marcel Proust


Contre Sainte-Beuve 
Marcel Proust 
Folio (essais) 
Note : 1,5/5 
 
 



Contre Sainte-Beuve, de Marcel Proust
 
 
   "À la fin de l'automne 1908, Proust rentre de Cabourg épuisé. Depuis longtemps, il a renoncé à son ½uvre. Profitant d'un répit que lui laisse sa maladie, il commence un article pour Le Figaro : «Contre Sainte-Beuve». Six mois plus tard, l'article est devenu un essai de trois cents pages. Conversant librement avec sa mère, l'auteur entrelace, autour d'une réflexion sur Sainte-Beuve les souvenirs personnels, les portraits d'amis, les impressions de lecture. Voici le château de Guermantes : voici M. de Quercy et Mme de Cardaillac, grands lecteurs de Balzac, mais qui ressemblent à s'y méprendre à Charlus et à Gilberte. Sans le savoir, Proust venait de libérer son génie.Proust ne voulait pas qu'on mît des idées dans un roman. Toutes les analyses qu'il a écartées d'À la recherche du temps perdu, on les trouvera ici." 





*  *  *



   Ne partez pas tout de suite ! Je sais que ce n'est pas l'article le plus intéressant que vous trouverez sur ce blog (je déteste les essais), mais je vais faire court ! (Je ne lui ai pas mis zéro, c'est qu'il n'est pas si horrible)
 
   J'avais déjà eu Du Côté de chez Swann à lire au premier semestre (non, vous n'avez pas vu cette chronique passer. C'est normal, je n'ai pas eu assez de motivation pour le terminer, ni pour vous en parler), alors quand la prof nous a annoncé qu'on allait lire un essai de Proust, je peux vous dire qu'on a tous eu envie de sauter par la fenêtre plutôt que de subir ce cours ! Mais bon, sa présentation n'était pas si mal ("Sainte-Beuve, c'était pas la sainte-patronne des soiffards !", avouez que ça donne envie d'entendre ce qu'elle a d'autre à dire).
 
   Je ne vais pas vous mentir, c'est quand même horriblement long à lire ! Et encore, ayant passé deux ans en L (et parce que je m'intéresse à pas mal de choses littéraires et historiques en dehors des cours), je connaissais la plupart des noms et concepts auxquels Proust fait référence, et j'ai déduit le reste sans avoir besoin de chercher. Mais j'ai des amis qui n'ont rien compris, qui étaient à chaque page sur internet en train de chercher qui était ce satané Henri Beyle (permettez-moi d'insulter Stendhal, étant forcée de lire l'un de ses livres pendant les grandes vacances, je pense qu'il le mérite) ! Donc si vous n'êtes pas trop fan du 19e siècle, évitez. Evitez tout court, d'ailleurs (sauf si vous adorez Proust ou que vous aimez lire des essais, à ce moment-là ne faites pas attention à ce que je dis).
 
   Il y a quand même du positif : si vous arrivez à comprendre les quelques petites phrases bien trouvées qui sont cachées sous des phrases longues de plusieurs kilomètres, vous verrez que notre cher Marcel avait des idées assez cool sur le métier d'écrivain. Il pensait que le vrai moi de l'auteur ne se voyait que dans ses livres, donc qu'il était inutile d'interroger l'auteur lui-même sur ce qu'il mangeait, qu'on ne réussirait pas mieux à décrypter un livre avec ce genre d'informations (les vegans n'existaient pas, à l'époque). Et surtout, il sait clasher ! Sainte-Beuve et Balzac en prennent pour leur grade ! (pour vous donner une idée, j'ai compris qu'il pensait qu'on avait énormément de chance que Balzac soit quelqu'un d'aussi vulgaire, parce que personne n'aurait réussi mieux que lui à décrire le vulgaire ! En plus, Balzac était obsédé par l'argent).
 
   Voilà, je sais, je vous ai escroqué en vous disant que ce serait court. Mais qu'est-ce que vous voulez ? Je me suis emballée ! Tout ça pour vous dire que je ne vous conseille absolument pas ce livre !
Contre Sainte-Beuve, de Marcel Proust
Tags : Contre Sainte-Beuve, Marcel Proust, Folio, Essai
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#Posté le vendredi 28 septembre 2018 07:00

Phèdre, de Jean Racine


Phèdre
Jean Racine 
Folio 
Note : 5/5 
 
 

Phèdre, de Jean Racine
 
 
   Cette tragédie est réputée pour être la meilleure de France, alors je me disais bêtement qu'elle devait être ennuyante. Finalement, je l'ai trouvé excellente !
 
   Ici, Hippolyte, le fils de Thésée, aime Aricie, l'ennemie de son père. Elle l'aime aussi. Ça aurait pu aller, sauf que Phèdre, la femme de Thésée, est amoureuse d'Hippolyte et vient compliquer les choses (Hippolyte n'est pas son fils, pour ceux qui ont bien lu et qui se posent la question. Thésée avait tendance à "aimer" beaucoup de monde).
 
   J'ai adoré Hippolyte ! Ce personnage est admirable ! Son sens de l'honneur est impressionnant. C'est le héros parfait : il n'attend que de prouver son courage, il compte éviter les erreurs de son père, il est prêt à donner Athènes à Aricie et, même accusé, il refuse d'entacher l'honneur des autres, qui sont pourtant beaucoup moins innocents que lui. La tragédie aurait dû s'appeler Hippolyte !
 
   Les autres personnages sont intéressants et bien développés aussi. Au début, on peut compatir avec Phèdre, mais je l'ai vite détestée. Elle cause un désastre et elle rejette la faute sur les dieux et sur sa nourrice. Elle devrait prendre un peu ses responsabilités, elle qui est censée être descendante de Zeus et du Soleil ! Pas très exemplaire, comme héroïne de tragédie. Aricie, par contre, paraît beaucoup plus raisonnable, et je trouve que c'est la plus à plaindre. En fait, ce que j'ai vu dans cette tragédie, ce n'est pas le destin à l'½uvre, mais une morale qui fonctionne à toutes les époques : il faut réfléchir avant d'agir et avant d'accuser les autres. Une fois que c'est trop tard, il n'y a plus qu'à regretter.
 
   Un petit mot sur l'édition avant la fin ! Celle de Folio, à seulement 2,50¤, est idéale ! Les deux trois notes de bas de pages ne sont pas trop envahissantes, et le dossier est court mais complet, avec un résumé de la pièce, des explications sur les personnages mythologiques mentionnés, un arbre généalogique, la biographie de Racine... Il y a tout en très peu de pages !
 
   Je vous conseille complètement d'accorder quelques heures à cette magnifique tragédie ! Elle mérite sa renommée.
Phèdre, de Jean Racine
Tags : Phèdre, Jean Racine, Folio, Théâtre, Classique
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#Posté le vendredi 14 septembre 2018 07:00

Oedipe Roi, de Sophocle


¼dipe Roi 
Sophocle 
Folio 
Note : 4/5 
 
 

Oedipe Roi, de Sophocle
 
 
   Cruauté du sort qui amène ¼dipe à commettre à son insu l'acte criminel prédit par l'oracle ! Averti par Delphes qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, il fuit les lieux de son enfance, espérant ainsi préserver Polype et Mérope, ses parents présumés... Que ne lui a-t-on dit, hélas, qu'il était le fils de Laïos !

   Ignorant du drame ancien, aveuglé parle hasard, ¼dipe court à sa perte. Il tue un voyageur qui lui barre la route, libère Thèbes de la Sphinge, épouse la reine de la cité, occupe le trône royal et... accomplit son terrible destin. 

 
* * * 
 
 
   Pour ceux qui ne le sauraient pas, ¼dipe Roi était l'un des livres sur lesquels ont travaillé les terminale L pour le bac de 2017, et le résultat c'est qu'il fallait le lire pendant les vacances (le lycée a vraiment un gros problème avec le concept de vacances. Enfin bon, la fac aussi).
 
   J'ai découvert peu de temps avant, quand j'étais en première L, que j'aime assez le théâtre alors que j'avais des gros préjugés dessus. Mais l'avantage d'une pièce, surtout celle-ci, c'est que ça se lit très vite (c'était bouclé en deux heures, j'aime bien les livres de cours comme ça, c'est le gros avantage par rapport à Madame Bovary). On doit lire cette version précisément à cause du traducteur, et c'est vrai que je suis assez d'accord avec la prof de français sur ça, son style est vraiment bien, même si ce n'est pas le meilleur (ne vous inquiétez pas, j'ai fait mieux que ça au bac). Évidemment, comme quasiment toute la population (ou au moins tous les L, ça c'est obligé), je connaissais déjà l'histoire d'¼dipe, alors je n'ai eu aucune surprise, mais elle reste sympa. J'aime bien la mythologie grecque, et ¼dipe est sûrement l'un des personnages les plus connus. En fait son histoire est vraiment cool et je pense qu'on ne sera jamais à court de blagues dessus, c'est parfait ! (Vous n'imaginez pas le nombre de "ça crève les yeux" ou "ça lui a ouvert les yeux" qu'on a casés dans les dissertations)
 
   C'est un classique sympa, alors si vous aussi vous devez travailler dessus, ce n'est pas la peine de pleurer tout de suite (attendez les Faux-Monnayeurs, peut-être, c'est plus long). Même sans le lire pour les cours je pense qu'il est plutôt bien.
Oedipe Roi, de Sophocle
Tags : Oedipe Roi, Sophocle, Folio, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 23 mai 2018 07:00

Modifié le samedi 09 juin 2018 12:08

Les Faux-Monnayeurs, de André Gide


Les Faux-Monnayeurs 
André Gide 
Folio 
Note : 5/5 
 
 
Les Faux-Monnayeurs, de André Gide
 
 
   Qu'un jeune garçon apprenne qu'il n'est pas le fils de son père, qu'il décide de ne pas se présenter à ses examens et de partir au hasard de certaines rencontres : jusque-là, rien que de très commun. Mais qu'il croise la route tordue de faussaires en tout genre, d'enfants qui trafiquent de la fausse monnaie ou de tricheurs ès sentiments, et l'histoire se transforme en une folle épopée où les différents fils se mêlent et s'emmêlent pour mieux finir par démêler tous les mensonges. 





* * * 



   Laissez-moi commencer par le plus important : je suis tellement contente que ce soit ce livre qui ait remplacé Madame Bovary au programme des TL (l'année où j'y étais, en tout cas, dommage que ce soit seulement pour deux ans) ! C'était vraiment un énorme soulagement ! Parce qu'en terminale L, tous les élèves de France étudient les mêmes ½uvres, deux livres et deux autres choses en complément, et sur les deux livres il y en a un qui change tous les deux ans.
 
   J'ai lu celui-ci l'année dernière, et on dirait que ce n'est pas plus mal de vous donner mon avis seulement maintenant parce que j'ai plus de choses à dire. Gide a galéré parce qu'il voulait mettre trop de choses dedans, et il y en a suffisamment pour galérer à donner un avis clair dessus !
 
   Je suis totalement incapable de vous résumer l'histoire, il y en a plusieurs dans la même et le livre n'a pas vraiment de sujet, donc c'est impossible de vous le décrire. Seulement, ne vous attendez pas à une histoire de faux-monnayeurs, on doit en entendre parler dans trois pages sur les plus de 300. Comme on le voit en cours, la fausse monnaie, c'est juste un prétexte pour écrire une histoire (ou écrire quelque chose, à défaut d'une histoire). Je pense que ce n'est pas ce qui se passe, qui est important, mais les personnages. Je ne trouve aucun thème qui donne du sens au livre, par contre tous les personnages sont reliés entre eux d'une façon ou d'une autre (ça paraît un peu gros au début, qu'ils se connaissent tous, mais une fois qu'on l'a terminé ça prend tout son sens).
 
   Donc je vais vous parler des personnages ! Il y en a beaucoup (beaucoup trop, selon certains de mes amis), et il faut s'y retrouver ! Ça ne m'a posé aucun problème, et contrairement à tous ceux qui ont peiné à comprendre l'histoire, je n'ai eu aucun mal et j'ai trouvé ça très logique. Il y a quelques personnages principaux : Edouard, un romancier qui ressemble beaucoup, mais alors beauuucoup à Gide, Olivier, son neveu, et Bernard, le meilleur ami d'Olivier. Pour moi, tout est centré autour de ces trois-là (mais c'est seulement mon avis). Comme je vous le disais, Edouard fait énormément penser à l'auteur (il faut dire qu'André Gide était gay et qu'il aimait peut-être un peu trop les jeunes garçons, ça leur fait un point commun), par plusieurs aspects. D'abord, il tient un journal, exactement comme l'auteur, où il parle de l'écriture de son roman Les Faux-Monnayeurs. Ça, c'est vraiment gros, et c'est pour ça que j'ai trouvé cette idée absolument géniale (on a dû lire Le Journal des Faux-Monnayeurs aussi, je vous en parlerai bientôt, et on retrouve les mêmes réflexions dans celui-ci que dans le « Journal d'Edouard ») ! Et on voit que son neveu compte beaucoup pour lui, mais on peut dire que c'est pour le moins ambigu. Très, très ambigu. Tout au long du livre, on trouve des passages qui nous mettent un gros doute, et on se demande s'ils ont juste un lien très fort (après tout, on peut tout à fait être très attaché à son oncle, surtout que la famille d'Olivier n'est pas ce qu'il y a de mieux), si Olivier ne le considère pas comme son père et inversement, qu'Edouard prenne Olivier pour son fils, ou si c'est plutôt quelque chose qui ne serait pas très autorisé par la loi. Chacun son avis sur ça, personnellement je pense que c'est plutôt une relation amoureuse, et je trouve ça tellement bien ! Je me doute que ça pourrait choquer pas mal de monde (là on a la totale : 20 ans d'écart, ils sont gays dans les années 1900, et c'est légèrement de l'inceste), mais j'ai trouvé ce lien magnifique ! Ça donne des passages très beaux et très émouvants ! Gide est vraiment doué pour décrire ces situations de façon à ce qu'elles paraissent tout à fait normales, les sentiments qu'il décrit me paraissent vraiment très beaux et c'est d'ailleurs le plus intéressant du livre (au passage, même si je n'ai jamais vu le terme nulle part à propos d'André Gide, je suis convaincue qu'il était asexuel et qu'Edouard l'est aussi, ce qui permet d'éviter que la relation entre son neveu et lui soit choquante). Finalement, Olivier veut être à la hauteur d'Edouard, il souhaite que son oncle soit fier de lui, et Edouard fait tout ce qu'il peut pour protéger Olivier (si ça c'est pas magnifique !). A chaque fois que j'y pense (toutes les semaines pour la traditionnelle dissertation de littérature à l'époque, mais encore maintenant, c'est un livre qui m'a vraiment marquée), c'est toujours aussi émouvant, et j'en oublie même ce que je voulais vous dire d'autre (donc je ne vais rien dire de plus, parce que l'histoire est vraiment indescriptible et que tout ce que je pourrais rajouter vous la gâcherait). J'aime aussi beaucoup l'humour qui traîne par-ci par-là dans le livre, une espèce d'ironie que j'ai vraiment appréciée (du début dans la lettre de Bernard à son "père", par exemple, c'était excellent !).
 
   Ce livre est vraiment super, surtout pour un classique (bon, d'accord, 1925 ce n'est plus vraiment classique, mais ça change quand même des autres livres de l'époque). En tout cas, c'est l'un des meilleurs livres que j'ai eus à lire pour les cours, alors si vous devez travailler dessus cette année, réjouissez-vous ! C'est un livre que je ne peux que conseiller à tout le monde, même ceux qui ont fini leurs études. Si la littérature française vous intéresse, je pense que vous devriez l'essayer !
Les Faux-Monnayeurs, de André Gide
Tags : Les Faux-Monnayeurs, André Gide, Folio, Classique
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#Posté le mercredi 25 avril 2018 05:00

Rhinocéros, de Eugène Ionesco


Rhinocéros 
Eugène Ionesco 
Folio 
Note : 4/5
 
 

Rhinocéros, de Eugène Ionesco
 
 
   Jean et Bérenger discutent quand un rhinocéros passe et affole le village. A partir de cet incident, les habitants se transforment un par un en rhinocéros. Bérenger résiste, il est l'un des derniers à ne pas vouloir subir la même transformation. Mais est-ce le meilleur choix ? 
 
 
* * * 
 
 
   Voilà encore un livre pour les cours, et cette fois-ci je suis vraiment très contente de l'avoir lu (c'était en première, il y a deux ans) ! D'abord, replaçons un peu les choses dans leur contexte déprimant : ça faisait plus de cinq ans que j'avais droit exclusivement à Molière dès qu'on parlait de théâtre, et honnêtement, un peu de Molière c'est bien, mais trop de Molière tue le Molière ! (une blague de L qu'on sort à peu près pour chaque auteur qui est mort)
 
   C'est donc un style tout nouveau que j'ai découvert : le théâtre de l'absurde. J'aime beaucoup ! La pièce commence directement par une scène assez marrante qui est franchement chouette à lire à plusieurs en cours, et tout le reste de la pièce est tellement bizarre que ça devient intéressant. D'ailleurs, c'était la première fois de ma vie entière (non, je vous assure, je n'exagère pas) que je levais la main pour lire (en même temps, je n'aurais pas voulu rater une occasion de contredire Thomas, qui faisait le deuxième personnage. Qui l'embêterait, sinon ?). Les deux seuls personnages dont on a le nom sont Bérenger (que j'ai lu) et Jean (ça c'était Thomas - je sais, ça change votre vie de le savoir), et ils s'opposent énormément. Jean, c'est celui qui est toujours bien habillé, souliers cirés, et qui fait la leçon à tout le monde, alors que Bérenger c'est plutôt celui qui arrive mal coiffé dans des habits froissés avec une petite gueule de bois. L'histoire commence quand ils sont sur la place du marché avec d'autres personnages, et qu'ils aperçoivent un rhinocéros.
 
   Il y a un passage que j'ai adoré parce qu'il m'a rappelé des souvenirs. Il y a un moment où les personnages répètent plusieurs fois « Oh ! Un rhinocéros ! » et « Ça alors ! », et je ne sais pas si ça vous dit quelque chose mais c'est exactement un passage des Barbapapas (ils ont dû faire un petit clin d'½il), quand Barbapapa s'était transformé en valise et qu'il était allé sauver des animaux prisonniers dans leur cage (alors, vous voyez que ça sert d'être en L ! On n'arrête pas de repérer des références à des livres dans pleins de choses ! Et ce qui est super cool, c'est qu'on est un peu les seuls). Ça me fait penser, la prof nous disait que Eugène Ionesco refusait catégoriquement qu'on essaie d'interpréter ses pièces ou de trouver un message dedans, alors pourquoi on l'étudie ?? C'est vrai qu'on peut peut-être trouver une ressemblance avec les régimes totalitaires, mais il peut aussi bien avoir écrit cette pièce sans y penser.
 
   Bref, je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous gâcher l'histoire, mais en tout cas c'est vraiment un livre marrant et qui se lit très rapidement. Si jamais vous avez à l'étudier, je pense que ça pourrait vous plaire aussi !
Rhinocéros, de Eugène Ionesco
Tags : Rhinocéros, Eugène Ionesco, Folio, Classique, Théâtre
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#Posté le mercredi 14 mars 2018 06:00

La Métamorphose, de Franz Kafka


La Métamorphose 
Franz Kafka 
Folio 
Note : 4/5 
 
 

La Métamorphose, de Franz Kafka
 
 
   Lorsque Gregor Samsa s'éveille, un matin, après des rêves agités, il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes ! Lugubre cocasserie ? Hélas, ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres mais de vulgaires parasites... Les siens. Père, mère, soeur, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer... 
 
 
* * *
 
 
   Ce livre était très court, alors je l'ai lu en une journée, on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer en le lisant. J'en avais tellement entendu parler (surtout quand on a travaillé sur Rhinocéros de Ionesco avec plein de métamorphoses, justement) qu'il fallait que je le connaisse. Maintenant c'est fait ! (Et ça date d'il y a deux ans)
 
   C'est donc l'histoire de Gregor Samsa qui se transforme en cafard (je n'aimerais pas être à sa place). Lui, il le prend plutôt bien, il essaie de se débrouiller avec son nouveau corps, mais pour sa famille c'est plus compliqué. Ils l'enferment dans sa chambre et il n'y a que sa s½ur qui ose entrer pour lui donner à manger, mais si possible sans le voir. J'ai trouvé l'histoire très triste, ça serre le c½ur de voir comment Gregor est traité, surtout qu'il a toujours tout fait pour sa famille, il se tuait au travail pour rembourser les dettes de ses parent sans qu'ils aient à travailler et il voulait payer le conservatoire à sa s½ur, et on s'aperçoit qu'ils ont tous profité de lui, c'est éc½urant ! Quand sa famille est égoïste, lui, il pense encore à tout faire pour leur faciliter les choses. C'est quelqu'un de bien, et personne ne s'en aperçoit. Le voir obligé de se cacher sous le canapé quand sa s½ur vient lui déposer sa nourriture, pour ne pas déranger, et faire toujours plus d'efforts pour se faire oublier, ça donne envie de pleurer pour lui (enfin, ça doit dépendre des gens mais quand même, c'est triste, il ne mérite pas du tout ce qui lui arrive !). Ça donne presque pitié pour les cafards. Je me suis imaginée à sa place, et je pense que j'aurais passé beaucoup de temps terrée sous le canapé à déprimer. D'ailleurs, la fin donne vraiment envie de frapper sa famille ! Il reste quand même leur fils et leur frère ! Pour moi, ça montre comment les gens n'aiment pas ce qu'ils ne comprennent pas, ils le rejettent parce qu'il est différent (même si c'est vrai qu'être un cafard, c'est une GROSSE différence). Si on se met à leur place, ça ne doit pas être facile et du coup ce qu'ils font est compréhensible, mais on a l'histoire du point de vue de Gregor, alors c'est celui qui prime. En gros, il est exploité, transformé en cafard et rejeté, ça doit être dur. Du coup j'ai souvent eu envie d'aller le prendre dans mes bras (et c'est à ce moment-là qu'on se rappelle que c'est un cafard).
 
   Au milieu de tout ça, il y a quand même des passages assez banals voire même drôles, j'ai bien aimé quand il s'occupe à ramper sur les murs et au plafond. Ça doit être cool, de pouvoir marcher n'importe où. Il a toujours des pensées humaines, alors c'est simple à suivre, et comme son nouveau corps ne le dérange pas on oublie facilement que c'est un cafard et on retient surtout son côté humain, même plus humain que ceux qui le sont vraiment autour de lui. Par contre, j'ai eu du mal à tenir la couverture (c'est bête mais se dire qu'on a la main sur un cafard, enfin, un cancrelat, c'est assez perturbant).
 
   Je m'attendais vraiment à ne pas aimer, d'ailleurs les premières pages ne sont pas passionnantes, mais deux ou trois jours après l'avoir terminé je me dis que c'est un très bon livre. Tout repose sur Gregor, et c'est vraiment un personnage attachant. Je n'irais pas jusqu'à le conseiller à tout le monde, mais si vous aimez les classiques (ou si vous voulez en lire pour le bac), celui-ci est un très bon choix.
 La Métamorphose, de Franz Kafka
Tags : La Métamorphose, Franz Kafka, Folio, Classique, Nouvelle, Fantastique
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#Posté le mercredi 07 mars 2018 05:00

Le Réveillon du jeune tsar, de Léon Tolstoï


Le Réveillon du jeune tsar 
Léon Tolstoï 
Folio (2¤) 
Note : 4,5/5 
 
 
Le Réveillon du jeune tsar, de Léon Tolstoï
 
 
   Après une longue journée de réunions, décrets et audiences, le jeune tsar s'endort en attendant sa femme pour le réveillon. Lorsqu'il rouvre les yeux, il n'est plus dans son palais mais à la frontière avec la Prusse et voit un soldat tirer sur un contrebandier. Toute la nuit, il voyage ainsi à travers la Russie et prend peu à peu conscience du poids des responsabilités qui lui incombent... 
 
 
* * * 
 
 
   Pour ceux qui ne le savent pas, j'adore la Russie et sa culture, ça me passionne depuis très longtemps ! J'avais vraiment très envie de lire les grands auteurs russes, mais j'avais un peu peur d'être déçue, surtout en voyant l'épaisseur de leurs livres. Alors quand je suis tombée par hasard sur ce tout petit livre de 83 pages, je me suis dit que c'était l'occasion parfaite pour découvrir ! (D'ailleurs, cette chronique reprend la série d'avant les vacances : je posterai la chronique d'un classique tous les mercredis jusqu'à ce que j'aie rattrapé mon retard)
 
   Il y a quatre nouvelles dans ce livre : Les mémoires d'un fou, Une âme simple, Le réveillon du jeune tsar, et Ainsi meurt l'amour. Elles sont toutes relativement tristes. En tout cas pas très joyeuses. Voire même complètement déprimantes. Mais elles ont toutes un point commun : elles sont incroyablement justes ! Elles font réfléchir et nous mettent des vérités sous les yeux. Ça m'a fait sourire de voir des réflexions dont on a parlé en philo, et je me suis demandé si mon prof avait lu ce livre. La première est sûrement la plus philosophique, elle nous pousse à nous interroger sur pleins de choses à travers la peur : la peur face à la mort, la peur face à la vie, face à la peur elle-même... J'ai été étonnée de voir que je m'étais souvent posé les mêmes questions que le personnage qu'on suit. La deuxième nouvelle est très émouvante, on y suit Aliocha, un jeune homme qui fait tout ce qu'on lui demande sans jamais se plaindre. C'est horrible de voir comment il se fait exploiter par tout le monde, sans que personne se préoccupe de lui ! Je ne vous parle pas des deux dernières, parce que je les ai un peu moins aimées, et comme elles sont plus courtes il n'y a pas vraiment beaucoup à dire dessus.
 
   Un petit mot rapide sur l'auteur : j'adore son écriture ! Pour son époque, ça change énormément des auteurs français et de leurs romans réalistes. L'écriture elle-même est intéressante, on ne se rend même pas compte qu'on est en train de lire ! Moi qui lis très lentement, j'ai fini ce livre en moins de deux heures (un vrai miracle), parce que l'écriture est tellement fluide qu'on lit très rapidement, et on arrive à la fin du livre en se disant « déjà ? ».
 
   J'ai beaucoup aimé ce petit recueil de nouvelles, qui sont toutes très intéressantes ! Ça me donne envie de lire d'autres ½uvres de Tolstoï, alors il va falloir que je trouve Anna Karénine bientôt ! Je vous conseille ces nouvelles pour découvrir, ou juste pour une lecture rapide, elles sont vraiment très agréables quand on est au chaud sous une couverture !
 Le Réveillon du jeune tsar, de Léon Tolstoï
Tags : Le Réveillon du jeune tsar, Léon Tolstoï, Folio, Classique, Conte
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#Posté le mercredi 24 janvier 2018 05:00

Seul dans Berlin, de Hans Fallada


Seul dans Berlin 
Hans Fallada 
Folio 
Note : 3,5/5 
 
 
Seul dans Berlin, de Hans Fallada
 
 
   Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quengel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers. 
 
 
* * *
 
 
   Je vous préviens, il faut être motivé pour lire ce livre (et une interro dessus, c'est pas suffisant, si vous le lisez offrez-vous plutôt un chocolat toutes les cent pages, ça risque d'être plus efficace). J'ai dû le lire pour les cours, 800 pages de guerre pendant les vacances de Noël (que demander de mieux ? D'ailleurs c'était il y a deux ans). L'histoire n'est pas si mal, et j'aime bien le style d'écriture de l'auteur, mais vraiment la période était mal choisie... Et de toute façon, quand je suis obligée de lire un livre pour les cours, même si le livre est bien, je n'aime pas.
 
   On suit les habitants d'un immeuble et quelques personnes autour, et l'intérêt du livre, c'est de voir la vie quotidienne des gens pendant la Seconde Guerre mondiale (selon le prof. Après, si vous êtes comme moi et que la vie de ces gens ne vous intéresse pas, c'est mal parti). Il y a ceux qui veulent juste être tranquilles, ceux qui résistent, et les sales pourris de collaborateurs qui n'ont aucune humanité et qui méritent bien pire que ce qu'ils font à leurs victimes. Ah oui, et il y a les victimes. En l'occurence, Frau Rosenthal, une vieille dame qui habite au dernier étage et qui est juive. Tout le monde essaie de la voler ou de l'envoyer en camp de concentration pour gagner de l'importance dans le parti, c'est éc½urant. D'ailleurs, les passages avec elle sont déprimants, parce que l'écriture permet de se mettre très facilement à la place des personnages, et que je déteste me sentir vieille et en fin de vie (vraiment, ce n'est pas agréable du tout, c'est pire que déprimant, et avant de dormir il y a de quoi vous faire vous sentir mal).
 
   Mais bon, après les 300 premières pages (ça va, il en reste plus de 400), il commence à y avoir de l'action et je me suis laissée entraîner tranquillement dans l'histoire, qui a quand même fini par devenir intéressante. C'est surtout l'enquête de l'inspecteur Escherisch (je vous préviens que tous les noms allemands risquent de contenir des fautes, cette langue fait vraiment peur). C'est un personnage que j'ai apprécié, parce que même en travaillant à la Gestapo, il a l'air d'être quelqu'un de plutôt honnête, et contrairement à ses supérieurs il est assez intelligent pour parler calmement aux suspects au lieu de les frapper (plus efficace que tuer quelqu'un en le frappant, ce qui n'aide pas trop à avoir des réponses...).
 
   J'ai bien aimé Karl, aussi. Le pauvre ! Il est amoureux de Trudel depuis super longtemps, elle le sait, mais elle a déjà un fiancé. Et même quand le fiancé est mort (c'est la première page du livre, ne vous inquiétez pas), elle ne veut toujours pas de Karl ! C'est le meilleur personnage, il est super sympa, il l'a sauvée au moins deux fois sans rien demander, mais elle ne veut toujours pas de lui. Je l'aime bien, ce personnage.
 
   Et puis toujours sur les personnages, il y a Kuno-Dieter (oui, c'est allemand), un ado qui ne se laisse pas faire par son escroc de père, et ça c'est cool ! Depuis quand on devrait rendre service et se faire frapper ensuite ? Bref, ce sont surtout quelques personnages auxquels on peut s'attacher qui rendent l'histoire intéressante (c'est assez bizarre mais je n'ai aimé aucun des personnages qui faisaient de la résistance, ils avaient des façons de penser que je n'arrivais pas à comprendre).
 
   En plus, le style de l'auteur est plutôt bien, sans être exceptionnel. Il passe très subtilement d'un personnage à l'autre, sans même qu'on s'en aperçoive vraiment, et dit les choses exactement comme les personnages les pensent. Et d'ailleurs, c'est écrit à partir d'une histoire vraie, mais c'est facile de l'oublier.
 
   Le livre a peiné à démarrer, je trouve que presque la moitié du livre c'est un peu long ! Mais après, ça devient intéressant, et l'avantage de la version non censurée, c'est qu'on voit vraiment la réalité (j'ai eu sous les yeux des extraits de la version censurée pour le contrôle en cours, et tout est vraiment très différent ! Presque chaque phrase est modifiée, et même certains surnoms). Donc si le sujet vous intéresse, ça peut vous plaire, mais sinon ce n'est pas vraiment la peine d'essayer (en plus, entre-temps, il a été adapté en film, ça vous prendra beaucoup moins de temps). Enfin bon, comme il m'a valu un petit 19, je l'aime bien.
 Seul dans Berlin, de Hans Fallada
Tags : Seul dans Berlin, Hans Fallada, Folio, Classique
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#Posté le mercredi 10 janvier 2018 05:00

Tous les matins du monde, de Pascal Quignard

Tous les matins du monde 
Pascal Quignard 
Folio 
Note : 2/5 
 
 
Tous les matins du monde, de Pascal Quignard
 
 
   « Il poussa la porte qui donnait sur la balustrade et le jardin de derrière et il vit soudain l'ombre de sa femme morte qui se tenait à ses côtés. Ils marchèrent sur la pelouse.

   Il se prit de nouveau à pleurer doucement. Ils allèrent jusqu'à la barque. L'ombre de Madame de Sainte Colombe monta dans la barque blanche tandis qu'il en retenait le bord et la maintenait près de la rive. Elle avait retroussé sa robe pour poser le pied sur le plancher humide de la barque. Il se redressa. Les larmes glissaient sur ses joues. Il murmura : - Je ne sais comment dire : Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids. » 
 
 
*** 
 
 
   Vous l'avez sûrement compris, ça, c'est encore une fois un livre pour les cours (dans le thème des réécritures, en première, même si je me suis demandé toute l'année en quoi ça rentrait dans le thème). C'était le dernier livre de cours obligatoire de l'année, et je pense que la prof a un peu bâclé cette séquence (mais bon, même quand elle ne bâclait pas les cours, ça restait très vague et bonne chance pour le bac).
 
   Le livre est très court, 120 pages dans cette édition, je crois, je l'ai lu en moins d'une journée, donc je n'ai pas vraiment eu le temps d'avoir un mauvais avis dessus. Mais bon, l'histoire n'est pas formidable. Elle parle de la vie de personnages qui ont vraiment existé : Monsieur de Sainte-Colombe, un joueur de viole très talentueux, et Marin Marais, musicien à la cour de Louis XIV qui a en quelque sorte été l'élève de Sainte-Colombe. Je n'ai apprécié aucun des deux. Monsieur de Sainte-Colombe est trop violent (il y a d'ailleurs une pauvre cheminée qu'on voit plusieurs fois, je n'aurais pas aimé être à sa place !), j'ai eu l'impression qu'il croyait valoir mieux que les autres. Marin Marais aurait pu être pas mal, mais vers le milieu du livre il fait une chose... qui ne se fait pas, je ne vois pas comment dire autrement, et à partir de cet évènement je l'ai trouvé plutôt méprisable. Dommage. Il y a aussi Madeleine et Toinette, les deux filles de Sainte-Colombe. J'ai apprécié Madeleine, surtout parce qu'on a de la peine pour elle. Et le titre est sûrement l'une des plus belles parties de l'histoire, il vient d'une phrase qu'on croise à l'intérieur : "Tous les matins du monde sont sans retour". Avec la musique, ça paraît plus émouvant. 
 
   La musique est très importante dans le roman, tout s'y rapporte (c'est pour ça que j'ai préféré l'adaptation en film, la musique est vraiment belle). Un peu trop à mon goût, d'ailleurs, mais il faut dire que je ne suis pas musicienne, donc ça intéresserait peut-être plus quelqu'un qui fait de la musique. Pour moi, c'était parfois un peu long. Je veux dire, entendre la musique dans le film, c'est magnifique, mais dans un livre c'est impossible et c'est dommage, puisque tout repose sur ça. Le style d'écriture de l'auteur m'a un peu dérangée aussi. Il est capable de faire de très belles phrases, mais à chaque fois il y a quelque chose qui n'a rien à faire au milieu et qui vient tout gâcher ! En plus, je n'ai pas trouvé tellement d'intérêt à l'histoire, la fin est un peu décevante (enfin, ce qu'il y a un peu avant la fin). 
 
   Si jamais ça vous intéresse, je vous conseille plutôt le film. 
Tous les matins du monde, de Pascal Quignard
Tags : Tous les matins du monde, Pascal Quignard, Folio, Drame
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#Posté le mercredi 08 novembre 2017 03:00

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